Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 08:03

 

Les articles 402 et 424 ont été consacrés au calendrier biblique. Les articles 417, 418 et 429 au calendrier universel d'Hénok. Je n'y reviendrai pas.

 

Hénok le maître de tous les scientifiques

Hénok est un historien-prophète. Il est aussi un scientifique-prophète.

Il est le maître de tous les astronomes. Elevé de terre, il s'est installé à la porte du ciel, et d'un tel observatoire, il a tout vu et tout compris en un instant de l'histoire de l'astronomie et de toutes les sciences.

Du ciel, il en a surveillé les douze portes, et à travers elles, il a observé le passage régulier du luminaire du jour, le soleil (Enoch  ch 71), et du luminaire de la nuit, la lune (Enoch  ch 72). Il en déduit les lois mathématiques qui les animent.

 

Le calendrier universel

Le calendrier universel est la conséquence de ces observations et de ces déductions.

Hénok  a déduit de ces observations l'existence de jours solaires, de jours lunaires et d'années sidérales.

Soleil, lune et étoiles ont des rythmes propres sans lien entre eux.

Le calendrier est un compromis entre toutes ces données qui en plus doit respecter les saisons.

Hénok jugea que le meilleurs compromis consistait en un mois de trente jours et une année de douze mois, avec un ajout de quatre jours supplémentaires tous les ans, et un mois supplémentaire tous les cinq ans.

La base 6 convenait le mieux à un tel système :

- 6 fois 4 soit 24 heures

- 6 fois 2 soit  12 mois

- 6 fois 10 soit 60 minutes.

Il utilisa la base six dans son calendrier.

Le soleil et la lune intervenait dans le temps terrestre, Hénok définit un jour soli-lunaire.

 

Hénok descendit du ciel pour expliquer tout cela à son fils Mathusalem et à sa descendance. Il remonta au ciel et en redescendit sous les  noms de Méton et d' Euctonon pour mieux expliquer son calendrier aux hommes devenus capables de comprendre.

 

L' anges Méton

L'ange Méton est un cas très particulier. Sa première apparition se fit sur scène en l'an 414 avant Jésus Christ. L'ange Hénok-Méton jouait le rôle de Méton dans  "Les Oiseaux", la pièce d'Aristophane. Et Pisthetaeros ne comprenait rien à son discours. J'ai reproduit la scène dans l'article 417. Je n'y reviens pas.

Je n'ai pas lu en entier "Les Oiseaux". Ceux qui l'ont lu comprendront mieux son contenu après avoir consulté : http://www.louisg.net/cycle_meton.htm

Louis  Coquillon, l'auteur du site,  a étudié les calendriers de tous les temps et de toutes les religions. Il m'a très aimablement autorisé à utiliser ses travaux. Il a  éclairé ma lanterne. Qu'il en soit remercié !

Sept siècle plus tard, L'ange Hénok est redescendu sur terre sous le même nom de Meton pour parfaire son calendrier.

Il a expliqué son fameux cycle de Méton, la grande année de dix-neuf ans qui font 235 lunaisons, le cycle de 6940 jours. Je n'y reviens pas (cf. art 417). Louis Coquillon l'explique mieux que moi. Vous pouvez utiliser le lien ci-dessus signalé. 

Kidinnu, dans les années 300 après J.C. a peaufiné les explications du calendrier. Un homme ou un ange ? Peu importe s'il est un homme, c'est un homme inspiré. De toutes façons, il est devenu un ange en mourant.

 

L'ange Eucténon

Méton est reconnu comme géomètre et Eucténon, son alter-ego, comme astronome. Tous deux ont, sur la lune, un nom de cratère très proche l'un de l'autre, et  - ce n'est pas le hasard - le cratère de Méton est dans l'obscurité jusqu'au dix-neuvième jour après la nouvelle lune : elle ne devient visible de la terre qu'après.

Méton et Eucténon sont les anges témoins du Seigneur et de son œuvre.

Ne seraient-ils pas des jumeaux ? Comme les larrons, comme Thomas et Judas ? (cf. art. 523)

                                                                                                                             

Le calendrier d'Hénok est universel

Le calendrier d'Hénok est  le plus simple, le plus précis et le plus juste.

S'il est compliqué de transposer ce calendrier en calendrier grégorien, juif, musulman ou autre, ce n'est pas la faute d'Hénok, c'est la faute de tous romains juifs, musulmans et autres qui ont inventé  les autres calendriers.

Revenir aux sources et utiliser tous le calendrier des origines serait pour tous les hommes un signe fort d'unité.

 

Dernier article

Avec ce nouvel appel au retour aux sources, se termine la publication hebdomadaire du vendredi sur ce blog.

Je ne le ferme pas pour autant.

Ce qu'il deviendra, je n'en sais rien : l'avenir appartient à Dieu.

Je fais seulement des projets ; ils ne se réalisent jamais selon le plan que j'ai établi. Je les exprime quand même : laisser le blog ouvert et répondre aux commentaires ;  éventuellement écrire un jour ou l'autre l' article que l'Esprit m'y insciterait à publier..

 

Trois ans

J'ai ouvert ce blog le vendredi précédent la Pentecôte 2008.

Je publie ce dernier article le vendredi 3 juin qui précède la Pentecôte 2011. En effet, la Pentecôte est 50 jours après Pâque, et tombe  cette année, le mercredi 8 Juin.

 

Finalement, qui est vraiment Hénok ?

Le problème de l'identité d'Hénok est le même que celui de l'identité de Jésus.

Pour ceux qui croient en l'homme, Hénok, comme Jésus, est un homme.

Pour ceux qui croient en Dieu, Hénok, comme Jésus, est  un Dieu.

Pour ceux qui croient à la Trinité, Hénok, comme Jésus, est  une personne de la Trinité.

Pour ceux qui croient aux anges, Hénok, comme Jésus, est  un ange.

Pour ceux qui ne croient à rien, Hénok, comme Jésus n'est rien.

 

Quant à ceux qui ne se posent pas de questions, ils n'auront pas de réponse.


A la prochaine.

Le laboureur te salue : il tire sa révérence.

 

                                                                  Publié  sur le Net

à Nancy le vendredi 3 juin 201

René George

 

 

                                                                                                                                 

                                                                                                              

Partager cet article
Repost0
3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 05:15

 

"Hénok vécut en tout 365 ans. Ayant suivi les voies de Dieu, il disparut car Dieu l'avait enlevé." (Gn 5, 24)

C'est écrit, mais les hommes n'y ont pas cru. Les hommes ne croient que ce qu'ils jugent raisonnables.

Vivre 365 ans ! Est-ce raisonnable ? Evidemment non.

C'est là leur erreur : ils croient en l'homme plutôt qu'en Dieu.

L'erreur des théologiens est de croire d'abord en eux. Les meilleurs servent de référence aux autres.

Alors les gens raisonnables passent à côté de la vérité. Ils ergotent et défendent chacun leur petite vérité.

Faire confiance à la Parole de Dieu, c'est la prendre comme elle est, et chercher à la comprendre autrement, si elle choque la logique humaine. Là où l'on ne comprend pas, là est le neuf à découvrir.

 

Le calendrier de la vérité : le calendrier biblique

Lire la Genèse à la lettre a permis d'établir de calendrier biblique jusqu'à la mort de Joseph en 2305.

Ci-dessous, jusqu'à la première ligne sautée, ce calendrier établi dans l'article 402.

L'historien Flavius Josèphe a permis de déterminer la date de naissance de Jésus : l'équinoxe d'automne de l'année –7 (cf. art .506). Nous le notons sur le calendrier biblique.

 

Calendrier Biblique

 

 

  

 

Date

de naissance

  

 

Age

à la paternité

 

Nombre

d'années

après  paternité

 

Age

à la mort

 

Date

de la mort

ADAM 

1

130

800

930

0+930=930

SETH 

130+0=130

105

807

912

130+912=1042

ENOSH

105+130=235

90

815

905

235+905=1140

QENÂN

90+235=325

70

840

910

325+910=1235

MAHALALEL

70+325=395

65

830

895

395+895=1290

YERED

65+395=460

162

800

962

460+962=1422

HENOK

162+460=622

65

300

365 ↑

↑987

MATOUSHELA

65+622=687

187

782

969

687+969=1656

LAMEK

187+687=874

182

595

777

874+777=1651

NOE

182+874=1056

500

  

950

1056+950=2006

SEM

500+10566=1556

100

500

600

1556+600=2156

ARPAKSHAD

1556+100=1656

35

403

438

1656+438=2094

SHELA

1656+35=1691

30

403

433

1691+433= 2124

EBER

1691+30=1721

34

430

464

1721+464=2185

PELEG

1721+34=1755

30

209

239

1755+239=1994

REOU

1755+30=1787

32

207

239

1785+239=2024

SEROUG

1785+32=1817

30

200

230

1817+230=2047

NAHOR

1817+30=1849

29

119

148

1847+148=1995

TERAH

1847+29=1876

70

205-70=135

205

1876+205=2081

ABRAHAM

1876+70=1946

100

75

175

1946+175=2121

ISAAC

1946+100=2046

60

120

180

2046+180=2226

JACOB

2046+60=2106

91

56

147

2106+147=2253

JOSEPH

2197

 

 

110

2197+110=2307

MOÎSE

2254

 

 

120

15/2/2374

JOSUE

2421-110 = 2311

 

 

110

2374+45 = 2421

FIN DES JUGES

 

 

 

 

2374 + 500 =    >2874

FIN DES ROIS

 

 

 

 

>2874 + 532 =

>3406

 

 

 

 

 

 

An 1 de notre ère

  3406 + 587

donc >3993

 

 

 

 

 

JESUS

1 

équinoxe

automne -07

 

 

35,5

28

Equinoxe printemps 28

 

 

 

 

Le moment est venu de le compléter.

 

Moïse

Le dernier verset de la Genèse, nous a appris la date de la mort de Joseph, 2305. Le Livre suivant est l'Exode. Le chapitre 7 commence ainsi : "Le Seigneur dit à Moïse : Vois, je t'établis comme Dieu pour le Pharaon, et  ton frère Aaron sera ton prophète… Moïse avait quatre-vingts ans et Aaron quatre-vingt trois quand ils parlèrent à Pharaon" (Ex 7, 1 et 7). Cela ne donne ni la date de naissance, ni celle de la mort de Moïse. Il faut chercher plus loin.

La suite de l'Exode ne fournit aucun renseignement susceptible d'établir les dates de naissance ou de décès de Moïse. Par contre, le chapitre 34 du Deutéronome dit : "Moïse monta de la plaine de Moab vers le mont Nébo, au sommet de la Pisga, qui est en face de Jéricho, et le Seigneur lui fit voir tout le pays …Et Moïse, le serviteur du Seigneur, mourut là, au pays de Moab, selon la déclaration du Seigneur. Il l'enterra dans la vallée, au pays de Moab, en face de Beth-Péor, et personne n'a jamais connu son tombeau jusqu'à ce jour.  Moïse avait cent vingt ans quand il mourut… Les fils d'Israël pleurèrent Moïse dans la plaine de Moab pendant trente jours " (Dt 34, 1-8).

Cela ne donne toujours pas la date de sa mort de Moïse, mais nous apprenons deux choses importantes :

- l'âge à sa mort, 120 ans  que nous notons dans le calendrier.

Rien d'autre, dans la suite du Deutéronome. Retour en arrière à la recherche d'une prophétie. 

Au chapitre 15 de la Genèse, le Seigneur prophétise à Abram : "Sache bien que ta descendance résidera dans un pays qu'elle ne possèdera pas. On en fera des esclaves, qu'on opprimera pendant quatre cents ans" (Gn 15, 13).

La durée de l'oppression est de 400 ans.

 

L'esclavage d'Israël en Egypte

L'oppression du peuple s'est terminée le jour de la Pâque, le jour où toutes les familles juives ont mangé, l'agneau pascal et le pain non levé, le quatorzième jour du premier mois (Exode 12, 1-18) (cf. art. 513).

"C'est le temps du salut de la puissance et  du règne de notre Dieu… Mais eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'agneau et par la parole dont ils ont rendu témoignage" (Ap 12, 10 – 11)

Cela donne le jour et le mois de la fin de l'oppression, le 14 du mois des épis. Mais pas l'année ! (La suite le donnera, mais n'allons pas trop vite : cf.  plus loin.)

Et je ne l'ai trouvée, ni dans la Bible canonique, ni dans les apocryphes !

Bloqué ?

Non. L'historien Flavius Joseph permet de continuer la recherche.

 

Flavius Josèphe

Flavius Josèphe est un juif passé au service des romains qui a écrit dans les "Antiquités judaïques" toute l'histoire du peuple juif.

Le Livre 2, de ces  "Antiquité judaïques" dit au chapitre 15: "Ils quittèrent l'Égypte au mois de Xanthicos, le quinzième jour de la lune, 430 ans après que notre ancêtre Abram était venu en Chananée ; l'émigration de Jacob avait eu lieu 215 ans[125] après. [319] Moïse avait déjà 80 ans [126], son frère Aaron avait trois ans de plus, ils emportaient avec eux les ossements de Joseph, selon les recommandations que ce dernier avait faites à ses fils (Ant Jud L 2, ch 15, 318).

Démêlons :

- La fin de l'esclavage en Egypte eu lieu 430 après la mort d'Abraham, le quinzième jour de la lune  du mois de Xanthicos. (mois inconnu dans le calendrier juif . C'est le nom du septième mois du calendrier macédonien dont l'année commence à l'automne. Il correspond au quatrième mois en grégorien.)

http://www.cosmovisions.com/calendriersEuropeChrono.htm

Dans le calendrier hébraïque, chaque nouveau mois commence à la pleine lune, la fin de l'esclavage se termine donc au lendemain de la Pâque : le quinzième jour du premier mois.

- Jacob s'est installé en Egypte 215 ans après la mort d'Abraham.

- Moïse avait 80 ans à la fin de l'Esclavage, quand il a quitté l'Egypte.

- Les cendres de Joseph ont été ramenées en terre sainte à la fin de l'esclavage.

Transposons :

- Abraham mourut en 2119. La fin de l'oppression eut lieu 430 après soit en 2549

- Jacob s'est installé en Egypte 215 ans après 2119 soit en 2334

- Moïse avait 80 ans en 2334. Il est donc né en 2334-80 soit en 2254

- La traversée du désert dura 40 ans. Moïse mourut avant d'entrer en terre promise en 2254+80+40 soit en 2374.

2154 et 2374 sont à noter dans le calendrier biblique

Il avait 120 ans. C'est déjà noté dans le calendrier, mais Flavius Josèphe donne le jour exact de la mort de Moïse : 40 ans et un mois de trente jours après le quinzième jour du premier mois, soit le 15 du deuxième mois en calendrier hébraïque. A noter dans le calendrier biblique.

 

Josué

"Josué, fils de Noun, le serviteur du Seigneur, mourut à cent dix ans " (Jos 24, 29)

Le livre de Josué donne l'âge de Josué à sa mort en langage clair. Il donne aussi les dates de sa naissance et de sa mort, mais en langage codé, exprimé par la bouche de Caleb.

Caleb est le membre de la tribu de Juda envoyé avec Hosée de la tribu d'Ephraïm désigné par Moïse pour explorer le pays de Canaan avant sa conquête. A cette occasion, il changea le nom de Hosée en Josué (Nb 13, 4-16)

Dans le Livre de Josué, Caleb dit à Josué :

" Tu sais ce que l'Éternel a déclaré à Moïse, homme de Dieu, au sujet de moi et au sujet de toi, à Kadès Barnéa. J'étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, serviteur de l'Éternel, m'envoya de Kadès Barnéa pour explorer le pays, et je lui fis un rapport avec droiture de cœur…  Maintenant voici, l'Éternel m'a fait vivre, comme il l'a dit. Il y a quarante-cinq ans que l'Éternel parlait ainsi à Moïse, lorsqu'Israël marchait dans le désert; et maintenant voici, je suis âgé aujourd'hui de quatre-vingt-cinq ans." (Jos 14, 6-10)

Moïse vivant, Caleb avait 40 ans. Quand Josué va mourir, il en a 85.

On peut en déduire que Josué est mort 45 ans (85 – 45) après Moïse, en 2419

Je n'ai pas trouvé dans la Bible d'élément chiffré permettant de remonter plus loin le calendrier biblique. J'étais bloqué.

L'historien Flavius Joseph permet de continuer la recherche.

Suite du calendrier : les juges et les rois

Pour plus de clarté, à partir de maintenant, nous écrirons en rouge des années exprimées en calendrier biblique et en bleu les années grégoriennes.

Flavius Joseph va nous permettre de compléter encore le calendrier biblique.

Le Livre 11 des Antiquités judaïques dit au chapitre 4 : " Avant la captivité et le retour, ils avaient été gouvernés par des rois, qui commencèrent avec Saül et David, et durèrent cinq cent trente-deux ans[32], six mois et dix jours ; avant ces rois, ils avaient eu des chefs qu'on appelait juges et monarques, et avaient passé sous ce régime plus de cinq cents ans, depuis la mort de Moïse et de Josué, le général. Tels furent, du temps de Cyrus et de Darius, les événements concernant les Juifs délivrés de captivité". (Ant  Jud  L11 , ch 4, § 8)

La durée des Juges est de 500 ans. La fin est en 2374 + 500 soit 2874. A noter sur le calendrier biblique.

La durée des rois est de 532 ans et leur fin  est en 2374 + 532 soit 3406. A noter sur le calendrier biblique.

Le dernier roi d'Israël est Sédécias mort en -587.

L'année biblique 3406 correspond donc à l'année grégorienne 587 avant J.C.

L'an 1 de notre ère

En ajoutant 587 à 3406, nous obtenons l'an 1 de notre ère : 3993. A noter dans le calendrier biblique.

 

Le calendrier biblique est terminé.

Je reconnais d'avance toute erreur que j'aurais pu commettre dans les calculs, et donc dans l'exactitude du résultat.

Les écritures sont précises souvent au jour près. Les différences de calendrier expliquent toute les différences de un an.

 

Flavius Joseph nous donne la possibilité de contrôler les calculs.

 

L'édit de Cyrus

Flavius Josèphe va confirmer le calendrier biblique. Il écrit au chapitre 11 du Livre 2 des Antiquités Judaïques :

1. [1] La première année du règne de Cyrus, qui était la soixante-dixième depuis le jour où notre peuple avait dû quitter sa patrie pour Babylone, Dieu prit en pitié la captivité et le misérable sort de ces malheureux[1][2], suivant la prédiction qu'il leur avait faite par la bouche du prophète Jérémie[2][3]avant la destruction de leur ville, à savoir qu'après soixante-dix ans de servitude et de captivité qu'ils auraient supportés sous Nabuchodonosor et ses descendants, il les ramènerait dans leur patrie ou ils reconstruiraient le temple et retrouveraient leur ancienne prospérité. Ces promesses, il les tînt alors. Inspirant, en effet, l'âme de Cyrus, il lui fit adresser à toute l'Asie une proclamation ainsi conçue : « Cyrus roi dit ceci : Puisque le Dieu tout-puissant m’a fait roi du monde entier, je crois que ce Dieu est celui qu'adore le peuple des Israélites. Car il a prononcé d'avance mon nom par la bouche de ses prophètes, et prédit que je construirai son Temple à Jérusalem, dans le pays de Judée. » (Ant Jud L2, ch. 11, §1)

Cyrus lut dans les prophètes qu'il reconstruirait le temple 70 ans après le début de l'exil.

Les prophètes l'ont dit. Mais lesquels ?

Flavius le précise au paragraphe suivant :

2. [5] Cyrus connut ces prédictions en lisant le livre des prophéties qu'avait laissé Isaïe deux cent dix auparavant : celui-ci assure que Dieu lui dit en secret : « Je veux que Cyrus, que je marquerai pour régner sur des peuples nombreux et puissants, renvoie mon peuple dans sa patrie et construise mon Temple[3][4]. Voilà ce que prophétisa Isaïe cent quarante ans avant la destruction du Temple. » (id § 2).

Effectivement, Isaïe 210 ans auparavant dit : "Je dis de Cyrus : C'est mon berger ; tout ce qui me plait, il le fera réussir, en disant pour Jérusalem : Qu'elle soit rebâtie !" (Es 44, 28). Et le Seigneur précise dans le Livre d'Esaïe : "C'est moi qui, selon la justice, ai fait surgir cet homme et j'aplanirai tous ses chemins. C'est lui qui rebâtira ma ville. (Es 45, 13).

Cyrus a lu la prophétie d'Esaïe. Cela le décida à exécuter cette prophétie. 210 ans plus tard, il décida la reconstruction du temple, 70 ans après le début de l'exil par le décret de 538.

A un an près 608 est le début du règne de Yoyaqim qui se soumet à Nabuchodonosor.

 

 

 

         140                       70

 

                Esaïe              Destruction     Décret

                                       du temple      de Cyrus

                748                      608             538

 

.

Je me suis trompé

"Jésus à ses débuts avait environ trente ans" (Lc 3, 23).

Dans l'article 430, j'ai dit : " Jésus est mort à 33 ans. Il est mort à la nouvelle lune qui suit l'équinoxe de printemps ; il était né à la pleine lune de l'équinoxe d'automne. Jésus est mort exactement à trente trois ans et six mois moins 14 jours,  puisqu'il y a deux quartiers de lune entre la nouvelle et la pleine lune."

J'ai mal interprété le "environ trente trois ans " de l'Evangile de Luc (Lc 3, 23).

Jésus n'est pas mort à 33 ans, mais à 35 ans et demi.

35 ans et demi est la demi-période du multiple de 35,5 par 1, établie au chapitre 506.

C'est la clé codée donnée par l'Apocalypse de Jean : "Mais les deux ailes du grand aigles furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert où elle devait être nourrie, loin du serpent, un temps, deux temps et la moitié d'un temps." (Ap 12,14). (cf. art 506)

C'est la clé pour comprendre les 1296 jours de Flavius Josèphe, les 1290 jours et les 2300 jours de Daniel :

 

Les 1296 jours de Flavius Josèphe

Flavius Josèphe décrit le bouc (Ant Jud, L10, ch 11, § 210) de la vision de Daniel, "le Bélier et le Bouc" (Dn 8, 14 et suivants).

L'ange Gabriel avait expliqué à Daniel :"Comprends, fils d'homme, car la vision est pour le temps de la fin." (Dn 8, 17) et Gabriel explique que le Bouc est le roi de Grèce, autrement dit Alexandre le grand  (cf. art.266).

Le Saint avait annoncé à Daniel que la perversité du monde durerait 2300 soirs et matins  (Dn 8, 13-14).

Flavius précise : "interromprait les sacrifices pendant trois ans. Et c'est en effet, ce que notre nation eut à subir de la part d'Antiochus Epiphane, comme Daniel l'avait prévu et en avait, bien des années auparavant, décrit l'accomplissement. De la même façon, Daniel a écrit aussi au sujet de la suprématie des Romains, et comment ils s'empareraient de Jérusalem et feraient du temple un désert"  (L 2, ch11, § 7, 214)

De quoi rendre malade Daniel : "Alors, moi, Daniel, je défaillis et fus malade pendant deux jours… J'étais terrifié à cause de la vision et personne ne le comprenait." (Dn 8, 27)

Daniel dut tenir cette vision secrète. Une "apparence d'homme" lui dit : "Quand à toi, Daniel, garde secrètes ces paroles et scelle le Livre jusqu'aux temps de la fin. La multitude sera perplexe mais la connaissance augmentera."(Dn 12, 4)

 

La fin des temps

L'apparence d'homme, l'ange Jésus, annonce à Daniel le fin des temps, pas la fin du monde.

La fin du monde pour chaque homme est sa mort ; la fin des temps est la mort du dernier homme.

C'est bien la mort du dernier homme qui est annoncée à Daniel, et le Livre à garder scellé est la Bible, le livre aux sept sceaux dont la clé est cachée dans l'Apocalypse.

Aujourd'hui, l'Esprit a donné quelques clés et a voulu que la Bible soit un tout petit peu descellée. Elle ne le sera jamais complètement en ce monde et un jour,"la multitude sera perplexe mais la connaissance augmentera"(Dn 12, 4).

Daniel fut terrifié par cette vision, ne comprit pas et se tut ; aujourd'hui nous comprenons un tout petit peu et devons le dire. Mais nous ne devons pas être terrifiés comme l'a été Daniel, car depuis, Jésus a dit : "N'ayez pas peur"(Mt 17,7).

 

Date de la mort de Jésus

Nous connaissions depuis longtemps le mois et le jour de la mort de Jésus : le quatorzième jour du premier mois.

Daniel et Jean viennent de nous faire comprendre la demi-période  multiple de 35.

Jésus est mort à 35 ans. Il suffit d'ajouter 35 à sa date de naissance pour arriver à celle de sa mort sur la croix en l'an 28 (-7 +35).

A quelle heure ?

 

L'éclipse de soleil

Mathieu, dans son Evangile et Pilate dans ses actes, donnent aujourd'hui le jour et l'heure avec une précision astronomique.

Mathieu dit : "A la vue du tremblement de terre et de ce qui arrivait, le centurion et ceux qui avec lui gardaient Jésus furent saisis d'une grande crainte et dirent : Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu (Mt 27,54).

Le tremblement de terre et ce qui arrivait firent très peur au centurion et aux gardes.

Qu'est-ce que "ce qui arrivait" ?

Les Ecritures canoniques ne le disent pas, mais Pilate, l'homme qui a jugé Jésus le dit. Non, pas l'homme qui a jugé Jésus, mais l'ange Pilate qu'est devenu l'homme en mourant le dit. Et les anges ne se trompent pas.

Il dit : "C'était environ la sixième heure et l'obscurité se fit sur la terre jusqu'à la neuvième heure, le soleil s'était éclipsé (Ac de Pi 11,1)".   

Les astronomes signalent effectivement une éclipse partielle de lune théoriquement visible à Jérusalem, le vendredi 3 avril 33 vers 17h51 à 18h33 (heures locales)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Passion_du_Christ

Rien à voir avec les propos de l'ange Pilate qui transmet les messages sans erreur. Une éclipse partielle de lune n'entraîne pas l'obscurité ; celle-là ne s'est pas passée à l'heure indiquée et a duré 43 minutes.

Par contre elle peut expliquer le verset suivant : " Pilate, ayant convoqué les Juifs, leur dit : « Avez-vous vu ce qui est arrivé ? » Ils répondirent : « Il y a eu une éclipse de soleil. Nous en avons l'habitude. (Act de Pi 11, 2)

 


Cette éclipse présente des caractéristiques anormales, parce c'est une éclipse anormale, une éclipse hors-norme, imprévisible et qui ne laisse pas de trace. Elle est due à la toute-puissance de Dieu qui est au-dessus des lois, puisque c'est lui qui les a établies. C'est le miracle.

 

 

Troisième ou  neuvième heure ?

L'ange Pilate dit : "C'était environ la sixième heure et l'obscurité se fit sur la terre jusqu'à la neuvième heure" (Ac de Pi 11,1)".

Matthieu dit : "Vers trois heures, Jésus s'écria d'une voix forte : Eli, eli, Lema sabaqthani " (Mt 27,45).

Désaccord total ! Qui a raison ? Trois heures ou neuvième  heure ?

La question est mal posée. Il faut la poser ainsi : "Quelle est la première heure pour Pilate et pour Matthieu ?"

Posée ainsi, la réponse est la suivante.

Pilate est le représentant de Rome, il utilise l'heure officielle, l'heure Julienne imposée par Rome depuis l'installation du calendrier julien par Jules César.  La première heure est minuit, comme dans notre calendrier grégorien.

Pour Matthieu, comme pour Jésus quand il parle des ouvriers de la onzième heure, la première heure est celle que l'on utilise tous les jours en langage courant quand on veut se faire comprendre.

Les juifs se lèvent le matin avec le soleil. La première heure c'est l'heure du lever du soleil, c'est six heures du matin en langage grégorien.

La preuve : les ouvriers de la onzième heure ne sont pas embauchés à onze heures du matin, mais six heures plus tard à dix-sept heures. Il leur reste une heure de travail à accomplir et non pas sept.

La neuvième heure est donc bien quinze heures, trois heures de l'après-midi.

 

20 ou 21 mars ? 22 ou23 septembre ?

Jésus est né le jour de l'Equinoxe d'automne de l'an - 7 ; il a vécu trente cinq ans et demi : Il est mort à l'équinoxe de printemps de l'an 28.

L'Equinoxe de printemps est le 20 ou le 21 mars et celui d'automne est le 22 ou 23 septembre selon les années.

"Les dates des équinoxes peuvent être calculées] sur le site de l'IMCCE. Attention toutefois ! Les dates indiquées sont en heures. Il convient donc d'ajouter le décalage horaire de votre fuseau (et l'éventuelle heure d'été) pour savoir la date et l'heure réelles dans votre pays."

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=8691

 

Hénok, maître des historiens

Je n'aurais pas établi le calendrier biblique sans le secours de l'historien Flavius Josèphe.

Flavius Joseph n'est pas un historien comme les autres ; il est historien, prophète et ange : il est Hénok sous un autre nom.

Elevé de terre, il est monté au ciel et s'est installé à la porte. De la-haut, il a vu, en un instant, défiler toute l'histoire du monde : le passé, le présent et l'avenir. Il est ensuite redescendu sur terre pour tout expliquer à Mathusalem, son fils et à sa descendance. A cette occasion, il a inventé l'écriture et l'histoire. Il a inventé aussi la science et le calendrier universel.

Cela mérite un nouveau chapitre. Alors, enchaînons !

 

Le laboureur te salue.

 

P.S. Cet article contient de graves erreurs. Il  sera revu postérieurement.

Signalé le 10 11 2011.

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 07:09

 

Texte in extenso

"Je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, mille deux cent soixante jours. Ce sont  les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. Si quelqu'un veut leur nuire, un feu sort de leur bouche et dévorent leurs ennemis. Oui, si quelqu'un veut leur nuire, aussi lui faudra-t-il mourir. Ils ont pouvoir de fermer le ciel, et nulle pluie n'arrose les jours de leurs prophéties. Ils ont le pouvoir de changer l'eau en sang et de frapper la terre de maints fléaux autant qu'ils le voudront. Mais quand ils auront fini de rendre témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera périr. Leurs corps resteront sur la place de la grande cité que l'on nomme prophétiquement Sodome et Egypte, la même où leur Seigneur a été crucifié. Des peuples, des tribus, des langues et des nations, on viendra pour regarder leurs corps pendant trois jours et demi, et sans leur accorder de sépulture. Les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, ils seront dans la joie, échangeront des présents, car ces deux prophètes leur avaient causé bien des tourments. Mais après ces trois jours et demi, un souffle de vie, venu de Dieu, entra en eux et ils se dressèrent. Alors, une grande frayeur tomba sur ceux qu'ils regardaient. Ils entendirent une voix forte qui, du ciel, leur disaient : Montez ici. Et ils montèrent dans la nuée, sous les yeux de leurs ennemis." A l'heure même, il se fit un violent tremblement de terre, le dixième de la cité s'écroula et sept mille personnes périrent dans cette catastrophe. Les survivants, saisis d'effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel."(Ap 11, 3-13)

 

Reprenons verset par verset

"Je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, mille deux cent soixante jours."

Nous savons depuis longtemps que Jésus ne fait rien sans la présence visible ou invisible de ses témoins les larrons (cf. art. 243). Jean, dans son apocalypse canonique, nous apprend qu'ils sont prophètes. Pendant 1260 jours seulement. Voilà qui est précis.

 

Les 1260 jours

1260 jours ou 42 mois de 30 jours constituent 1 période plus 2 périodes plus une demi-période (cf. art. 266). Selon les éons, ces périodes sont comptées en septénaires d'années (cf. art. 423), en années ou en mois, mais la demi-période concerne toujours la vie de Jésus, vie globale ou vie publique.

Dans le cas présent, cette demi-période concerne le temps qui sépare la mort de Jésus à la découverte du tombeau vide. Elle ne sera pas un multiple de 3,5, mais un sous-multiple. Pour insister sur la présence de deux témoins, la mesure de la période sera d'une demi-journée.

Le total d'une période + deux périodes + ½ période sera donc de 42/2 soit 21 jours.

Que s'est-il passé 21 jours avant la découverte du tombeau vide ?

Jean va donner la réponse, dans son Evangile cette fois.

Marthe et Marie avait fait prévenir Jésus alors en Galilée, de la maladie de leur frère Lazare. Pour Jésus, se rendre en Judée près de Lazare, était risquer sa vie puisque les juifs l'avait menacé.

C'était bientôt l'équinoxe et Jésus dit : "Ne fait-il pas jour pendant douze heures. Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche parce que la lumière n'est pas en lui" (Jn 11,9). Jésus est la lumière et celui qui marche à sa suite ne peut trébucher.

Jésus décide donc de monter à Jérusalem pour ressusciter Lazare peu avant la Pâque. Arrivé à Béthanie, Lazare était mort depuis quatre jours qui, selon le calendrier utilisé, peuvent n'en faire que trois puisque le jour commence à minuit en grégorien et à 18 heures la veille en calendrier universel. Transigeons à 7 demie-journées, soit une période.

Jésus partit quelques jours à Ephraïm (Jn 11, 54).

"Six jours avant la Pâques, Jésus vint à Béthanie… et Lazare était avec lui." (Jn 12, 1)

Le nombre de ces jours n'est pas donné, mais peut être établi à 8 soit 16 demi-journées pour que les deux périodes fassent 28 demi-journées.

Le compte y est : une période, deux périodes, une demi-période.

Les témoins prophètes

Vingt et un jours avant la découverte du tombeau vide, "Thomas, (dont le nom signifie  jumeau) dit aux autres disciples  : Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui !" ( Jn 11,16)

En disant cela, Thomas est prophète. Il prophétise la mort de Jésus, la sienne et celle de son jumeau. Thomas est un des larrons, un des témoins de la mort de Jésus (cf. art. 243). Mais il ne dit pas le nom de son jumeau.

Les Ecritures canoniques n'ont jamais donné la réponse.

Il faut aller la chercher dans l'Evangile de Judas.

Il commence ainsi : "Voici les paroles secrètes que Jésus le Vivant a dites et que Didyme Jude Thomas a écrites".

Didyme Jude Thomas !

Jude et Judas sont une seule et même personne (cf. art. 311). Le jumeau de Thomas, l'autre larron, l'autre témoin, est Judas.

 

Les Ecritures canoniques disent le contraire ?

Quand Jésus annonce à ses disciples qu'il aimera ceux qui suivent ces commandements et qu'il se manifestera à eux, Jude pose une question judicieuse : "Jude, non pas Judas l'Iscariote, lui dit : "Seigneur, comment se fait-il que tu t'adresses à nous et non pas au monde ? (Jn 14, 22)

Le Seigneur s'adresse à Jude, et Jean précise bien que c'est Jude et non pas Judas l'Iscariote, celui qui va trahir Jésus.

Contradiction formelle !

L'Evangile de Jean est "Parole de Dieu". Le message est transmis sans erreur par un ange. Jude n'est pas Judas l'Iscariote... àmoins que le traducteur, pour annoncer plus clairement ce qu'il a compris, n'ait ajouté "non pas Judas l'Iscariote".

Encore faut-il apporter la preuve !

 

La preuve à établir

Nous cherchons une traduction ancienne du verset (Jn 14, 22).

J'ai cherché dans les traductions en français de la Vulgate et dans la Septante : "non pas Judas l'Iscariote" est dans les deux.

Il faut donc chercher des traductions plus anciennes de l'Evangile de Jean.

Il en existe deux très anciennes.

- la première conservée à la bibliothèque John Rylands de Manchester. Elle ne concerne que quelques versets de l'Evangile de Jean : pas  (Jn 14, 22)

- la deuxième à la "Bibliotheca Bodmeriana, à Cologny, près de Genève en Suisse1 .

En 2007, la Bibliothèque du Vatican a acquis deux des papyri, P74 et P75. Puis le pape Benoît XVI en a offert un à l'Université catholique d'Amérique à l'occasion d'un voyage à Washington, D.C. en avril 2008 publicaffairs.cua.edu 

Les Papyri Bodmer ont été trouvés à Pabau…Le site est situé non loin de Nag Hammadi… Les papyri Bodmer ne proviennent pas d'une cache gnostique comme la Bibliothèque de Nag Hammadi : ils contiennent des textes païens et chrétiens…P66 est un texte de l'Évangile selon Jean6, datés du début du IIIe siècle selon la tradition des manuscrits appelée type de texte alexandrin. À part le fragment de papyrus Papyrus P52.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Papyrus_Bodmer

Il existe d'autres traductions anciennes de l'Evangile de Jean notamment dans les codex vaticanus, sinaiticus, alexandrinus, venetus.

Pour savoir si "non pas Judas l'Iscariote"est un ajout ou pas, il faut pouvoir consulter ces documents originaux.

Je ne le peux, mais Philippe Vallin, membre de la C.T.I, le peut sans doute.

 

La preuve établie

Il n'est pas nécessaire d'attendre sa décision. Il suffit de lire les versets suivants de l'Apocalypse. Ils apportent la preuve.

"Ce sont  les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre."(Ap 11, 4)

Verset à déchiffrer, avec le code donné dans l'apocalypse de Zacharie et dans celle de Daniel ( cf. art. 248).

Les deux oliviers (Za, ch. 4) et les deux chandeliers reliés directement au Christ sont les larrons désignés pour l'huile ; ce sont ses témoins chargés de l'oindre dans son Royaume.

Les deux hommes qui entourent l'homme vêtu de lin de l'Apocalypse de Daniel sont aussi les larrons entourant, sur leur croix, le Christ en croix (Dn, ch. 12).

La suite du texte de l'apocalypse de Jean est plus facile à décoder.

Le pouvoir des témoins

"Si quelqu'un veut leur nuire, un feu sort de leur bouche et dévorent leurs ennemis. Oui, si quelqu'un veut leur nuire, aussi lui faudra-t-il mourir. Ils ont pouvoir de fermer le ciel, et nulle pluie n'arrose les jours de leurs prophéties. Ils ont le pouvoir de changer l'eau en sang et de frapper la terre de maints fléaux autant qu'ils le voudront."

Allusions directes aux plaies d'Egypte et à la sécheresse déclenchée par le prophète Elie : "Par la vie du Seigneur au service duquel je suis, il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie sinon à ma parole".   

Dans un cas comme dans l'autre un seul des témoins est visible ; l'autre est là mais invisible. C'est un ange !

 

Le sort des témoins

"Mais quand ils auront fini de rendre témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera périr." (Ap 11, 7)

La bête est évidemment Hérode qui les vaincra et les condamnera à la croix.

"Leurs corps resteront sur la place de la grande cité que l'on nomme prophétiquement Sodome et Egypte, la même où leur Seigneur a été crucifié. Des peuples, des tribus, des langues et des nations, on viendra pour regarder leurs corps pendant trois jours et demi, et sans leur accorder de sépulture."

Le Seigneur a été crucifié au Golgotha, mais pour les péchés commis à Sodome et en Egypte. Il a été descendu de la croix avant le sabbat.

Les corps de ses témoins au contraire sont restés en croix au vu de tous pendant trois jours et demi, jusqu'à la fin du sabbat.

 

La joie du monde

"Les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, ils seront dans la joie, échangeront des présents, car ces deux prophètes leur avaient causé bien des tourments."(id, 10)

La terre entière se réjouit de leurs condamnations : les criminels aujourd'hui encore sont condamnés, et les peuples se réjouissent de leur mort.

 

La fin du monde

Mais après ces trois jours et demi, un souffle de vie, venu de Dieu, entra en eux et ils se dressèrent. Alors, une grande frayeur tomba sur ceux qu'ils regardaient. Ils entendirent une voix forte qui, du ciel, leur disaient : Montez ici. Et ils montèrent dans la nuée, sous les yeux de leurs ennemis. A l'heure même, il se fit un violent tremblement de terre, le dixième de la cité s'écroula et sept mille personnes périrent dans cette catastrophe. Les survivants, saisis d'effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel."(Ap 11, 3-13)

Ici plusieurs pièges qu'il faut déceler pour éviter le contre sens.

Ceux que les larrons regardaient prirent peur à cause du tremblement de terre qui en fit mourir sept mille, mais ce sont les larrons qui entendirent la voix forte venus du ciel  et les fit monter dans la nuée sous les yeux de leurs ennemis incapables de les voir : ils y sont remontés comme des anges qu'ils étaient devenus en mourant.

Les survivants rendirent gloire à Dieu comme le centurion : "A la vue du tremblement de terre et de ce qui arrivait, le centurion et ceux qui avec lui gardaient Jésus furent saisis d'une grande crainte et dirent : Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu. (Mt 27,54)

Le centurion venait de comprendre la parole que Jésus venait de dire : " Tout est achevé" (Jn 19, 30).

 

Les deux témoins de Dieu

Dieu est Dieu. Il a deux auxiliaires qu'il a envoyés sur terre pour être ses témoins : Jésus, le Verbe fait chair, et Hénok, l'Esprit fait chair.

Jésus et Hénok sont les deux jumeaux témoins de l'existence et de l'amour de Dieu ; ils sont égaux et procèdent tous les deux du Père.

Le "Filioque"a été ajouté indûment au Credo par une autorité humaine : il doit en être retranché, car Jean a dit dans son Apocalypse : "Si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre (Ap 22, 18).

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

Partager cet article
Repost0
27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 06:42

 

Dans l'article 309 intitulé "De la Genèse à la croix", Les personnages présents dans la Genèse se retrouvent au Golgotha. Cela étonnait.

Tous les personnages que présentent les apocryphes de la création se retrouvent sur le Golgotha et se retrouvent encore dans les Apocryphes écrits bien après la mort de Jésus.

Nous savons maintenant que selon les éons, ils sont tantôt des hommes, tantôt des anges. Cela n'étonne plus ceux qui croient aux anges.

La colère des hommes

Aujourd'hui (comme hier) tout va mal : tsunami, Fukushima, intégrisme de tous bords, terrorisme, cardinaux pédophiles. La pauvreté, la famine, les génocides progressent dans le monde. Toujours plus de misère.

Les hommes sont en colère : ils ne peuvent croire à un Dieu méchant et ne croient plus en Dieu. Ils quittent l'Eglise et les églises se vident.

Ceux qui restent ne comprennent  pas. Certains s'emportent contre Dieu : comme Job, mais en d'autres termes ils crient à Dieu leur colère et lui disent : "Qu'est-ce que tu f… là-haut ?"

D'autres ne veulent pas comprendre et ne posent pas de questions : ils n'auront pas de réponse.

 

La réponse de Dieu : les auxiliaires

Dieu répond toujours aux questions, mais tout bas, comme le constata Elie. Dieu répond dans "le bruissement d'un souffle tenu. Alors, en l'entendant, Elie se voila le visage… Une voix s'adressa à lui : Pourquoi es-tu ici, Elie? Il répondit : Je suis passionné pour le Seigneur, le Dieu des puissances ; les fils d'Israël ont abandonné ton alliance… Je suis resté seul, et l'on cherche à m'enlever la vie… Le Seigneur lui dit … : Je laisserai en Israël un reste de sept mille hommes, tous ceux dont les genoux n'ont pas plié devant le Baal" (1 R 1912-17).

Alors pour entendre le bruissement du souffle tenu du Seigneur, il faut faire silence et tendre l'oreille. Alors seulement, on entendra sa réponse.

Pour trouver Dieu, il faut le chercher là où il se révèle. Dieu se révèle dans les apocalypses. Apocalypse veut dire révélation. Le langage y est codé ; il faut chercher le code où il est, dans les Ecritures, dans toutes les Ecritures, sans en rejeter aucune.

La réponse de Dieu  aux misères du monde, la voici. Dieu veut avoir besoin des hommes qu'il a créés libres et imparfaits. Le créateur a partagé son pouvoir avec ses créatures qu'il a créées libres, mais imparfaites.

En disant aux premiers créés : "Remplissez la terre et dominez la", le créateur partage son pouvoir, avec eux. Il fait d'eux ses auxiliaires, mais il reste le maître au pouvoir et à l'amour infinis.

Le  responsable  du mal et de la misère du monde n'est pas Dieu : il est parfait.

Les responsables du mal et de la misère des hommes sont les auxiliaires, les hommes imparfaits.

Cette vérité nous est révélée par Judas dans son Evangile.

 

L'Evangile de Judas : les éons

Judas nous apprend l'existence d'éons différents. Les éons diffèrent selon le lieu ; le paradis, le firmament, la terre sont des éons différents. Ils diffèrent selon le temps : l'éon de la création, l'éon des prophètes, l'éon de l'incarnation, l'éon de la croix sont des éons différents.

L'homme sur terre vit dans un éon, la terre. En mourant, il change d'éon et devient une étoile dans l'éon firmament, un ange dans l'éon paradis, un archonte dans l'éon création.

 

Le choix des auxiliaires

"Il existe un Royaume grand et illimité…  dans lequel il y a le grand Esprit invisible… qui n'a jamais été appelé d'aucun nom. Et une nuée lumineuse apparut alors en ce lieu-là. Il dit : Qu'un ange soit, pour être mon auxiliaire. Un grand ange, l'Auto-engendré lumineux et divin, émergea de la nuée. De son fait, quatre autres anges vinrent à être, issus d'une autre nuée, et ils devinrent les auxiliaires de l'Auto-Engendré angélique."(Ev Judas 47)

Au ciel, le "Grand Esprit invisible", choisit, comme premier auxiliaire, un grand Ange, "l'Auto engendré divin", "L'Auto-engendré angélique". Il l'envoya sur terre, sous l'apparence d'un homme, Jésus.

Jésus, à son tour, "de son fait", choisit quatre auxiliaires. Ils apparurent sur terre venant d'une autre nuée, d'un autre éon.

Au Paradis, Dieu choisit des anges auxiliaires et les envoie comme messagers. Des anges auxiliaires apparaissent sur terre et disparaissent : ce sont les prophètes, la Vierge ou des apparences d'hommes si ressemblants aux hommes que nul ne sait qui est qui.

Le Christ lui-même fut envoyé comme Ange messager : il est le premier Ange auxiliaire, "l'Auto engendré divin",  "L'Auto-engendré angélique".

 

Le nom des auxiliaires

Judas a révélé dans un langage codé le nom des quatre auxiliaires. Nous les connaissons déjà. Ce sont Nebrô, le "bon" larron, Saklas, le "mauvais" larron, et les anges Raphaël et Gabriel (cf. art 314).

Les cinq qui règnent sur le Chaos 

Judas donne aussi le nom des cinq qui régnèrent sur le monde des enfers et du chaos.

"Le premier est Seth, qu'on appelle le Christ. Le deuxième est Harmathôth Le troisième est Galila. Le quatrième est Iôbel. Le cinquième est Adônaios. Tels sont les cinq qui régnèrent sur le monde infernal, et d'abord sur le chaos."

Le seul connu est Seth car son nom est donné. Les autres ne le sont pas (cf. art 315).

Où les chercher ?  On ne les connaît pas dans les Ecritures canoniques.

Cherchons dans les apocryphes. Sait-on jamais ?

Alors, j'ai cherché Et j'ai cherché dans l'Apocryphon de Jean et j'ai découvert ceci :

"Les noms doubles des douze premiers anges.

En conséquence, lorsque ces autorités ont été manifestées par l’Engendreur principal, Premier Archonte de la ténèbre, c’est de l’ignorance de celui qui les a engendrées qu’elles ont reçu leur nom.
Le premier nom est Iaôth. Le deuxième est Hermas, « l’oeil du feu ». Le troisième est Galila.
… Le douzième est Bélias. (Apocriffon 1, 3)

Le texte est long et codé. Avec la clé, et du travail, il deviendra tout à fait clair.

"Toutes ces autorités ont donc des noms différents… Mais ce sont des noms différents doubles qui ont été donnés à celles-ci et leurs seconds noms leur ont été donnés par la gloire du ciel, et manifestent véritablement leur nature."(Apocriffon 1, 3)

Le deuxième nom donne sens au premier.

"Et Saklas les a appelés des noms qui précèdent mélangeant de la folie à leur puissance. Par ces derniers, par moments, ils déclinent et s’affaiblissent. Par les autres, au contraire, ils acquièrent force et croissent."(Apocriffon 1,3)

Saklas, a donné, le premier nom et il affaiblit le pouvoir des autorités. Le deuxième nom au contraire leur donne toute leur force, mais dans un autre éon. Cela donne le sens de  l'interpellation de Jésus aux apôtres dans le livre de Judas : "Ceux que vous avez vus recevant les offrandes à l'autel, voilà qui vous êtes" (Ev Judas 39).

 

Sept anges règnent sur les cieux et cinq sur le Chaos"

"Et le Premier Archonte commanda à sept rois de régner sur les cieux et aux cinq autres de régner sur le Chaos infernal. Les noms de gloire de ceux qui dominent sur les sept cieux sont les suivants :
Le premier est Iaôth à l’aspect de lion… Le septième est Sabbataios à l’aspect de flamme de feu lumineux.

Telle est l’hebdomade du Sabbat ! Tels sont ceux qui gouvernent le monde !…"(Apocriffon 1, 3)

Ce sont des auxiliaires qui règnent sur le chaos. Dieu n'a pas créé le chaos.
Quant à Ialdabaôth-Saklas, lui qui s’identifie à cette forme multiple de sorte qu’il se manifeste lui-même en tout visage en fonction de son désir, il a réparti entre eux une portion du feu qui est sien et de sa puissance. Mais de cette lumière pure de la Puissance qu’il a dérobée à la Mère, il ne leur en a pas donné. C’est ainsi qu’il a été pour eux un Christ, à cause de la [gloire qui est en] lui, et qui lui vient de la puissance [de la lu]mière de la Mère. C’est pour [cette raison qu’il] s’est fait lui-même proclamer Dieu, se montrant ainsi désobéissant envers l’entité dont il était issu."(Apocriffon 1, 3)

Ialdabaôth et Saklas sont une seule et même personne. Le feu les réunit : Iadabaoth est l'ange que devint Saklas le mauvais larron en mourant. Cet ange n'a pas transmis à sa descendance ( les géants) la lumière qui lui donne sa puissance. Il a en effet dérobé sa puissance à sa mère, la Lumière. Aldabaott s'est proclamé Dieu en désobéissant à la lumière dont il est issu.

L'Apocriffon donne ensuite le nom double des sept puissances qui règnent sur les cieux. Le premier nom est donné par Saklas qui lui enlève toute force dans son éon ; le deuxième explique sa force dans un autre éon. (cf. ci-dessus)

"Et Ialdabaôth jumela aux Puissances sept Pouvoirs. Par sa parole ils existèrent. Et il leur donna un nom. Il installa les Puissances en commençant par le haut :

Le premier Pouvoir donc est Pré-pensée pronoia, auprès de la première Puissance, Iaôth.

Le deuxième…

Le cinquième est Royauté, auprès de la cinquième, Sabaôth…

Le septième est Sagesse, auprès de la septième, Sabbataiôs."(Apocriffon 1, 3)

 

La Puissance d'Epinoianoia, Eve, Pensée supérieure de la Lumière

Le premier pouvoir appartient à pronoia, la Pré-pensée. Encore un code à découvrir pour comprendre.

S'il y a une Pré-pensée, c'est qu'il y a  d'autres pensées qu'il ne faut pas confondre avec la pré-pensée. L'apocryphon de Jean décrit plus loin Epinoia : "Pensée supérieure Epinoia de la Lumière s'était auparavant cachée en Adam et de par sa volonté, le grand Archonte désira l'en faire sortir au moyen de la côte. Mais comme Pensée supérieure Epinoia de la Lumière est un être insaisissable, l'obscurité, bien qu'elle l'ait poursuivie ne put la saisir" (Apocryphon 1, 4).

Epinoia est Pensée, c'est à dire Esprit insaisissable ; elle est Pensée supérieure  de la Lumière que l'obscurité, les ténèbres, ne peuvent évidemment saisir. Cette Pensée supérieure était cachée en Adam. Dieu, le grand Archonte "désira l'en faire sortir au moyen de la côte"

Il ne le fit pas : " Le Grand Archonte décida donc de faire sortir la Puissance hors d'Adam en faisant à nouveau un modelage en forme de femme et mit ainsi "cette" femme debout devant Adam. Cela ne se passa pas comme l'a dit Moïse : " Il prit une côte ", mais il fit la femme auprès de lui."

La puissance est donc la Pensée supérieure de la Lumière; Elle était cachée en Adam. "Cela ne se passa pas comme l'a dit Moïse" ; Dieu ne prit pas une côte à Adam, il modela Eve avec de l'argile, lui insuffla l'haleine de vie et donna Eve, debout, à Adam.

La Genèse n'est pas fausse : elle ne ment pas, mais la connaissance augmente car Dieu se révèle de façon progressive : la révélation est évolutive.

 

Adam conscient de la supériorité d'Eve

"A cet instant, Adam fut dégrisé de l'ivresse de l'obscurité, car Pensée-supérieure Epinoia de la Lumière se retira …Aussitôt, il reconnut sa propre essence. Il dit : Maintenant, c'est bien un os de mes os… Adam l'a nomma Mère de tous les vivants." (Apocriffon 1, 4)

Adam reconnut la supériorité de la Lumière de la Pensée sur son corps d'homme sortant des ténèbres.

 

Le Dieu Sabaoth

Sabaoth est le cinquième pouvoir qui règne sur les cieux auprès de la cinquième puissance  : "le cinquième est Royauté, auprès de la cinquième, Sabaôth."(Apocriffon 1, 3)

Enfin nous allons connaître le Dieu Sabaoth que chantent les anges. Jean va le révéler…, mais pas sous le nom de Jean. L'Apocryphon parle d'Ialdabaoth, mais ne dit rien de plus sur Sabaoth.

Il faut aller chercher Sabaoth dans un autre apocryphe, le "Traité  des origines du monde".

Ialdaoth-Saklas est l'auxiliaire que choisit Dieu pour créer le monde. Il se prit pour Dieu et il est responsable du mal et des misères du monde.

Sabaoth est son Fils : "Quand Sabaoth , le Fils de Yaldabaoth entendit la voix de Foi, il l'a louangea et il condamna père et mère. Sur la parole de Foi, il lui rendit gloire de leur avoir fait connaître l'Homme immortel et sa lumière. Puis Foi-Sagesse tendit son doigt et répandit sur lui une lumière issue de la lumière, pour la condamnation de son père. Et quand Sabaoth fut illuminé, il reçut un grand pouvoir en face de toutes les puissances du chaos. A partir de ce jour , on l'a appelé le Seigneur des forces" (Traité origines 103-104).

Sabaoth est le fils de Ialdabaoth-Saklas, responsable du mal. Sabaoth, son fils fut éclairé par la voix de Foi-Sagesse, "la fidèle Sagesse, Pistis Sophia". Elle répandit sur lui la lumière née de la lumière (cf. art. 211)

Sabaoth est devenu, à partir de ce jour le "Seigneur des forces".

Sabaoth n'est pas le Dieu de l'univers, mais le vainqueur des forces du chaos.

 

L'Apocriffon de Jean

Jean a écrit une apocalypse canonique, l'apocryphon et trois apocalypses apocryphes.

Le déchiffrage de l'Apocalypse canonique a permis d'augmenter la connaissance de Dieu.

L'Apocriphon et les trois Apocalypses apocryphes vont l'augmenter davantage encore puisqu'elles viennent en complément d'information.

Ce qui est vrai pour les apocalypses est vrai pour tous les apocryphes.

"Le traité des origines du monde" contient énormément d'informations sur l'éon de la création et sur le rôle de Sophia, le Foi- Sagesse, qui a répandu la lumière issue de la lumière avant la création d'Adam, sur les trois Adam et ses trois fils, sur les trois baptêmes, sur les androgynes, sur le milieu, la gauche et la droite, la nature de la Trinité, le rôle des larrons et des apôtres dans les différents éons, la nature du Christ assurant le salut de tous les hommes… toutes choses qui se recoupent dans toutes les Ecritures, sans les contredire mais en les complétant. 

Mieux encore il mentionne des apocryphes que personne ne connaît : "le premier traité de Noréa"et, s'il y a un premier c'est qu'il y en a d'autres.

Si personne ne les connaît, c'est qu'ils n'ont pas encore été découverts ou que ceux qui les ont découverts les tiennent encore cachés.

De toutes façons, il y aura du neuf dans la Bible jusqu'à la mort du dernier homme.

 

Le salut  pour tous

Le renvoi de "Foi-Sagesse" à la "Fidèle Sophia, la Pistis Sophia" est de première importance, pour de multiples raisons. Je ne citerai que la réponse de Jésus à la question de Jean : "Jean dit : Un homme qui a commis tous les péchés et toutes les fautes, si à la fin il trouve les mystères de la lumière, peut-il être sauvé ?

Jésus dit : Celui qui a commis tous les péchés et toutes les fautes, s'il trouve les mystères de la Lumière , sera absous et ses péchés lui seront remis, et il deviendra possesseur des trésors de la lumière. "(Pistis sophia avant dernier paragraphe) (La traduction que le consulte n'est divisée ni en chapitres et en versets).

Le Seigneur, au moment de notre mort, nous fera découvrir à tous, la véritable Lumière, et tous les péchés de tous les pécheurs seront remis.

 

Les différents auxiliaires

 

Une étude exhaustive de tous les auxiliaires dans tous les éons ne présente aucun intérêt.

Plus important est de savoir que chacun de nous est l'auxiliaire du Seigneur à longueur de journée tout au long de sa vie. Les parents sont les auxiliaires du créateur en donnant naissance aux futurs anges qui peupleront le paradis ; les souffrants sont les auxiliaires du salut en souffrant de la souffrance salvatrice du Christ en croix ; les scientifiques, techniciens, ouvriers et agriculteurs sont les auxiliaires de la création en développant les ressources terrestres…

Cependant, les témoins de l'Apocalypse sont les premiers auxiliaires du Seigneur et méritent un chapitre spécial.

 

Alors enchaînons !

Le laboureur te salue.

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 06:38

" Je l'atteste à quiconque entend les paroles de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre prophétique, Et si quelqu'un retranche au paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la cité sainte qui sont décrites dans ce livre."(Ap 22, 18-19)

 

Mise en garde

Tout ce que j'ai écrit depuis trois ans sur ce blog est un commentaire des Ecritures. Les Ecritures sont Paroles de Dieu ; mes commentaires sont paroles d'hommes.

J'accepte volontiers avoir tout compris de travers, n'avoir exprimé que ma pensée d'homme et mériter le nom de Satan, comme Jésus l'a dit à Pierre aussitôt après l'avoir nommé chef de son Eglise : "Retire-toi ! Derrière moi, Satan, car tes vues ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes (Mc 8, 33).

Par contre, l'Apocalypse est Parole de Dieu, et les Apocryphes sont Parole de Dieu, écrite par l'ange-scribe Hénok l'envoyé du Père.

Ces versets 18 et 19 du chapitre 22 de l'Apocalypse, deux des derniers des Ecritures canoniques sont Parole de Dieu. Les Ecritures sont à prendre dans leur intégrité. Toutes les Ecritures !

 

Ne rien retrancher

Impossible à l'homme de choisir dans l'Apocalypse ce qui lui convient et de retrancher le reste.

Impossible d'accepter en comprendre une partie et refuser le sens donné au reste.

Impossible d'accepter qu'Anne soit la mère de Marie et de refuser que Joseph  soit veuf.

Impossible à l'Eglise romaine et au successeur de Pierre de retrancher les livres apocryphes des Ecritures, sous le prétexte que des hommes en ont une fois décidé ainsi.

Impossible au pape et à la curie de ne pas refaire le procès de la Gnose, sous le prétexte que le flou du mystère les arrange.

L'ange Pilate a refait le procès de Jésus que l'homme Pilate avait présidé auparavant. (cf. art. 519). Cela oblige à la justice de l'Eglise romaine de rouvrir le procès des hérésies.

 

Ne rien ajouter

Qui oserait ajouter quoique ce soit à la Parole de Dieu ?

Dieu, en créant l'homme, a partagé son pouvoir avec lui, mais le pouvoir de l'homme est limité alors que celui de Dieu reste infini. 

Cette évidence permet de comprendre la pérennité de l'Eglise romaine depuis plus de vingt siècles malgré la fragilité humaine des successeurs des apôtres : elle permet aussi de comprendre que quelques vérités soient sorties des premiers conciles, malgré la cacophonie des débats.

Les historiens ont déjà donné un aperçu des pouvoirs que se sont donnés certains hommes, et des magouilles des empereurs, des papes et des évêques conciliaires. Les canons et le dogme de l'Eglise sont les fruits de ces décisions. La liste des livres canoniques aussi. Les électeurs les ont retenus sur des critères de vraisemblance.

La vraisemblance est tellement subjective que la liste des livres canoniques varie avec le temps et les religions.

Peu importe, la question est hors-sujet. Le sujet aujourd'hui est de comprendre le sens des versets 18 et 19 du dernier chapitre du dernier livre reconnu canonique : " Je l'atteste à quiconque entend les paroles de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre prophétique, Et si quelqu'un retranche au paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la cité sainte qui sont décrites dans ce livre."(Ap 22, 18-19)

 

L'Apocalypse de Jean  ! Canonique ou apocryphe ?

L'Apocalypse de Jean a été reconnu canonique par les canons de Muratori dès l'an 170.

Ces canons porte le nom de leur inventeur, un certain Muratori qui la dénicha dans la Bibliothèque Ambrosienne de Milan, et la publia en 1740.

http://pascal.dupuy.chez-alice.fr/Lexique/muratori.htm

Voici la traduction d'un extrait de ce canon proposée par Philippe Vallin, docteur en théologie, nommé par Benoît XVI, en 2009, membre de la Commission Théologique Internationale  pour un mandat de cinq ans. 

"Le fiel en effet  ne doit pas  être mélangé avec le miel… Nous recevons seulement les Apocalypses de Jean et de Pierre ; celle-ci, à vrai dire, certains des nôtres ne veulent pas qu'elle soit lue dans l'Eglise."

La traduction semble sans ambiguïté et l'on comprend que Muratori considère certaines Ecritures comme du miel et d'autres comme du fiel.

Lui, Muratori considère l'Apocalypse de Pierre comme du miel, mais certains autres lui trouvent un goût de fiel, puisqu'ils refusent qu'on le lise dans les églises.

Muratori n'a pas gagné la partie  puisque l'Apocalypse de Pierre n'est plus canonique.

Il y a quand même une grande ambiguïté dans la traduction de Philippe Vallin. Il traduit : "Les Apocalypses de Jean et de Pierre". Doit-on comprendre qu'il y a une Apocalypse de Jean et une de Pierre ? Ou qu'il y a des Apocalypses de Jean  et une ou plusieurs de Pierre ?

La réponse est importante.

Il y a en effet une Apocalypse de Jean canonique… et trois autres Apocalypses de Jean apocryphes. http://catholicus.pagesperso-orange.fr/Apocryphes/Apocryphe2.html

Ne peuvent lever l'ambiguïté que ceux qui ont accès aux originaux des apocryphes récemment découverts et autorité pour le faire.

Je demande donc à Philippe Vallin, et aux très légitimes successeurs de Pierre et des apôtres de lever l'ambiguïté de la situation de l'Eglise, de présenter rapidement une traduction des trois apocalypses apocryphes de Jean et de laisser à chacun la liberté de les interpréter selon ses inspirations et sa conscience.

En effet, Dieu se révèle dans les apocalypses et en cache les clés de décodage aussi bien dans les Ecritures apocryphes que dans les canoniques.

Certes l'Eglise a déjà donné sa réponse. Poser aujourd'hui de nouveau la question, c'est lui donner la possibilité de revoir sa réponse.

L'Apocalypse de Jean et l'Evangile m'oblige à le faire : "Quand on allume une lampe, ce n'est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison"(Mt 5, 15). Ce n'est pas moi qui ai allumé la lampe.

Pour comprendre la condamnation des hérésies, il faut reprendre l'affaire avec rigueur depuis le commencement, et prendre avec rigueur les décisions qui s'imposent.

L'auteur des canons de Muratori est un homme raisonnable : il porte des  jugements raisonnables sur un Dieu déraisonnable au point de faire de son Fils, "Fils de Dieu créateur" de l'univers,  une créature, "Fils de l'homme", et de le faire mourir sur une croix.

Cet auteur juge, Dieu ne juge pas : "Vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. (Jn 8, 15)

Cet auteur reconnaît comme du miel l'Epître de Jude, et comme du fiel le Livre d'Enoch auquel Jude fait référence. Cet homme a jugé les livres raisonnables et établi, seul, la première liste des livres canoniques : il a retranché tous les autres, les apocryphes.

Qui ajoute ? Qui retranche ?

Ce sont toujours des hommes qui ajoutent et qui retranchent.

L'épiscope Pie 1 retranche Marcion du Pont et l'Evangile de Luc.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcion

Marion (85-160), venait de Sinope, en Turquie sur la Mer Noire. Il arrivait à Rome avec un scoop, le début de l'Evangile de Luc. Les romains n'en avaient jamais entendu parler.

Marion faisait la différence entre le Dieu Juste de l'Ancien Testament et le Dieu Amour du Nouveau.

L'Episcope Pie l'a condamné. Personne ne sait où et quand est mort marion : il disparut sans laisser de trace. Comme les anges !

 

Irénée retranche les gnostiques et l'Evangile de Judas

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A9n%C3%A9e_de_Lyon

Irénée vient d'Asie Mineure où il est né vers 130. Il vient à Lyon et y devient évêque en 177.

En Asie, on fêtait Pâque le quatorzième jour du premier mois. Ailleurs le dimanche suivant : c'est ce que faisait Irénée. Le pape Victor 1 retranche les asiates qui maintiennent Pâques au quatorzième jour du premier mois. Irénée, usant de son autorité, obtient du pape la liberté du choix pour chaque Eglise. Par contre, il condamne la Gnose, la recherche de la connaissance de Dieu dans les Ecritures. Il le fait dans un livre dont le titre exact est : "Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur".

En théologien reconnu, il retranche, à la fois, la gnose, son collègue Valentin d'Egypte et l'Evangile de Judas. Il reconnaît par contre l'autorité absolue des Ecritures, mais en homme insensé, il retranche des Ecritures celles qu'il juge insensées.

 

Les conciles fondateurs du dogme

Le dogme catholique repose sur les canons de trois conciles convoqués au quatrième siècle :

- Le premier concile de Nicée

- Le concile régional de Laodicée

- Le premier concile de Constantinople.

Les historiens ont étudié le déroulement de ces conciles. Là n'est pas mon propos. L'intérêt n'est pas les conditions des débats, mais leurs conclusions, les canons  qui y furent votés.

 

Le concile de Nicée

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_concile_de_Nic%C3%A9e#Canons_du_Concile  

Le concile de Nicée fut convoqué par l'empereur Constantin en 325.

Les évêques ne réussissaient pas à se mettre d'accord. Constantin menaça les minoritaires. Seuls trois d'entre eux résistèrent à la pression de l'empereur : ils furent excommuniés. Arius est l'un d'eux.

Voici résumés quelques canons du concile :

- Le concile crée la notion de " Confession de foi, ce qui, d'un point de vue sémantique rapproche le mot foi du mot croyance "

- Le concile fixe la date de Pâques : le premier dimanche après la pleine lune de printemps, celle qui suit le 21 mars.

- Le concile crée l'anathème qui est une excommunication permanente.

- Surtout le concile adopte la première confession de foi dont voici le texte intégral.

 « Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c'est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s'est incarné et s'est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Nous croyons aussi au Saint-Esprit. »

Le texte s'arrête là.

 

Le concile de Laodicée

Le concile de Laodicée est un concile régional. Il se tint à Laodicée vers 364 en Phrygie, loin de Rome, et le pape n'est même pas représenté. 

On ignore tout de son histoire, même le nombre des participants. On ne connaît que les canons.

En voici quelques uns :  

 

- Canon 6 : Il "Interdit l'entrée dans les églises aux hérétiques obstinés".

 

- Canon 11 : Il "Défend de donner des responsabilités aux femmes dans l'Eglise et dans les assemblées".

Un petit concile local justifie depuis dix-huit cents ans la politique sexiste de l'Eglise.

Ce n'est pas ce qu'enseigne Jean dans son Apocryphon. Un apocryphe non reconnu ! Il dit :

-« Je suis avec [vous en] tout temps. Je suis [le Père], je suis la Mère, je suis [le F]ils. Je suis celui qui existe éternellement, celui qui est sans souil[lure et sans] mélange. » (Apogryphon 1, 1)

- la Mère, Barbèlô est "manifestation de l'unique pensée du Père"(Apogryphon 1,2)

- "Telle est la puissance parfaite, Barbèlô, l’éon parfait de la gloire glorifiant l’esprit pour l’avoir manifestée. Et le pensant noeîn, elle est sa première-pensée protennoia, sa ressemblance. Elle devint un homme primordial qui est l’esprit virginal : triple mâle à la triple puissance, triple nom, triple engendrement, éon non vieillissant, androgyne sorti de la pré-pensée pronoia de l’esprit." (Apogryphon 1,2)

- "La puissance de la Mère dérobée fut donnée à Adam"qui reçut dans son visage le souffle de l'esprit, c'est à dire l'esprit qui vient de la Mère"(Apogryphon 1, 4) 

- " C’est pourquoi, l’Homme quittera son Père et sa Mère, s’unira à sa femme et ils deviendront, eux deux, une chair unique ». – c’est dire que le conjoint de la Mère sera envoyé et que la déficience de celle-ci sera redressée. – C’est pourquoi Adam la nomma « Mère de tous les Vivants (Apogryphon 1, 4)».

Pour comprendre, il faut la clé.

La clé la voici : L'esprit est mâle et la chair est femelle. Elle est donnée dans un apocryphe. J'ai oublié lequel.

On comprendra le sens de cet Apocryphon quand on aura utilisé cette clé pour comprendre l'Androgyne.

Jésus est le fruit de l'Esprit de Dieu mâle et de la chair femelle de Marie : il est mâle et femelle: il est l'Androgyne, Dieu fait chair. Homme et femme sont tous deux femelles.

Les noces de l'Agneau sont les noces entre l'Agneau esprit mâle et l'humanité charnelle femelle : l'union donne naissance aux anges androgynes.

De même, le Dieu créateur, Esprit mâle se marie à Barbélô-Eve la charnelle femelle et donne naissance à Adam l'androgyne.

Jésus, les anges, Adam et ses descendants sont androgynes.

L'homme n'a aucune supériorité sur la femme.

Mâle et femelle sont des mots qui au ciel n'ont pas de sens : "A la résurrection, en effet, on ne prend ni femme, ni mari ; mais on est comme des anges dans le ciel" (Mt 22, 30).

Les anges n'ont pas de sexe et cela permet de ne pas être choqué par le baiser de l'Ange Jésus donné sur la bouche de l'ange Marie Madeleine que rapporte Philippe dans son Evangile : 

"(55) La Sagesse qu’on appelle « la stérile » est la mère [des] anges et [la] compagne du S[auveur]. [Quant à Ma]rie Ma[de]leine, le S[auveur l’aimait] plus 35 que [tous] les disci[ples et il] l’embrassait sur la [bouche sou]vent. Le reste des [disciples] 64 [ . . ] . . . . . [ . ] . [ . . ] . . ils lui dirent : « Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous ? » Le Sauveur répondit et leur dit {   } « Pourquoi ne vous aimé-je pas 5 comme elle ? "

http://www.naghammadi.org/traductions/textes/evangile_philippe.asp

 

- Canon 35 : "Il  ne faut pas que les chrétiens quittent l'Eglise de Dieu pour aller invoquer les anges et faire des assemblées défendues. Si donc on trouve quelqu'un attaché  à cette idolâtrie, qu'il soit anathème."

C'est la condamnation par l'Eglise des anges et du culte aux anges.

En opposition absolue avec tous les apocryphes pour lesquelles tous les hommes dans l'éon terre deviennent des anges dans l'éon paradis et des étoiles dans l'éon firmament.

 

- Canon 60 : Liste des écritures retenues par l'Eglise, notamment les quatre évangiles canoniques constituant le Nouveau Testament, rejetant ainsi les autres textes dans la catégorie des Apocryphes.

A ce concile, l'Apocalypse de Jean était exclu des livres canoniques !

 

Le concile de Constantinople

Le concile de Constantinople fut convoqué par l'Empereur Théodose en mai 381.

L'histoire du déroulement du concile est l'affaire des professionnels de l'histoire. Ce n'est pas mon propos.

Mais une élection qui se passerait aujourd'hui dans les conditions que connut le concile de Constantinople serait annulée par tous les tribunaux et les résultats considérés comme truqués. On recommencerait les élections.

Seuls les tribunaux de l'Eglise romaine, qu'ils s'appellent "Tribunal suprême de la Signature apostolique", "Rote" ou "Pénitencerie apostolique", refusent d'annuler et de revoir une décision conciliaire au nom de l'anathème voté par un petit concile régional en l'an 364.

Le concile de Constantinople a ajouté ceci au Credo de Nicée :

 "Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.

Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.

J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.

Amen"

Quelle valeur a cet ajout  "Eglise une, sainte, catholique et apostolique" ?

Quelle sanction risquent les votants et ceux qui refusent de recommencer le scrutin ?

Jean répond dans l'Apocalypse :

" Je l'atteste à quiconque entend les paroles de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre prophétique, et si quelqu'un retranche au paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la cité sainte qui sont décrites dans ce livre."(Ap 22, 18-19)

 

Concile ou concordat ?

D'après le Larousse, un concile est une "assemblée d'évêques et de théologiens décidant de questions doctrinales". Un concordat  est "un traité entre le pape et un souverain sur des affaires religieuses.".

A Nicée, l'empereur Constantin convoqua ce que l'Eglise a dénommé le "Concile de Nicée".
A Constantinople, l'empereur Théodose a convoqué ce que l'Eglise a dénommé le "Concile de Constantinople".

Ces conciles ne sont que des concordats, des accords entre le pape et un souverain.

Si l'Eglise ne veut pas revenir sur une décision conciliaire, revenir sur un concordat ne devrait pas lui poser de problème.

Minable artifice pour ne pas perdre la face !

Mais, si cela permettait de faire avancer la connaissance de Dieu !

Quoiqu'il en soit, à Nicée, l'Esprit a rendu possible l'élaboration d'une formulation du Credo, il en a permis une autre à Constantinople, mais c'est bien l'Eglise humaine qui a ajouté au Credo de Nicée : "Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique."

Elle est en infraction avec l'Apocalypse de Jean : " Je l'atteste à quiconque entend les paroles de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre prophétique",(Ap 22, 18).

Selon les principes qu'elle impose à ses fidèles, l'Eglise doit reconnaître ses fautes, en demander le pardon et accepter de réparer avant de recevoir l'absolution.

Il lui faut retrancher ce qu'elle a ajouté.

 

Reconnaître ses fautes et réparer

L'Eglise une sainte catholique et apostolique a ajouté beaucoup au message de Jésus, elle doit se référer  aux seuls enseignements de Jésus dans les Ecritures et non aux commentaires qu'en ont faits les scribes, les docteurs de l'Eglise et les pontifes. Elle doit renoncer à tout ce  qu'elle a ajouté.

Elle doit renoncer à se croire une, sainte, catholique et apostolique.

Elle doit renoncer à ses certitudes.

Elle doit renoncer au monopole du vrai Dieu.

Elle doit renoncer au monopole de la vérité.

Elle doit renoncer au monopole du baptême qui sauve.

Elle doit renoncer au triomphe qu'elle n'aura jamais  au paradis.

Elle doit renoncer à être l'unique  épouse de l'Agneau.

Elle doit renoncer à ses mystères, à ses saints  mystères.

Elle doit renoncer à ses titres :  Eglise triomphante, Père, Monseigneur, Excellence, Eminence, Pontife, Souverain Pontife, Sa Sainteté.

Elle doit renoncer à ses richesses.

Elle doit renoncer à faire payer les messes et à suggérer le montant des frais des enterrements.

Elle doit renoncer à ses indulgences.

Elle doit renoncer à juger.

Elle doit renoncer à ses tribunaux et à ses canons.

Elle doit renoncer à condamner les hérésies et les hérétiques, la Gnose et les anges.

Elle doit renoncer à ses anathèmes.

Elle doit renoncer à excommunier les divorcés.

Elle doit renoncer à tout pouvoir temporel et politique.

Elle doit renoncer à juger la politique des hommes.

Elle doit renoncer à canoniser des hommes. Seul Dieu est Saint.

Elle doit renoncer à demander dans ses prières le salut de ceux qui sont déjà des anges au ciel.

 

L'Eglise doit se convertir, se tourner vers Dieu.

Elle doit revoir sa foi. La  croyance en Dieu ne sauve pas plus que la croyance au diable, C'est la confiance en Dieu qui sauve : c'est Dieu qui déplace les montagnes. Pas la foi de l'Eglise !

Elle doit revoir sa doctrine (cf. art. 230), et son enseignement.

Elle doit revoir la formation de ses prêtres : former n'est pas formater.

Elle doit revoir sa mission et son message.

 

L'Eglise doit chercher la connaissance de Dieu,  la Gnose qu'elle condamne !

Elle doit chercher Dieu là où il se révèle, dans les apocalypses et les Ecritures, même apocryphes. Elle les condamne !

Elle doit chercher la Vérité : elle ne l'a détient pas !

Elle ne doit pas cacher le sens des apocryphes découverts : elle condamne ceux qui le cherchent !

Elle ne doit pas cacher la vérité sur ses prêtres pères : elle ne reconnaît ni leurs femmes, ni leurs enfants ! L'Eglise fait des enfants sans père et sans droit !

Elle ne doit pas faire de différence entre l'homme et la femme : il ne sont ni mâle, ni femelle ; ils sont androgynes, esprit et chair.

 

L'Eglise est légitime, les successeurs de Pierre et des apôtres sont légitimes, ils ont reçu leur légitimité de Jésus lui-même, mais l'Eglise doit accepter, les successeurs de Pierre doivent accepter, d'être de nature humaine et donc faillibles.

 

L'Eglise doit seulement annoncer la Bonne Nouvelle : Dieu est Amour, et son Amour dépasse sa justice.

 

Désarroi ?

De quoi mettre les successeurs des apôtres en plein désarroi ! 

Bien sûr, mais c'est écrit. (cf. art. 320)

Jésus dit dans l'Evangile de Judas :

" Que connaissez-vous de moi ? En vérité je vous le dis : Nulle génération de ceux qui sont parmi vous ne me connaîtra. Lorsque ses disciples entendirent cela, ils se fâchèrent, s'emportèrent et commencèrent à blasphémer dans leur cœur" (Ev Judas 34).

"Ceux que vous avez vus recevant les offrandes à l'autel, voilà qui vous êtes" (Ev Judas 39).

C'était dans un autre éon.

Et Jésus dit dans l'Evangile de Jean : "Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles" (Jn 9, 39).

C'était dans un autre éon.

Aujourd'hui est aussi un autre éon !

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

Partager cet article
Repost0
13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:21

"La descente de Jésus aux enfers" est la suite des "Actes de Pilate"dont voici le lien : http://religions.free.fr/2400_apocryphes/2400_apocryphes/2407_enfers.html

Ce qui pourrait être le chapitre 1 est en réalité le chapitre 17 des Actes de Pilate.

Comme le précédent, il a été écrit en 391 par l'Ange Ananias-Nicodème-Hénok, et il raconte ce qui s'est passé en l'an 33 du calendrier universel (cf. art. 519) 519 - Révision du procès de Jésus par l'ange Pilate .

 

De quoi s'étonner !

Le conseil des juifs rassemblé s'étonne de la Résurrection de Jésus.

Joseph dit : Pourquoi vous étonnez de la résurrection de Jésus ? Elle n'est pas étonnante. Etonnons-nous plutôt qu'il n'ait pas ressuscité seul.  Il a relevé un grand nombre de morts, que beaucoup ont vu à Jérusalem. " (Act Pi 17, 1).

Ceci est le confirmation de l'Evangile de Mathieu : " La terre trembla, les rochers se fendirent ; les tombeaux s'ouvrirent, les corps de nombreux saints défunts ressuscitèrent : sortis des tombeaux, après sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à un grand nombre de gens. (Mt 27, 51-53)

La suite ne figure pas dans les écrits canoniques : "Vous ne les connaissez pas tous. Mais au moins connaissez-vous Syméon qui reçut Jésus dans ses bras et ses deux fils par lui  ressuscités. Nous les avions ensevelis peu avant (Act Pi 17, 1).

Luc enseigne bien à Théophile que le vieillard Siméon a pris Jésus dans ses bras, mais personne n'a jamais dit qu'il avait ressuscité ses deux fils. Nul ne connaît deux fils à Siméon. Nous savons seulement que Siméon est le grand-père de Jésus (cf. art. 272).

Aucun homme ne peut ressusciter un homme. Seul Dieu peut le faire. Syméon représente donc, à la fois, Dieu et le grand-père de Jésus.

Quand la Bible dit : "Jésus, fils de David", cela veut dire que David est un ascendant de Jésus, et non pas son père direct. Syméon est un ascendant de Jésus, dans le cas présent le grand-père, et il a porté Jésus dans ses bras.  Luc le confirme dans son évangile canonique (Lc 2, 25). Syméon est aussi Dieu le Père  qui a ressuscité Jésus, son Fils.

Les juifs ont enseveli Jésus peu avant et savent son  tombeau ouvert et vide. L'un des ressuscités est donc Jésus et il est vivant. 

Ces remarques permettent de comprendre la suite du texte :

"Aujourd'hui, on peut voir leurs tombes ouvertes et vides. Eux-mêmes sont vivants et habitent Arimathie. Ils envoyèrent  de leurs gens pour vérifier que les tombes étaient bien ouvertes et vides. Joseph reprit : Allons à Arimathie ; nous les rencontrerons. (Act Pi 17,1)

La tombe du premier ressuscité est celle de Jésus ; celle du deuxième est à Arimathie où les enquéteurs pourront découvrir un tombeau vide et les deux ressuscités vivants. C'est ainsi qu'il faut comprendre la suite.

 

Résultats de l'enquête

"Alors les grand-prêtres, Anne, Caïphe, Joseph, Nicodème, Gamaliel et les autres se levèrent et se rendirent à Arimathie ; Ils les trouvèrent, comme Joseph l'avait dit … Ils reprirent avec eux la route de Jérusalem et les firent entrer dans la synagogue dont ils fermèrent les portes avec soin. Puis les grands-prêtres leur mis en main l'Ancien Testament des juifs et leur dirent : Nous aimerions qu'après avoir prêté serment par le Dieu d'Israël et d'Adonaï, vous nous disiez la vérité. (id 17,2)

Adonaï veut dire "bon juge" c'est une façon de nommer Dieu dont on ne doit pas prononcer le nom (Wikipédia).

Le nom des ressuscités n'est pas donné, mais nous connaissons le premier, Jésus.  Et il est facile à deviner le nom du second puisqu'il est dit au verset suivant : "Donnez-nous du papier, de l'encre et une plume".

Le deuxième ressuscité est le scribe Hénok.

Ainsi, Jésus et Hénok, enfermés dans la synagogue jurent de dire la vérité.

Le récit qui suit est Vérité : Parole de Dieu !

 

Aux enfers

"Seigneur Jésus, résurrection et vie du monde, permets-nous de raconter ta résurrection et les merveilles que tu as accomplis en enfer. Nous y étions avec tous ceux qui se sont endormis depuis l'origine. A minuit une lumière aussi vive que le soleil perça les ténèbres. Nous fûmes illuminés et pouvions nous voir les uns les autres." (Act Pi 18, 1)

Jésus et Hénok étaient aux enfers avec tous les morts de tous les temps ; ils racontent à la fois la résurrection de Jésus et sa descente aux enfers. A minuit, après les ténêbres, ils furent illuminés par une lumière que la suite décrit : "Cette lumière provient de la grande lumière" (Act de Pi 18,1). Cette lumière créée vient de la Lumière créatrice (cf. art. 211).

Le prophète Isaïe était aussi aux enfers. Il s'écria : "C'est la lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Je l'avais annoncé de mon vivant par ces mots : Terre de Zabulon, terre de Nephtali, le peuple assis dans les ténèbres a vu une grande lumière."( Act Pi 18, 1). C'est effectivement le texte du livre canonique (Es 60, 19).

De même Jean dit : "J'ai aplani les chemins du Fils de Dieu … J'ai dit au peuple : Voici l'Agneau de Dieu… je l'ai baptisé. (Act Pi 18, 2). C'est aussi ce qui est dit dans le canonique Evangile de Jean ( Jn 1, 29-34). Et Jean d'ajouter :  Il m'a envoyé … vous annoncer que le Fils unique viendrait ici afin que quiconque croit en lui soit sauvé … Voici les derniers jours où vous pouvez vous repentir… Après il sera trop tard." (Act Pi 18,2).

 

Témoignage de Seth

A la demande d'Adam, Seth, son fils,  parla : "Prophètes et patriarches, écoutez. Mon père Adam, sentant venir sa fin, m'envoya tout près des portes du paradis ; je devais prier Dieu de me conduire par la main d'un ange à la l'arbre de la miséricorde, et me laisser récolter de son huile pour en oindre mon père, et lui rendre ainsi ses forces (Act Pi 19).

Pour redonner des forces au mortel Adam, son fils devait récolter l'huile de l'arbre de vie où un ange devait le conduire. La réponse de Dieu est importante.

 

Pas d'onction avant le baptême de la croix

"Non, tu n'obtiendras rien aujourd'hui… Dis à ton père qu'il faut d'abord que cinq mille cinq cents ans s'écoulent à compter de la création du monde. Alors le Fils unique de Dieu descendra sur terre, en se faisant homme, et il oindra ton père de cette huile et le ressuscitera." (id 19)

Seth, le fils de l'homme Adam, n'obtiendra rien avant que Jésus, le Fils de Dieu, ne descende sur terre pour devenir le "Fils de l'homme". Alors seulement après 5500 ans l'homme Adam, père du fils de l'homme Seth-Jésus pourra sauver Adam, le père des hommes.

"Dans l'eau et l'Esprit saint il le lavera, lui et ses descendants. Alors, il sera guéri de toute langueur. Mais aujourd'hui, c'est impossible." (id, 19)

Par le baptême dans l'Esprit, où Jésus sera plongé, le baptême de la croix, l'homme sera lavé. Alors tout deviendra possible. "En entendant ces mots, patriarches et prophètes frémirent d'allégresse".

 

Satan et Hadès

"Tandis qu'ils se réjouissaient tous à la fois, Satan, l'héritier des ténèbres, survint et dit à Hadès… "( Act Pi 20, 1)

Satan est l'héritier des ténèbres, celui qui ne recevra jamais la lumière.

Hadès est un dieu de la mythologie grecque, frère de Zeus. Il règne sur les enfers. (Wikipédia)

Satan dit à Hadès : "Un juif, nommé Jésus, se fait appeler fils de Dieu. Ce n'est qu'un homme. Les juifs l'ont crucifié, je les ai bien aidés ! Maintenant qu'il est mort, prépare lui ici  de solides entraves" (Act de Pi 20, 1).

Jésus n'est qu'un homme. Il est mort et va venir au séjour des morts : il faudra l'attacher solidement. Et Satan ajoute : "Il m'a causé beaucoup d'ennuis au temps où il vivait… Quand il rencontrait mes sujets, il les chassait", et les malades, il les guérissait, "et ceux qui étaient prêts pour la tombe… "il les ressuscitait."(id)  

Dans l'échange qui suit, le dieu Hadès met en garde le démon Satan : Jésus a ressuscité Lazare et Lazare s'est échappé du séjour des morts, Alors Hadès conclut : "Je soupçonne qu'il ne vient ici que pour sauver tous les pécheurs que sont mes morts. Je te le répète, par notre royaume de ténèbres, si tu le fais descendre, il ne restera chez nous plus un seul trépassé en mon pouvoir (Act Pi 20, 2).

 

Le combat entre Dieu et Satan

"Elevez vos frontons, princes. Elevez-vous, portes éternelles, et le roi de gloire entrera. A ces mots, Hadès dit à Satan : Va-t-en, si tu es vaillant, et livre-lui bataille… Car s'il descend chez nous, il deviendra notre maître" (Act de Pi 21, 1)

Alors David rappela avoir dit : "Princes, élevez vos frontons". C'est le psaume 24.

Isaïe rappela avoir dit : " Où est , mort ton aiguillon ? Où enfer, ta Victoire? C'est Esaïe 25, 8.

Ensuite, "Le roi de Gloire entra, sous l'aspect d'un homme, et les ténèbres de l'enfer devinrent éblouissantes" (Act de Pi 21, 3). Le roi du Royaume Esprit entra sous l'aspect d'un homme. Ce n'était pas un homme, mais il en avait l'aspect : c'était un ange.

 

La victoire par la croix

Le dieu Hadès reconnut immédiatement sa défaite et l'attribua à la croix (Act de Pi 22, 1).

"Alors le roi de gloire empoigna... Satan, et… le donnant à Hadès, il dit : Prends-le et surveille-le étroitement jusqu'à mon retour." (Act de Pi 22, 2)

Hadès dit alors à Satan : "Tous ceux que tu avais gagnés par le bois de la connaissance, la croix te les a repris… pourquoi as-tu cherché à faire choir dans les ténèbres un homme qui t'a enlevé tous ceux qui, depuis les origines étaient morts ? ( Act de Pi 23)"

On retrouve là les hommes et les géants dont les corps furent engloutis par le déluge tandis que leurs esprits rejoignaient les enfers.

C'est ce que rappelle Pierre  dans sa première épître : C'est alors qu'il est allé prêché même aux esprits en prison, aux rebelles d'autrefois, quand se prolongeait la patience de Dieu  aux jours où Noé construisait l'arche…" (1 P 3, 19-20).

Le roi de gloire entra alors, saisit Adam  et le ressuscita ; Il se tourna vers les autres et dit : "Venez avec moi, vous tous qui devez votre mort au bois que celui-ci a touché. Car voici : je vous relève tous par le bois de la croix !" (Act Pi 24, 1)

L'arbre de la connaissance entraîna la mort des hommes ; l'arbre de vie, la croix, relève tous les morts pour en faire des anges (cf. art. 261).

 

Hénok et Elie enlevés au ciel

Le Seigneur emmena Adam au paradis et "le confia à l'archange Michel" (Act Pi 25).

L'archange Michel est bien l'ange qu'est devenu Pierre en mourant : il garde la porte du ciel dont il a reçu les clés.

Deux vieillards se présentent devant eux, Hénok et Elie. Ayant tous les deux été enlevés de terre directement au ciel, ils n'eurent pas à séjourner au royaume d'Hadès. Ils disent : "Nous devons vivre jusqu'à la consommation des temps. Alors, nous serons envoyés par Dieu nous battre contre l'Antéchrist ; il nous tuera ; après trois jours, nous ressusciterons  et une nuée nous enlèvera  et nous déposera aux pieds de Dieu" (Act Pi 25)

Phrase qu'il faut décoder en donnant les différents noms de ces anges Hénok et Elie, et en identifiant l'antichrist.

L'antichrist est Hérode qui tua les deux larrons qui sont des hommes devenus en mourant des anges qui portent ici le nom d'Hénok et d'Elie. Ils ressuscitèrent après trois jours et furent enlevés au ciel dans la nuée en même temps que Jésus le jours de son Ascension comme des anges devenus invisibles.

Elucubration sans preuve ! Bien sûr !

Non, Parole de Dieu ! Si les astrophysiciens se décident a établir la véracité des apocryphes.

 

Les doubles jumeaux

"Voilà ce que nous avons vu et entendu, nous les deux frères jumeaux, envoyés par l'archange Michel pour prêcher la résurrection du Seigneur, avant d'aller dans le Jourdain recevoir le baptême. Nous y fûmes, et l'on nous donna le baptême en même temps qu'aux autres ressuscités. Puis nous nous rendîmes à Jérusalem et nous accomplîmes la pâque de la résurrection. " (Act Pi 27)

Encore un texte à décoder avec soin !

Celui qui vient de parler est le "bon larron". Il vient de raconter comment sur la croix il eut confiance en Jésus, et comment il arriva au ciel sans passer par l'Hadès (Act Pi 26). Les deux jumeaux sont les larrons.

Ceux qui ont parlé dans tout le livre de la descente de Jésus aux enfers sont Jésus et Hénok que nous savons être le Verbe et l'Esprit de Dieu incarnés (cf. art. 516). Jésus et Hénok sont donc les Dieux jumeaux qui procèdent de Dieu, le Père.

Ceci est la clé pour comprendre le baptême de l'Ange Jésus, le Verbe, par l'Ange Jean-Hénok dans le Jourdain. Trois ans et demi après, comme des anges qui vivent hors du temps, Jésus et Hénok  se déplacèrent à Jérusalem pour la "Pâque de la Résurrection".

Alors, au Golgotha, les deux larrons sont les jumeaux, Hénok et Jésus.

Mais les jumeaux sont aussi l'Ange Jésus en croix  et l'Ange Jean-Hénok au pied de la croix.

 

Parole de Dieu ou illuminations d'un illuminé ?

Comme il est normal de se poser la question !

Les astronomes, avec leurs calculettes et leur lunettes, diront un jour, la confiance qu'il est raisonnable d'accorder aux apocryphes et à leurs codes.

 

Ancien et Nouveau Testament

"Quand ils eurent fini d'écrire et fermer leurs cahiers, ils en donnèrent la moitié au grand-prêtre et l'autre moitié à Joseph et à Nicodème." Act Pi 27)

Ceux qui parlent sont Jésus et le scribe Hénok présentés au début de ce livre (cf. plus haut). Ils séparent la Bible qu'ils viennent d'écrire en deux : Ancien Testament d'une part ,et Nouveau d'autre part. "Ils donnent l'Ancien au grand-prêtre et le Nouveau à Joseph et à Nicodème. Et aussitôt, ils devinrent invisibles, pour la gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ" (Act. 27).

Comme des anges, ils rejoignent la gloire de Dieu qu'a décrite Ezéchiel (Ez 1,1 et suiv.), pour le festin des noces de l'Agneau (cf. art. 515).

 

A quoi bon ?

Pourquoi tous ces codes, et tous ces anges qui changent sans cesse de nom ? A quoi ça sert ?

Cela ne sert à rien, mais cela change tout.

L'important n'est pas le messager ; l'important n'est pas le code du message ni le nom des anges. L'important est le message lui-même ; l'important est de bien comprendre le message.

Ici, il y a révision du procès de Jésus et révision du message.

Réviser un procès, c'est reconnaître innocent celui que la justice avait condamné.

Depuis vingt siècles, les hommes cherchent le coupable de la mort de Jésus. Tour à tour, ils ont accusé Pilate le lâche, Judas le traître, le peuple juif déicide, les seuls chefs des juifs et les pécheurs de tous les temps.

Réviser le procès de Jésus, c'est  disculper tous les accusés.

Pilate n'est pas un lâche, Judas n'est pas un traître, les juifs ne sont pas des déicides, les grands-prêtres et les membres du conseil sont innocents et les pécheurs ne font pas couler le sang de Jésus.

Jésus est mort par amour des hommes, parce qu'il voulait aimer les hommes et en être aimé librement.

Dieu a créé l'homme libre, mais imparfait. Imparfait, l'homme a péché et s'est perdu ; il s'est éloigné de Dieu ; il ne le connaît plus ; il ne le reconnaît plus.

Cela explique tout : le péché, la haine, la guerre la misère et le reste.

Tout ceci veut dire que le message que transmettent tous les hommes est à reconsidérer. Toutes les disciplines, toutes les philosophies, toutes les religions doivent revoir leur enseignement.

Cela veut dire que l'Eglise romaine, l'Eglise des successeurs de Pierre, doit revoir ce qu'elle enseigne ; elle doit, la première, revoir ses certitudes et rouvrir le procès des apocryphes qui viennent d'être redécouverts.

Vaste programme ! 

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

Partager cet article
Repost0
13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 06:37

 

Comme tous les hommes, Pilate en mourant est devenu un ange (cf. art. 241). C'est la clé de lecture pour l'Apocryphe "Les actes de Pilate".

 

Les Actes de Pilate

L'apocryphe "Les actes de Pilate" encore appelé " L'Evangile de Nicodème", est suivi d'un autre apocryphe appelé "La descente de Jésus aux enfers". 

Pour les consulter voici le lien :

http://religions.free.fr/2400_apocryphes/2400_apocryphes/2406_pilate.html

Présentation de l'auteur par lui-même

" Je suis Ananias"( Act Pi , prologue)

Le Livre de Tobit et celui de Daniel ont dévoilé l'identité d'Ananias.

Dans le livre de Tobit, l'ange Raphaël se fait connaître sous le nom d'Azarias et dit à Tobias : "Je suis Azarias,  fils d'Ananias le grand"(Tb 5,14).

Dans le livre de Daniel, les quatre compagnons ont pour nom : " Daniel, Hananya, Mishaël et Azarya" (Dn 1, 6). Azarias et Ananias sont tous deux des compagnons de Daniel. Le quatrième est Michel. Les trois archanges reconnus sont les trois compagnons de Daniel. Daniel, leur égal est aussi un archange.

Ils sont donc quatre des sept anges qui se tiennent devant le Seigneur. Azarias l'a dit : "Je suis Raphaël, l'un des sept anges qui se tiennent devant la gloire du Seigneur et pénètrent en sa présence".

Les articles 246 et 247 ont pour titre : " Les  sept anges de premier rang" et " le nom du septième ange est mystérieux". Aujourd'hui les livres de Tobit, de Daniel et l'Apocalypse donnent le nom des six anges de premiers rangs. Ils donnent aussi le mystérieux nom du septième : Jésus.

Dans l'Apocalypse, les sept coupes de la colère de Dieu sont portées par sept anges ( Ap 16, 1). Ces sept anges n'en sont qu'un : l'Ange du Seigneur, Jésus ; il porte les sept coupes de la colère de Dieu (cf. art. 511). Tous les anges qui entourent la gloire de Dieu  (Ez 1, 1) sont un seul et même ange en Jésus.

Le vendredi du quatorzième jour du premier mois de l'an 33, jésus a abandonné son corps sur la croix et son Esprit a épousé l'humanité ;  il a fait de l'humanité la reine du festin ; tous les hommes sont les anges qui entourent le trône du Royaume (cf.art. 414).

Aujourd'hui, les livres de Tobit, de Daniel, d'Ezéchiel prennent une nouvelle dimension. Ils sont tous canoniques. Pourquoi les exégètes leur ont-ils donné un autre sens ? Si ambigu ? 

C'est simple : ils n'ont  pas découvert la clé de lecture de l'Apocalypse, cachée dans les apocryphes. En condamnant les apocryphes, les Eglises ne peuvent comprendre que médiocrement la Bible canonique.

 

Ananias est Flavius Josèphe et Hénok

" Je suis Ananias, garde du corps, de rang prétorien, et jurisconsulte. J'ai connu notre Seigneur Jésus-Christ par les divines Écritures et je me suis converti. Et j'ai reçu l'honneur du saint baptême. Je me suis mis en quête des mémoires qui avaient été faits, à l'époque, sur notre Seigneur Jésus-Christ. Des Juifs les avaient consignés sous Ponce Pilate. J'ai donc retrouvé ces documents en langue hébraïque, et selon la volonté de Dieu je les ai traduits en grec, pour les diffuser parmi tous ceux qui invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ."(Act Pi  début du Prologue) 

Un historien, Flavius Josèphe, a écrit son autobiographie. C'est un volumineux document que je découvre aujourd'hui-même où je commence l'article qui sera publié vendredi matin.

En le survolant, j'ai ressenti des picotements tantôt à main droite, tantôt à main gauche (cf. mon truc art, 518 et 423). Je dirai seulement le peu que j'ai compris.

 Ananias est Flavius Josèphe. Au verset 193 et 194 de son autobiographique, il est à la fois, l'historien auteur de son autobiographie,  "Ananus, Ananas" (versets 193,194) et Ananias ( verset 290). Il renvoie au livre qu'il écrivit sur la "Guerre des juifs"pour expliquer son comportement et l'hypocrisie des responsables juifs pour l'accuser de trahir le peuple juifs alors que ce sont eux qui l'ont trahi.

Les Actes de Pilate sont écrits par l'historien Flavius Joseph, en réalité "l'un des sept anges qui se tiennent devant la gloire du Seigneur et pénètrent en sa présence".

Flavius Josèphe est Hénok.

 

L'an 391

"Sous notre empereur Flavius Théodose, an 17 de son règne et an 5 de celui de Flavius Valentin, en la neuvième indiction Vous qui lirez cet ouvrage ou en ferez des copies, ne m'oubliez pas et priez afin que Dieu … pardonne les péchés que j'ai commis devant sa face. Paix à ceux qui lisent, à ceux qui écoutent et à leurs familles, amen !

Voici la date précise où Pilate a écrit ses actes : an 17 du règne de Flavius Théodose qui se trouve être aussi l'an 5 du règne de Flavius Valentin.

Une question se pose : deux rois  peuvent-ils régner en même temps ? 

La réponse est donnée par Wikipédia.

"Théodose Ier, en latin Flavius Theodosius, aussi nommé Théodose le Grand, né en 347 et mort le 17 janvier 395, fut empereur romain de 379 à 395 (fêté le 17 janvier). Il était le fils de Théodose l'Ancien. Il fut le dernier à régner sur l'Empire romain unifié".(Wikipédia)

L'an 17 est donc en calendrier grégorien l'an 379 + 17 soit 396 de notre ère.

Flavius Valentin n'est connu que dans les actes de Pilates, mais l'an 5 de son règne est 396. Il a commencé à régner en 396 - 5 soit 391.

391 est l'année de l'édit de Thessalonique qui fait de la religion chrétienne la religion d'état ; c'est l'année de l'édit de Théodose qui interdit en orient les sacrifices païens ; cet édit transforme les temples païens en églises.

391 est aussi l'année où Théodose rétablit le royaume de Valentinien 2 en occident. (Wikipedia 391)

Voilà qui est clair et cohérent : Flavius Josèphe a écrit les actes de Pilate en 391.

 

La neuvième indiction

Les acte précisent : "En la neuvième indiction"

Ignorant ce qu'est une indicion, j'ai demandé à Wikipédia. Voici quelques extraits de sa réponse : "L’indiction romaine… correspond à une imposition en nature… à une période d'actualisation des bases fiscales, fixée à 15 ans." A partir de 312, l’empereur Constantin Ier rendit obligatoire la mention de l'année de l’indiction, c’est-à-dire le numéro d'ordre de l’année dans le cycle, pour qu’un acte juridique soit valide, créant un référencement des dates… L'indiction commençait toutefois au 1er septembre, à la différence de l'année consulaire.. (Wikipédia)

La neuvième indiction nous amène donc en l'an 312 + (9 x 16) soit en l'an 456 de notre ère, en calendrier julien.

Nous sommes loin de 391. Pourquoi ?

 

Calendes d'Avril et Olympiades

Les actes continuent : "La quinzième année du règne de Tibère César, empereur des Romains, Hérode étant roi de Galilée depuis dix-huit ans ; et le huitième jour des calendes d'avril, soit le vingt-cinq mars, sous le consulat de Rufus et Rubellion ; en la quatrième année de la deux cent deuxième olympiade, Joseph Caïphe étant grand prêtre des Juifs, Nicodème rapporta tous les événements survenus après le crucifiement et la passion du Seigneur, et il les fit connaître aux grands prêtres et aux autres Juifs. Le même homme laissa un texte, écrit en hébreu. (Prologue Act Pilate suite)

Encore des dates précises.

- La première : l'an 15 du règne de Tibère. Tibère a été empereur de 14 à 37 en calendrier Julien. L'an 15 est donc 15 + 14 soit l'an 29 de notre ère. Approximativement la période de la crucifixion !

L'ange Pilate raconte donc en 391 ce qui s'est passé au procès de Jésus qu'il a présidé trois siècles plutôt.

Rien d'étonnant : Pilate est un ange ; il apparaît et disparaît sans tenir compte du temps des hommes.

- La deuxième :  Hérode roi de Galilée depuis 18 ans.

La mort de Jésus se situe pendant le règne d'Hérode Antipas (21 av. J.-C. - 39 ap. J.-C.) (Wikipédia).

Nous sommes donc en l'an - 21 + 18 soit - 3, trois ans avant la naissance supposée de J.C. en calendrier grégorien.

Très loin de 391 ! Pourquoi ?

- La troisième : le huitième jour des calendes d'Avril soit le 25 mars sous le consulat de Rufus  et Rubellion.

Louis goguillon, le spécialiste des calendriers, dit :  Les calendes : " c'était le premier jour du mois. Son nom viendrait de Calare (proclamer) parce que c'est ce jour là que les dates importantes étaient annoncées."

On part des calendes et on revient en arrière. Le huitième jour avant le premier avril se situe donc en mars. mais le jour dépend de la longueur du mois d'Avril. Bien malin qui précisera quel est le huitième jour qui précède le premier avril. En effet, dans le calendrier romain il y a  des mois et jours intercalaires pour respecter les saisons. 

Personne ne sait à partir de quand ont été établis ces intercalaires ; personne non plus ne sait la longueur ni le nombre ni le rythme de ces intercalaires.

Nous retiendrons seulement que les actes ont été écrits un 25 mars.

En effet la précision suivante sur les consulats sont troublantes. Il y a bien eu une consul du nom de Rufus, mais en 221 av J.C. (Wikipédia). Seuls les actes de Pilate connaissent le consul Rubullion. - 221 est très loin de +391.  Pourquoi ?

- La quatrième  : "la quatrième année de la deux cent deuxième olympiade, Joseph Caïphe étant grand-prêtre".

Les olympiades sont des périodes de quatre ans. La première eut lieu en 776 av J.C. (Wikipédia)

Nous sommes  donc en  -776 + (202 x 4) + 4 soit en (-776 + 808 ) + 4 soit en l'an 108 de notre ère en calendrier grégorien. Encore très loin de 391. Pourquoi ?


Le pourquoi

Les deux protagonistes du procès de Jésus sont Jésus et Pilate. En l'an 33, le treizième jour du premier mois, en  calendrier universel, Ponce Pilate jugea Jésus. Les Evangiles ne le disent pas : c'est Tacite qui le dit.

Néron mit le feu à Rome et pour apaiser le peuple, il sacrifia des chrétiens et Tacite dit : "Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus." (Annales, Livre XV, sec. 44)

Seul l'historien Tacite connaît "Pontius Pilatus".

Les apocryphes sont souvent codés et les noms le sont aussi.

 

Il suffit de connaître le code pour comprendre que Pilate devenu un ange en mourant est revenu sur terre pour donner des précisions sur ce procès.

Il faudra donc prendre le temps de vérifier le nom du préfet, du gouverneur ou du procurateur de la Judée pour les années - 3, -221 , + 108. En effet, vers +45, Claude fit de la Judée une simple province et les fonctions de gouverneur, préfet et procurateur ne sont pas les mêmes.

Ces recherches permettront de connaître le pourquoi. Peut-être un apocryphe dira-t-il un jour les différents noms donnés à Pilate en - 221 en - 3, en + 108 ? 

Quand il y a contradiction dans les Ecritures, il y a toujours du neuf à découvrir.  Pour le moment, nous avons déjà une certitude. En 391, l'ange Pilate a écrit "les actes de Pilate". Et l'ange a donné de nombreuses précisions sur le procès de Jésus que l'homme présida en l'an 33, trois cents ans et plus auparavant.


Le neuf dans le procès de Jésus

Rien dans l'Evangile de Nicodème n'est en contradiction avec les récits du procès faits par les évangélistes. Mais il y a beaucoup d'apport que découvriront petit à petit les scribes et les exégètes.

Je ne peux aujourd'hui dire que ce que j'ai compris.

 

Quelques détails

Les prosélytes" sont des gens d'origine grecque, maintenant convertis au judaïsme" (Act Pi 2, 4). Cela change le sens du prosélytisme.

La Vérité sur la terre n'est pas celle du ciel. "Qu'est-ce que la Vérité ? demanda Pilate. La vérité est du ciel répondit Jésus. Pilate reprit : Et sur terre, il n'y a as de vérité ? Jésus dit à Pilate : Tu vois comment les maîtres du pouvoir sur terre jugent ceux qui disent la vérité ! " ( Act Pi 2, 3). C'est encore d'actualité !

 La femme hémorroïsse s'appelle Bérénice (Act Pi 8, 7)

Le bon larron s'appelle Dysmas et le mauvais Gestas (Act Pi 10, 10 )

Pilate ne condamna pas Jésus par lâcheté, mais pour que se réalisent les Ecritures (Act Pi 4, 2).

 

L'éclipse totale de soleil  de minuit le quatorzième jour du premier mois de l'an 33

"C'était environ la sixième heure et l'obscurité se fit sur la terre jusqu'à la neuvième heure, le soleil s'étant éclipsé."(Act de Pi 11, 1)

En calendrier universel, la première heure d'un jour est la dix-huitième de la veille en calendrier julien ou grégorien.

L'obscurité se fit sur terre entre la neuvième et la sixième heure, c'est à dire entre minuit et trois heures du matin.

La nuit, il fait nuit et l'obscurité ne peut venir la nuit !

Si ! Le jour de la pleine lune.

Voici un signe venu du ciel pour tous les astronomes. A eux de déterminer avec leurs calculettes le quatorzième jour du premier mois de l'an 33, et de vérifier dans leurs lunettes, la phase de la lune, la position du soleil et de la lune cette nuit-là entre minuit et trois heures du matin. S'ils acceptent de le faire, ils apporteront une preuve irréfutable de la véracité des apocryphes. Ceux qui sont sûrs de leur savoir diront-ils alors comme les juifs de mauvaise foi : "Nous en avons l'habitude" ? (Act de Pi 11, 2)

 

Un fait nouveau

Les juifs exaspérés se saisirent de Joseph d'Arimathie ; ils l'enfermèrent dans un maison sans fenêtre sous bonne garde. Quand il le convoquèrent après le sabbat, la maison était vide. Tout comme le tombeau de Jésus.

Les juifs cherchaient Jésus que les disciples auraient enlevés. Il ne le trouvèrent pas, mais trouvèrent Joseph revenu à Amathie.

Joseph témoigna alors devant le conseil des juifs. Son témoignage est de première importance :

"Vous m'avez enfermé le vendredi vers la dixième heure, et je suis resté là tout le sabbat. Mais à minuit", Jésus lui apparut… l'emmena dans son tombeau vide et l'accompagna jusque chez lui à Arimathie lui disant : "Tu ne sortiras pas de chez toi avant quarante jours, Car voici que je vais rejoindre mes frères en Galilée."  

(Act Pi 5,6)

Le conseil des juifs, entendant ce témoignage fut troublé et sentit la colère de Dieu s'abattre sur lui. Il convoqua deux autres témoins : Lévi, un docteur disciple de Syméon, et Syméon lui-même. Syméon déclara avoir tenu l'enfant Jésus  dans ses bras et dit : " Maintenant, tu peux laisser aller ton serviteur ton serviteur…"(Act Pi 16, 2). J'ai compris que Lévi est le Père de Syméon, alias Joseph le père putatif de Jésus, comme le confirme la généalogie établie par Luc (Lc 3, 23-24).

 

Pourquoi le second titre : Evangile de Nicodème ?

La réponse est dans les trois premiers mots du prologue de l'apocryphe : "Je suis Ananias".

L'auteur des actes de Pilate n'est pas Pilate. L'auteur est l'ange Ananias-Nicodème-Hénok ; l'auteur est l'Esprit incarné de Dieu. C'est la clé de lecture des actes de Pilate.

Dans cet apocryphe, Nicodème répète à Pilate ce qu'il avait dit au juifs : "Si les prodiges qu'il accomplit viennent de Dieu, ils demeureront… Libérez cet homme, il ne mérite pas la mort. (Act Pi 5, 1).

Lors du procès de Jésus le peuple est divisé entre les partisans du conseil qui veulent la mort et les témoins de tous les bienfaits de Jésus. Nicodème est leur chef. Il le déclare innocent mais ne réclame pas sa libération (Act Pi 9, 1).

Après la mort de Jésus, tous ses défenseurs se cachèrent sauf Nicodème qui se rendit à la synagogue où il eut une altercation avec le conseil (Act Pi 12, 1). Mais à la fin, Nicodème est le réconciliateur du peuple et du conseil des juifs. Il invite tout le monde chez lui pour un grand festin (Act Pi 15, 6), et dit à Anne, Caïphe, aux prêtres et aux lévites : "Debout ! remettez-vous sur vos pieds et prenez courage"(Act Pi 16, 1)

 

La clé cachée dans le livre d'Aggée

Les Actes de  Pilate se terminent par le témoignage de trois hommes : ils ont assisté à la montée de Jésus au ciel et rappellent la montée au ciel d'Elie, d'Hénok, et de Moïse dont le corps ne fut jamais retrouvé.

Ce témoignage décida le conseil à rechercher le corps de Jésus qu'avaient, selon eux, enlevé ses disciples.

L'un des trois hommes se nomme Aggée. Comme le prophète !

Cet Aggée est la clé de lecture du livre d'Aggée. Une fois encore la clé de lecture d'un livre canonique se trouve dans un apocryphe.

Les dates du livre d'Aggée sont particulièrement précises. Le Seigneur s'adressa à lui par trois fois :

- la première, "L'an 2 du règne de Darius,  le sixième mois le premier jour du mois " ( Ag 1,1). Le Seigneur dit : "Rebâtissez ma maison" (id 8). Alors, "l'esprit de Zorobabel… et l'esprit de Josué se mirent à l'œuvre… le vingt quatre du sixième mois (id 14-15). Zorobabel et Josué sont bien Hénok et Jésus incarnés.

- la deuxième, "le septième mois le vingt du mois ( Ag 2, 1). Le Seigneur dit : "Au travail, car je suis avec vous… La gloire dernière de cette maison dépassera la première … et dans ce lieu j'établirai la paix." (Ag 2, 4-9)

- la troisième, " le vingt quatre du neuvième mois (2, 10). Le Seigneur pose indirectement deux questions aux prêtres :

. 1 Ce qui touche la viande sanctifiée est-il sanctifié ? Réponse : Non.

. 2 Ce que touche un homme qui a touché un mort est-il impur ? Réponse : Oui

 Le Seigneur dit alors : "Tel est ce peuple… Tel est l'ouvrage de leurs mains, et ce qu'ils offrent est impur" (Ag 2, 14).

Voici le sens de ce verset. En faisant au Père, l'offrande du Fils mort sur la croix, les prêtres aujourd'hui font une offrande impure. Ce n'est pas un corps mort qu'il faut offrir, à la messe, mais l'Esprit vivant et glorieux de l'Agneau qui rejoint le Père et  fait de l'humanité son épouse et la reine du Royaume (cf. art. 515). Aggée ajoute  en effet : "Soyez bien attentifs dès aujourd'hui et pour l'avenir" (Ag 2, 18). L'avenir en l'an 2 du Règne de Darius (522-486), c'est le Nouveau Testament, c'est ce qu'ont fait les successeurs de Pierre, les conciles et les messes de Pie X et de Vatican II. La suite du verset le prouve : "Soyez bien attentifs dès aujourd'hui et pour l'avenir, à partir du vingt quatre du neuvième mois - depuis le jour où fut fondé le temple du Seigneur, soyez attentifs ( Ag 2,18)

Cet appel à l'attention est une invite à chercher "le jour où fut fondé le temple du Seigneur".

Il est donné dans le Livre des Rois.

 

La clé  est cachée dans la premier livre des rois

"La quatre cent quatre-vingtième année après la sortie des fils d'Israël hors du pays d'Egypte, la quatrième année du règne de Salomon sur Israël, le mois de Ziw qui est le deuxième mois, il bâtit la maison du Seigneur." (1 R 6, 1)

La construction du temple eut lieu au mois de Ziw qui est le deuxième. C'est le point de départ que nous cherchons. Le jour où fut fondé le temple est le jour de la naissance de Jésus, le jour où le verbe reçut le corps de chair dont parle Jean : " Lui, parlait du temple de son corps " (Jn 2, 21)

424 ans après la sortie d'Egypte, naquit Jésus.

Les forts en math et les astrophysiciens doivent en déterminer l'année, le jour et l'heure. Nous attendons leur verdict (cf.art 420).

Mais le Livre des Rois apporte une précision aux historiens et à ceux qui élaborent les  calendriers. En calendrier universel, le temple a été bâti 424 ans après la sortie d'Egypte, le 24 du onzième mois ( 9+2) en calendrier universel, donc d'une année qui commence à l'équinoxe d'automne.

 

La Descente de Jésus aux enfers

Les "Actes de Pilate" ou "Evangile de Nicodème" sont suivis de la "Descente de Jésus aux enfers".

Ce livre vaut, lui aussi, un article entier.

Alors, j'enchaîne.

 

Le laboureur te salue.

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 07:58

 

 

Hénok m’a fait cliquer sur : www.naghammadi.org/.../ogdoade_enneade.asp

 

 

L'Ennéade et les mythologies grecque et Romaine

 

Ennéade !  Comment ne pas faire le rapprochement avec Enéide ?

 

Un rapide coup d’œil suffit pour constater qu’il est question d’un dialogue entre Hermès et son fils et d’en   trouver le code : Hermès est Hénok, et son fils est Mathusalem.

 

Immédiatement, j’ai pensé à la conversation d’Hénok, envoyé vers son fils Mathusalem sur terre pour l’instruire (cf. Livre d’Enoch) Hénok est Hermes, à la fois l’auteur de l’Ennéade, et Hermès qui parle avec son fils.

 

Hénok est, à la fois l’auteur de l’Ennéade et de l’Enéide.

 

Problème ! L’auteur de l’Ennéade peut être est Homer-Hénok-Hermès, mais l’auteur de l’Enéide est sûrement Virgile.

 

Réponse : Si Homer, Hermès et Hénok sont une seule et même personne, cette personne n’est pas un homme, mais un ange qui vit hors du temps. Dans ce cas, Homer et Virgile sont un seul et même ange.

 

Homer est un auteur dont le monde ignore tout. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’a jamais existé.

 

Voilà la réponse de l’Apocryphe : Homer est Hénok.

 

Enfin la réponse apportée à la question.

 

 

 

Qui est Homer ?

 

 Homère est Hénok, l’Eprit de Dieu incarné.

 

Voilà pourquoi les dieux romains et grecs sont si voisins. Au nom près, ce sont les mêmes.

 

Tous les dieux sont des auxiliaires de Zeus, alias Jupiter. Et l’on retrouve parmi eux, Gé et Aphrodite dans lesquels les chrétiens reconnaîtront, Eve et Marie Madeleine, et ceux qui reconnaissent les apochryphes, Marie et l’autre Marie, Sophia et Barbèlô.

 

 

 

Qui est Enée ?

 

J’ai parcouru la conversation entre Hermès et son fils ; je n’ai jamais lu ni l’Iliade, ni l’Odyssée, ni l’Enéide. Un autre que moi rapprochera les symboles et les images de ces œuvres avec ceux des Ecritures et conclura sans doute qu’Enée est une incarnation du Verbe.

 

Piste à suivre.

 

 

 

L’Olgade

 

La fin du texte renvoie à l'Olgade dont il parle à peine. Hermès dit simplement : "Ce livre, il convient de l'écrire…  en caractères hiéroglyphes, car c'est l'intellect lui-même qui est devenu leur protecteur."

 

Un livre écrit en hiéroglyphes ne peut concerner que les Egyptiens. C'est Hermès, un dieu de la mythologie grec qui en parle. Bizarre !

 

Hermès dit encore que c'est "l'Ogdoade qui révèle l'Ennéade".

 

Hermès ne respecte pas la chronologie humaine. Les grandes heures de l’histoire d’Egypte précèdent celles d’Athènes et de Rome. Hermes  est un ange et un dieu.  De plus, il parle avec autorité avec l'Engendré, le Verbe de Dieu : "Et l'Engendré ! Qu'il respecte ce qu'a dit Hermes".

 

Hermès est Ange, Dieu et l'égal de l'Engendré (cf. art.516) : il est Hénok, l'Esprit de Dieu fait chair.

 

Ce livre n'est pas divisé en chapitres et versets. Impossible donc de donner des références précises.

 

Malgré son titre, cet apocryphe ne donne aucun renseignement précis sur l'Olgade. Bizarre !

 

 

 

L'Olgade et la religion égyptienne

 

J'ai donc cherché ce que pouvait être l'Olgade : j'ai  posé la question à Google. Wikipédia m'a répondu et m'a envoyé à l'Ogloade d'Hermopolis. 

 

Hermonpolis est la ville d'Hermès où est vénéré le Dieu Thot. Hermes le grec a une ville qui porte son nom en Egypte ! Dans la ville du grec est vénéré un dieu Egyptien : Thot.

 

Thot "ou Djehouti ou Thehuti (En Égyptien) est le Dieu de l’écriture et du savoir, de la parole créatrice et des mathématiques. Il est considéré comme le scribe des Dieux. À travers sa connaissance des hiéroglyphes, il était le protecteur des scribes. Également Dieu de la magie et des magiciens, de la guérison il était aussi le Dieu lunaire de Khemenou (Hermopolis Magma) où avec le temps, il est devenu le Dieu de sagesse." (Wikipédia)

 

Quel dieu présente Wikipédia ? Thot, Hermes ou Hénok ? Il présente sans le savoir un seul et même Dieu : le Dieu Thot-Hermès-Hénok, « l’Esprit de Dieu fait chair », auteur de l'Olgade.

 

« L'Ogdoade d'Hermopolis est l'ensemble formé par les huit génies d'HermopolisHeh et Hehet, l'infinité spatiale, Kekou et Kekout, les ténèbres profondes, Noun et Nounet, le couple de l'eau initiale et Amon et Amonet, ce qui est caché. Les quatre entités masculines ont des têtes de grenouilles et les féminines des têtes de serpents. 

 

Un texte d'Edfou relate leur apparition et son effet initial sur l'organisation du monde :

 

« Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence. Ils firent apparaître un lotus d'où sortit , assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thotqui créa le monde par le Verbe. »

 

La ville d'Hermopolis portait le nom égyptien de Khéménou (la ville des huit).

 

Ils représentent ainsi le chaos primordial d'où naquit le soleil.(Wikipédia)

 

Serpents, terres émergées, ténèbres sont à rapprocher du serpent, des terres émérgées et des ténèbres de la Genèse ; les grenouilles sont à rapprocher des grenouilles de l'Apocalypse ; les auxiliaires à rapprocher des auxiliaires de l'Evangile de Judas ; le Verbe créateur est à rapprocher du Verbe du prologue de Jean, et la naine est la lune.

 

 

 

Le livre des huit

 

Ogdade, livre des huit !

 

Octo c’est huit.

 

Le nom et le chiffre des huit dieux de l’Ogdade sont à rapprocher du nom et du chiffre des apôtres inique de l’Evangile de Judas, et  des archontes de l’Hypostase des Archontes.

 

Il ne faut pas faire de contresens. Hypostase veut dire dépôt dans le sens de lie, dépôt dans le fond de la bouteille. Archonte veut dire autorité. L’Hypostase des Archontes est la lie des autorités, la lie que sont les apôtres de l’Evangile de Judas.

 

Il faudra aussi comparer le nom et le chiffre des huit dieux de l’Ogdade avec ceux donnés dans le Livre d’Hénok à plusieurs reprises.

 

Piste à suivre.

 

 

 

L'Evangile de Barnabé

 

L’Esprit d’Hénok me fit ensuite cliquer sur : http://www.aimer-jesus.com/evangile_barnabe_texte.php

 

Un roman fleuve : 222 chapitres ! Facile à lire et à comprendre. Je fis du saute-mouton dans le texte et trouvais des explications nouvelles qui me comblaient.

 

Stupeur au chapitre 96 !

 

Je lus : "Es-tu le Messie de Dieu que nous attendons?" Jésus répondit : «Il est vrai que c'est ce que notre Dieu a promis, mais ce n'est pas moi, car il est fait avant moi et il viendra après moi.»

 

Au chapitre 97, je lus et relus pour être sûr de bien lire :

 

Le pontife dit alors : «Comment s'appellera le Messie ? Et quel signe prouvera sa venue ?». Jésus répondit : «Le nom du Messie est Admirable… Il dit : «Attends, Muhammad par amour pour toi je veux créer le paradis, le monde et une grande multitude de créatures dont je te fais présent. Aussi celui qui te bénira sera béni et celui qui te maudira sera maudit ! Quand je t'enverrai dans le monde, je t'enverrai comme mon messager de salut. Ta parole sera si vraie que le ciel et la terre passeront mais que ta foi ne manquera jamais !» Muhammad est son nom béni». Alors les gens élevèrent la voix et dirent : "O Dieu, envoie-nous ton messager ! O Muhammad, viens vite pour le salut du monde !"

 

Pire ! Les derniers chapitres annoncent l'enlèvement de Jésus après la Cène, et l'arrestation et la crucifixion de Judas à sa place : "Les soldats s'emparèrent de Judas et le ligotèrent non sans dérision car il niait la vérité qu'il était Jésus…Ils l'emmenèrent au mont Calvaire où on suspendait les malfaiteurs. Là, ils le crucifièrent nu pour que la moquerie soit plus grande. Judas ne faisait vraiment autre que crier : "Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné, car le malfaiteur a fui et moi je suis tué à tort ? "(Ev Barnabé  ch.217)

 

En me couchant un peu avant 23 heures, je pensais : Barnabé est un faux prophète.

 

Avant 2 heures, un violent picotement à la main droite (cf. mon truc art 423) me réveillait. Je pensai : Contradiction évidente avec toutes les Ecritures : il y a donc du neuf à découvrir. Ce que Dieu dit a un sens ; il faut donc comprendre autrement.

 

Vers quatre heures nouveaux picotements, et l'explication.

 

Dieu est invisible et nous ne le connaîtrons que lorsque nous le verrons avec des yeux-esprit, à notre mort.

 

Dieu ne peut montrer que ses images. Il se montre à chacun avec des images différentes. Elles ne sont ni vraies ni fausses, mais différentes.

 

A celui qui croit en l'homme, Dieu montre une image de "Fils de l"homme" parfait.

 

A celui qui croit en Dieu, il montre une image de "Fils de Dieu", troisième personne de la Trinité.

 

A celui qui croit aux prophètes, il montre une image de prophète. Les musulmans croient aux prophètes : Dieu donne de Jésus une image de prophète. Il se donne un autre nom : Allah. Il donne au autre nom un autre nom à son Messie : Mahomet.

 

Les musulmans croient à la mort de ceux qui n'adhèrent pas. Judas n'a pas adhéré : il est juste, pour les musulmans qu'il meurt dans l'ignominie et la nudité.

 

Nous ignorons tout de Dieu : il n'est ni Père, ni Fils, ni Mère, ni Esprit. Il n'est ni Verbe, ni Esprit. Il n'est ni Jésus, ni Hénok. Père, Fils, Esprit, Trinité, Jésus, Hénok ne sont que des images de Dieu.

 

Dieu est Dieu : il EST.

 

 

 

Le Coran et la religion musulmane

 

Le Coran est aussi écrit par Hénok, sous le nom d’Idriss cette fois.

 

Je n’ai lu du Coran que la troisième sourate : www.naghammadi.org/.../ogdoade_enneade.asp 

 

J’y ai retrouvé tous les personnages de la Bible.

 

Piste à suivre par les hommes compétents.

 

 

 

Le Témoignage véritable

 

Hénok me fit alors cliquer sur « « 

 

Je lus alors"Le Témoignage véritable" .

 

Je ressentis aussitôt de violents picotements à la main gauche, cette fois.

 

Pas mûr ou pas pour moi. Je passe.

 

 

 

Les Actes de Pilate

 

L’Esprit d’Hénok me fit alors cliquer sur « le »  Je commençai à lire "Les actes de Pilates". Aussitôt je ressentis   des picotements encore plus violent à la main droite, tellement violents qu’il faudra consacrer tout un article pour tenter d’y comprendre un petit quelque chose.

 

 

 

Le  « Fragment de la république de Platon".

 

http://religions.free.fr/2400_apocryphes/2400_apocryphes/2426_republiqueplaton.html

 

Cet apocryphe est écrit en terme à peine codé.

 

Je n'entend rien à la philosophie et me dispenserai de tout commentaire.

 

Seulement un rapprochement avec Pascal. Dans un moment d'illumination, il a griffonné à la hâte sur un papier  : "Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob non des philosophes et des savants"

 

Dieu s'est révélé au philosophe Pascal comme le Dieu des Ecritures, le vrai Dieu.

 

 

A l’ouvrage

 

J’ai planté mon araire dans un champ friche.

 

Il faudra beaucoup de laboureurs équipés de charrues modernes à nombreux socs pour défricher l’immense champ des Apocryphes.

 

La moisson s’annonce prometteuse.

 

 

 

A la semaine prochaine.

 

Le laboureur te salue.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 06:52

Les livres Apocryphes ! Des livres cachés ou des livres condamnés ?

Apocryphe veut dire caché. Les livres Apocryphes sont des textes bibliques comme les autres, mais ils ont été jugés, par des hommes, insuffisants pour mériter le titre de canoniques pour leur religion.

Ainsi certains livres de la Bible ont été classés canoniques par les uns et apocryphes par les autres. Ceux-là ne méritent pas leur nom, car ils n'ont jamais été cachés.

Au contraire ceux, que personne n'a voulu reconnaître méritent le nom d'apocryphe. Ils le méritaient, mais ne le méritent plus, car ils ont été retrouvés, les uns en Egypte, les autres aux bords de la mer morte.

Les religions les appellent encore apocryphes parce qu'elles les ont condamnés et continuent à les condamner. Elles voudraient les garder cachés, et,  pour les garder cachés, elles condamnent ceux qui s'y intéressent.

Dieu se révèle dans la Bible, dans toute la Bible. Ceux qui cherchent à le connaître ont été appelés "gnostiques". Toutes les religions les ont condamnés pour hérésie, et ont condamné avec eux la recherche de la connaissance de Dieu, la "Gnose".

Au deuxième siècle, Irénée à Lyon et Pie premier à Rome ont condamné la "gnose". Aujourd'hui les papes condamnent la gnose.

 

Dieu se révèle par des Ecritures codées

Seul, l'homme est incapable de connaître Dieu. Il peut seulement en avoir une approche par ses œuvres et par  la raison.

Dieu se révèle à l'homme par les Ecritures, par la Bible. La Bible est un livre codé, le Livre aux sept sceaux" (cf. art 276). La clé du code se trouve dans l'Apocalypse (cf. art. 504).  La clé est elle même codée, et le code de cette clé se trouve dans les Ecritures canoniques ou apocryphes.

Ceux qui condamnent les apocryphes ne peuvent pas trouver la clé et ne peuvent pas comprendre la Bible aussi bien que ceux qui ont cherché la clé au bon endroit, dans les apocryphes.

L’Eglise romaine refuse de rouvrir le procès des livres cachés, maintenant qu’ils sont décachés. C’est un fait indiscutablement nouveau.

Toute justice humaine prévoit la révision d’un procès en cas de fait nouveau. L’Eglise romaine n’applique pas la justice humaine. Elle est au dessus de la justice humaine, parce que, mandatée par Dieu. Pierre a été mandaté par le Seigneur. A peine l’eût-il fait chef de son Eglise, Jésus disait à Pierre : « Passe-derrière, Satan, tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu «  (Mt, 4,10)

 

Classer pour s'y retrouver

Les apocryphes sont très nombreux, et sans doute pas encore tous redécouverts. Ils ne sont pas tous utilisables puisque certains ne sont pas encore traduits. On peut se faire une idée de leur diversité, en consultant  le site :

http://religions.free.fr/2400_apocryphes/2400 _apocryphes/2401_liste_apocr.html

Pour les étudier et les comprendre à la lumière des dernières  découvertes, il faudra des générations et des générations de scribes et d'exégètes.

Hénok, l'Esprit de Dieu fait homme, m'a suggéré quelques pistes, et le peu que j'ai compris, je l'écris comme je le comprends. Hénok m'a choisi pour cela. (cf. présentation de ce blog)

Cela va réjouir les uns et faire hurler les autres.  Tellement c'est énorme !

Le titre des apocryphe s suggèrent parfois le nom ou la qualité de celui qui les a écrits. Ce titre est souvent codé.

Je grouperai les apocryphes en phylum de la façon suivante :

- Apocryphes concernant Dieu le Père, tels "Le grand Esprit invisible"," Le discours parfait", l'Antiquos logos

- Apocryphes concernant la création, tels "Le Livre d'Enoch", le"Traité des origines du monde ou"l'Hypostase des archontes ».

- Apocryphes concernant la lignée des hommes de la première descendance de l'ange Eve-Marie (cf. art. 305), tels "la Paraphase de Seth", "le deuxième traité de Seth par le pseudo Jean".

- Apocryphes concernant la lignée des géants de la deuxième descendance de l'ange Eve-Marie, tel le "Pistis Sophia"

- Apocryphes écrits par Hénok et concernant les autres religions ou philosophies, tels « l’ogdoade et l’Ennéade » et  « l’Evangile de Barnabé »

- Apocryphes concernant les auxiliaires du Seigneur : ils sont très nombreux, tels l'Evangile de Judas", " le Protévangile de Jacques",l'Evangile de Thomas", "l'apocalypse de Moïse","l'apocalypse d'Esdras", "l'Evangile de Marie Madeleine, "la Dormition de Marie par le pseudo Jean », « Les actes de Pierre »,   « l’Apocryphon de Jean »…

 

Décrypter les apocryphes

Nombreux sont les apocryphes ; beaucoup ont été retrouvés ; quelques-uns sont traduits en Français et accessibles sur Internet ; très peu ont été décryptés.

Décrypter, c’est décacher ; c’est rendre compréhensible ce qui ne l’est pas.

C’est dire l’énorme travail à accomplir. Il y faudra des générations de scribes et d’exégètes.

J’ai lu, relu et commencé le décryptage de l’Evangile de Judas, du Livre d’Enoch, et de l’Apocalypse ; j’ai survolé quelques apocryphes, et entrevu la clé pour en décoder certains passages.

Disciple discipliné, choisi comme scribe, j’écrirai le peu que j’ai compris, laissant l’Esprit d’Hénok guider ma main.

Cela va faire l’objet de plusieurs articles.

J’enchaîne par le premier.


 

Partager cet article
Repost0
29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 09:50
Hénok, compagnons de service du Verbe de Dieu 

"Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis un compagnon de service, pour toi et pour tes frères qui gardent le témoignage de Jésus."(Ap 19, 10)

Le Verbe de Dieu, la deuxième personne de la Trinité dit à Jean : "Je suis un compagnon de service".

Deux compagnons  sont deux ouvriers qui travaillent sur la même chantier ; ils dépendent et travaillent pour le même maître, le maître d'œuvre.

Jean comprend que l'Ange qui lui parle et le Verbe de Dieu, qu'il est Dieu et veut se prosterner devant lui (Cf. art. 515). Cet Ange, le Verbe, lui dit  : "Je suis un compagnon de service",  je travaille comme toi sur le même chantier au service du même maître sur un pied d'égalité : alors ne te prosterne pas devant moi".

Qui donc est l'égal du Verbe de Dieu ?

Il n'en est qu'un, l'Esprit de Dieu !

L'Ange, Verbe de Dieu, deuxième Personne de la Trinité s'adresse à l'Ange Jean-Hénok qui en est la troisième.

 

Hénok, Esprit de Dieu, vrai homme, vrai Ange

"Je suis un compagnon de service, pour toi et pour tes frères."

Jésus, le Verbe de Dieu est un vrai Ange : (cf. art. 244) ; Hénok, l'Esprit de Dieu aussi. Le verset (Ap 19, 10) en fournit l'explication.

Le Verbe est compagnon de service pour Hénok et pour ses frères les hommes. Hénok est donc un homme pour ses frères, mais cela n'est pas si simple. Hénok est l'apparence d'un homme pour ses frères les hommes.Il a bien un corps d'homme, mais un corps d'homme parfait, le corps dont parle Paul, le corps spirituel (1 Co 16, 45).

Les hommes ne peuvent faire la différence entre un homme et un ange qui en est l'apparence parfaite.

Henok est donc le compagnon de service d'un ange : il est un ange que ses frères les hommes prennent pour un homme, pour un frère.

Jésus est le Verbe de Dieu fait ange ayant l'apparence d'un homme que les hommes prennent pour un homme ; Hénok est l'Esprit de Dieu, fait ange ayant l'apparence d'un homme que les hommes prennent pour un homme. 

L'Esprit de Dieu, comme le Verbe de Dieu sont Esprit invisible aux hommes. Pour s'en rendre visible, il leur faut prendre l'apparence d'un homme, celle d'un ange.

 

Révélation apocalyptique !

Hénok, personnage biblique bien discret que seule la Genèse évoque en quelques versets est l'Esprit de Dieu ! 

Révélation divine par son Apocalypse !

Pensée de Dieu confiée à un homme messager ? Ou pensée humaine d'un homme illuminé ?

La question est posée et la réponse donnée. Réponse tellement surprenante qu'il est normal d'en attendre la confirmation. Le Verbe de Dieu lui-même l'apporte dans le verset suivant : "C'est Dieu que tu dois adorer, car le témoignage de Jésus, c'est l'esprit de la prophétie " (Ap 19, 10).

 

Confirmation

Jésus, deuxième Personne de la Trinité, témoigne en disant : "Le témoignage de Jésus, c'est l'esprit de la prophétie ". Ce qui veut dire : Jésus le Verbe, dit de "Esprit ", qu'il est l'Esprit des prophètes.

En clair, Hénok, le seul prophète au nom changeant, est le Saint-Esprit fait homme.

 

Le "filioque"de Charlemagne

La Trinité divine est Dieu en trois Personnes : Dieu, son Verbe et son Esprit.

Le Credo dit de l'Esprit qu'il procède du Père et du Fils. C'est Charlemagne qui en a décidé ainsi ; il a imposé au pape d'ajouter au Credo : "Filioque" procédit.

Ce n'est pas ainsi que Dieu se révèle dans l'Apocalypse.

Le Verbe dit à l'Esprit : "C'est Dieu que tu dois adorer"(Ap 19, 10). Nul ne peut recevoir d'ordre et de conseil que d'un supérieur ou d'un égal. L'ordre d'adorer Dieu émane de l'Esprit de Dieu qui adresse l'ordre au Verbe de Dieu. L'Esprit ne procède donc pas du Fils.

Charlemagne n'a reçu aucun mandat divin et a imposé sa pensée d'homme à des hommes. Le "filioque"est une pensée humaine, imposée à des hommes. L'Apocalypse est révélation divine, et le message divin est direct : c'est "le témoignage de Jésus" lui-même.

La Troisième personne de la Trinité, comme la deuxième procède toutes les deux de la première. Toute deux sont égales et doivent adorer Dieu : "C'est Dieu que tu dois adorer".

Hénok est l'Esprit de Dieu fait chair, comme Jésus est le Verbe  fait chair (Jn 1, 14). Telle est la clé de l'Apocalypse décodée. Cette clé va permettre de lever de nombreux sceaux de la Bible, le Livre aux sept sceaux (cf art 276).

Du travail pour des générations et des générations de scribes !

A moins que je ne me trompe : tout homme a droit à l'erreur.

 

C'est ce que j'ai compris

En ouvrant ce blog  à la  Pentecôte il y a trois ans, j'écrivais :

Le Seigneur m'a dit : " Ce n'est pas toi qui me choisis, c'est moi qui te choisis (Jn 15, 16).

Je te choisis comme scribe. Tu chercheras, en maître de maison, l'ancien qui est dépassé et le neuf qui n'est pas encore découvert dans la Bible où je me suis révélé. Je te dirai quoi lire et comment le comprendre, et toi, en bon scribe, tu écriras ce que tu as compris. Si tu comprends de travers, ce n'est pas grave, tu es un homme et un jour ou l'autre, tu te tromperas, mais n'aie pas peur (Mt17, 7), je serai avec toi (Mt 28, 20), mon Esprit te guidera (Jn 16,13). Je t'envoie dans le monde (Jn 17, 18).

Je n'ai rien à ajouter. Quitte à me tromper, je continue à écrire ce que je comprends.

 

Hénok, Saint-Esprit fait homme, est clé de l'Apocalypse qui lève les sceaux

Cette révélation choc de l'Apocalypse va permettre de lire autrement la Bible et de mieux la comprendre. C'est le cas notamment pour le livre d'Esaïe et le livre de Job.

Le Saint-Esprit incarné ne vit pas au rythme des hommes, avec un passé, un présent et un futur, il vit dans l'éternel présent de Dieu. Il apparaît donc dans les éons différents sans tenir compte de la chronologie humaine. Il apparaît, selon les éons, sous le nom de l'un ou l'autre des prophètes. Parfois il réapparaît  sous le nom du même prophète dans des éons différents. Les hommes ne pouvaient l'inventer, et en bonne logique, ils concluent à l'existence de deux Zacharie, trois Esaïe et je ne sais combien de Daniel.

L'Apocalypse donne la clé pour comprendre les prophètes : Ils sont incarnation du Saint-Esprit.

 

Le livre de Job

"Je suis un compagnon de service." (Ap 19, 10) La clé de l'Apocalypse pour comprendre le livre de Job est dans ce verset : elle permet de comprendre Job à condition de comprendre d'abord,  grâce à la même clé, la fin du deuxième livre d'Esaïe : "Voici que mon serviteur réussira, il sera placé, élevé, exalté à l'extrême... Son aspect n'était plus celui d'un fils d'Adam…Il était méprisé, laissé de côté par les hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance…En fait, ce sont nos souffrances qu'il a portées… Il était déshonoré à cause de nos révoltes…Dans ses plaies se trouvaient notre guérison…Il n'ouvre pas la bouche…Le Seigneur a voulu le broyer par la souffrance… Et la volonté du Seigneur aboutira. Ayant payé de sa personne, … il sera comblé de jours… Il dispensera la justice… du fait que lui-même supporte leur perversité… Dès lors, je lui taillerai sa part dans les foules … puisqu'il a porté, lui, les fautes des foules " (Es, 52, 13-53, 12).

Dans le serviteur souffrant, nous reconnaissons le Christ en croix, "le Fils de l'homme", mourant sur la croix.

Similitude du Fils de l'homme souffrant et du serviteur souffrant.

Similitude aussi dans la suite du texte de l'Apocalypse et du livre d'Esaïe.

- L'Apocalypse dit :"Réjouissons-nos, soyons dans l'allégresse et rendons-lui gloire, car voici les noces de l'agneau. (Ap 19, 7).

- Le livre d'Esaie dit : "Pousse des acclamations… Car celui qui t'a faite, c'est ton époux… Il s'appelle Dieu de toute la terre. (Es 54, 1-5).

Jésus meurt pour racheter l'humanité. L'humanité doit être dans l'allégresse à cause de cette mort ?

Non !

Le corps du "Fils de l'homme" est mort (cf. art. 234), mais l'Esprit du Fils de Dieu n'est pas mort (cf. art. 235). Cet Esprit rejoint le Père avec son épouse et inaugurent le Règne glorieux de l'Agneau. C'est cette vie glorieuse qui met dans l'allégresse tous les anges, que sont devenus les hommes en mourant (cf. art. 241).

Maintenant nous avons la clé décodée pour comprendre le livre de Job. Job est le serviteur souffrant, le Verbe de Dieu fait chair souffrant sur la croix. Mais avant d'aller plus loin, il nous faut identifier les autres intervenants du Livre de Job.

 

Les intervenants du livre de Job

Ils sont six :

- Dieu est Dieu.

- Job est Jésus en croix, le serviteur souffrant.

- Les quatre autres sont les amis conseilleurs et leur noms sont précisés : "Eliphas de Têman, Bildad de Shoua et Cofar de Naama " (Jb, 2, 11). Le quatrième parle le dernier et s'appelle Eliahou.

Ces noms sont codés, mais nous avons les éléments pour les décoder.

- Naama, nous est connue : elle est sœur et femme de Caïn (cf. art. 307). Céphar est l'ange Caïn-Judas (cf. art. 303).

- Nous ignorons tout des noms Eliphas et  Bildad, mais Jésus est toujours accompagné de ses deux témoins, les larrons (cf. art. 243 et 324). Eliphas et Bildad sont les larrons.

- Eliahou est Elie, c'est à dire Hénok, c'est à dire l'Esprit-Saint fait chair. Il est l'auteur des livres d'Esaïe, du livre de Job et de l'Apocalypse.

Nous avons désormais tous les éléments pour comprendre Job. Je développerai seulement la fin du livre, la conversation entre Eliahou, Job et Dieu.

 

Colloque entre Eliahou, Job et Dieu

La fin du livre de Job est un colloque entre les trois personnes de la Trinité divine. Ce passage nous fait comprendre l'unité de la Trinité et la hiérarchie entre ses trois personnes.

La première personne est Dieu le Père.

La deuxième personne est Job, le Verbe de Dieu, Jésus le Fils fait chair.

La troisième personne est l'Ange Hénok-Eliahou-Jean, le Saint-Esprit fait chair.

La Genèse, le livre de Job et l'Apocalypse, ont le même sens ; ils utilisent le même vocabulaire et les mêmes images ; serpent, dragon, bestial et tortueux désignent une même réalité, celle des Antichrist qui ont pour noms Alexandre le grand, Antiochus 4 et Hérode le grand (cf. art.507).

L'ange Eliahou-Elie-Hénok, est le Saint-Esprit fait homme, l'égal du Verbe. Eliahou le dit clairement à Job : "C'est le souffle de Dieu qui m'a fait. J'ai été pétri d'argile, moi aussi "(Jb 33, 4) et ajoute : "Je suis ton égal" (Jb 33, 6). L'Esprit de Dieu ne procède pas du Fils de Dieu, le Verbe fait chair.

Par contre, toute personne, humaine ou divine, doit adorer Dieu le Père. C'est tout le sens de ce colloque divin.

Les Ecritures sont révélation de Dieu par son Apocalypse.

Le dogme et les canons des différentes religions sont décret des hommes puissants, qu'ils soient les puissants du monde  comme Charlemagne ou Constantin, ou les puissants des Eglises comme les papes et les cardinaux réunis en conciles ou en conclaves.

La loi des hommes ne peut prévaloir sur celle de Dieu exprimée par son Verbe et son Esprit.

 

Dialogues et colloques dans les Ecritures

Il y a beaucoup d'autres dialogues entre Verbe et Esprit de Dieu dans les Ecritures canoniques et apocryphes.

Toutes les conversations entre Jésus et Jean, tous les textes où il est fait allusion à Jésus ou à Jean dans les évangiles, prennent une autre dimension avec la clé de l'Apocalypse.

A titre d'exemple citons seulement, sans même les commenter, la réponse de Jésus au disciples de Jean venus l'interroger sur son identité lorsque Jean était en prison ou la conversation de Jésus en croix avec Jean au pied de la croix.

Quand la voix de Dieu intervient, la Trinité est réunie en colloque, comme par exemple au baptême de Jésus ou lors de la transfiguration.

 

Chassé-croisé entre le Verbe et l'Esprit de Dieu

Avoir compris un peu Job permet de comprendre un peu mieux l'Apocalypse. Notamment les sept anges de la colère de Dieu et les lettres aux Eglises.

Les sept anges qui détiennent les sept coupes de la colère de Dieu sont tous le Verbe de Dieu et utilisent l'Esprit de Dieu pour assouvir la colère du Père.

Les lettres aux Eglises sont écrites par Jean, par l'Esprit de Dieu fait chair. Jean renvoie vers Jésus : L'Esprit de Dieu  renvoie au Verbe de Dieu.

C'est ce que j'ai compris des textes suivants.

 

Les Anges de la colère de Dieu

"Et j'entendis une grande voix qui, du temple, disait aux sept anges : Répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu" (Ap 16, 1)

Jean, l'Esprit de Dieu, entend Dieu envoyer les sept anges. Les sept anges sont, tous les sept, le Verbe de Dieu. Le Verbe de Dieu se sert de l'Esprit de Dieu pour manifester sa colère.

L'Esprit de Dieu se manifeste pour imposer à Pharaon les plaies qui l'obligera, lui et son  peuple, à laisser partir les juifs, à les libérer de l'esclavage qu'il leur imposait. (cf. art 511)

Ici, c'est le Verbe de Dieu qui envoie l'Esprit accomplir la volonté de Dieu le Père.

Il y a complicité absolue et égalité entre Verbe et Esprit de Dieu au service de Dieu le Père.

Jésus est bien le Verbe de Dieu fait chair, et Hénok l'Esprit de Dieu fait chair : ils sont égaux et au service du Père.

 

Lettres à l'Eglise de Thyatire

Jean écrit à l'Eglise de Thyatire : "J'ai contre toi que tu tolères Jézabel"(Ap 2, 20). Elle égare les disciples du Seigneur, "leur enseignant à se prostituer… Je la jette sur un lit d'amère détresse, ainsi que ses compagnons d'adultère… Ses enfants, je les frapperai de mort" (Ap 2, 22-23)

Comment ne pas reconnaître en Jézabel Gomer, la prostituée, d'abord rejetée avec ses enfants par le Seigneur, mais qui la séduira avant de l'épouser (cf. art. 514 et 515) ?

"Le vainqueur, celui qui garde jusqu'à la fin mes œuvres… Je lui donnerai l'étoile du matin" (Ap 2, 26-28).

A celui qui tiendra jusqu'à sa rencontre avec Dieu le jour de sa mort, l'Esprit de Dieu donnera "l'étoile du matin".

Mathieu nous a révélé qui était l'étoile du matin : c'est l'étoile des mages, le Seigneur, le Verbe de Dieu, les guidant jusqu'à lui à Bethléem (Mt 2, 2-12).

Jean, l'Esprit de Dieu se sert de l'étoile du matin, du Verbe de Dieu, pour mener à Dieu.

 

Lettre à l'Eglise de Philadelphie

…/…

En me couchant hier à 23 heures 15, j'avais terminé cet article en choisissant les mots du texte les plus neutres et en ajoutant un commentaire alambiqué, fade et incompréhensible. Je ne disait pas ce que j'avais compris.

En m'endormant, je me dis : ce n'est pas honnête de ma part. La franchise m'oblige à rectifier.

Pas facile ! Vous comprendrez pourquoi.

Alors, je demandai à celui avec lequel je bavarde toutes les nuits un signe. Il m'en donna trois, dans trois songes, un toutes les heures.

Le premier était un très gros bœuf blanc : il passait de portes en portes dans l'appartement, portes tout grandes ouvertes, bien sûr. Aucun doute : le Bœuf blanc est Hénok ( cf. art. 411) (Enoch 84, 1-15).

Dans le deuxième songe, armé d'une gouge de jardinier, j'extirpais du sol, une profonde racine de pissenlit. Sans aucun doute, les racines profondes de l'arbre de Jessé, constitué d'étrangères et de prostituées.

Le troisième me mit en présence d'une "vieille fille", décédée depuis longtemps qui se consacrait à l'église de son village privée de curé. Je reconnus en elle la Vierge du Protévangile de Jacques (cf. art 270).  

J'ai donc rédigé la fin de cet article, comme suit.

…/…

"Voici, j'ai placé devant toi une porte ouverte que nul ne peut fermer. Tu n'as que peu de force, et pourtant tu as gardé ma parole et tu n'as pas renié mon nom."( Ap 3,8)

Déjà, je me sentais membre de cette Eglise.

"Voici, je te donne des gens de la synagogue de Satan, de ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, car ils mentent."(Ap 3, 9)

Il y avait au temps de Jean une synagogue de Satan.  Y aurait-il aujourd'hui un Eglise de Satan, constituée de fidèles qui ne le sont pas et qui mentent ?

Jésus a dit à Pierre : "Retire-toi ! Derrière-moi, Satan" (Mt 16, 23).

Y aurait-il dans l'Eglise de Pierre, des fidèles qui ne le sont pas ? Des menteurs ?

" Je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et il reconnaîtront que je t'ai aimé". (Ap 3, 9)

Les fidèles hypocrites se prosterneront devant les pieds de l'Eglise de Philadelphie que Dieu aime.

"Parce que tu as gardé ma parole, avec persévérance, je te garderai de l'heure de l'épreuve qui va venir sur l'humanité entière" (Ap 3, 10)

Jean prédisait la destruction de Jérusalem. Aujourd'hui, l'humanité entière est  déjà dans une grande épreuve.

"Je viens bientôt… Le vainqueur, j'en ferai une colonne dans le temple de Dieu"(Ap 3, 11-13)

 Celui qui gardera  fermes  les Ecritures  jusqu'à sa mort deviendra un pilier du ciel.

 

La religion des hommes

Privée de force, et non reconnue par les gens de Satan, l'Eglise de Philedelphie est aimée de Dieu et sort de l'épreuve en vainqueur.

Nombreux au cours des siècles ont été les membres de cette faible Eglise de Philadelphie non reconnue par les gens de l'Eglise de Satan.

L'Eglise de Satan est l'Eglise des successeurs de Pierre quand elle exprime sa pensée humaine au lieu de la Pensée de Dieu. Quand elle n'a pas la faiblesse de l'Eglise de Philadelphie, et se croit riche de sa vérité et de ses monopoles de baptême et de salut. Quand elle se prend pour la religion du Christ et associe son nom au sien. Quand elle divise, juge, condamne. Quand elle part en croisade ou en guerre, contre païens, albigeois, juifs ou protestants. Quand elle  refuse la communion et excommunie, quand elle voue à l'enfer Caïn, Judas et mauvais larrons.

L'Eglise de Satan est la religion des hommes qui a fait du juif Jésus un renégat  et un inventeur de religion, qui a fait de Jésus le Dieu de sa religion.

L'Eglise de Pierre est l'Eglise de Dieu quand elle rassemble tous les disciples de Jésus le Verbe.

 

La connaissance de Dieu

Rien de cela n'est révélé dans l'Apocalypse où Dieu se révèle en levant le sceau des Ecritures.

Les Ecritures révèlent la Trinité divine.

La connaissance de Dieu remplace les mystères. Dieu est Père Verbe et Esprit. Dieu est Amour.

Dieu  a envoyé son Verbe et son Esprit sur terre ; il les a fait hommes en la personne de Jésus et d'Hénok.

Jésus et Hénok font connaître Dieu

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue

 

 

Partager cet article
Repost0

Du Neuf Dans La Bible

Le MONDE TRINITAIRE - LA REVELATION EVOLUTIVE

Si vous souhaitez lire le document de référence, prenez contact avec
lelaboureur@numericable.fr
je vous le ferai parvenir dans les meilleurs délais

Archives

Liens