Le Livre

"L'ange Uriel…  me dit : O Enoch, regarde ce livre qui est descendu des cieux ; lis ce qui est contenu, et cherche à comprendre tout ce qu'il contient… En le lisant, je connus toutes les œuvres des hommes. Toutes les œuvres des enfants de la chair, depuis le commencement jusqu'à la fin… " (Enoch 80, 1-3)

En l'an 987 après Adam (cf. art. 402), Hénok, enlevé de terre est  monté au ciel. Il vit désormais hors du temps terrestre et voit dans le même instant, tout ce qui se passe sur terre, du commencement à la fin (cf.art.403). Le livre que présente l'ange Uriel à Hénok, enlevé au ciel est le Livre qu'Enoch lui-même écrira en descendant sur terre. C'est la Bible. 

Premier retour d'Enoch sur terre

"Alors les trois saints me saisirent, et, en me transportant sur la terre, me déposèrent devant la porte de ma maison. Ils me dirent : Explique toutes ces choses à ton fils Mathusala ; annonce à tous tes enfants que nulle chair ne sera justifiée devant le Seigneur, car il est le créateur. Pendant une année entière nous te laisserons avec tes enfants. "(id 80,7-9)

Hénok est revenu sur terre comme il en avait été enlevé. Les anges lui ont fait faire le chemin inverse pour une année entière afin d'expliquer à sa descendance la condamnation définitive de la chair. L'homme sera justifié quand son corps de chair sera devenu esprit, quand il sera devenu un homme parfait à l'image de Dieu (Gn 1, 27) qui n'est qu'Esprit.

Ecriture et tradition

" Pendant une année entière nous te laisserons avec tes enfants,  jusqu'à ce que tu recouvres ta force première et que tu sois en état d'instruire toute ta famille, d'écrire toutes les choses que tu as vues, et de les expliquer à tes enfants. Mais au milieu de l'année prochaine, on t'enlèvera du milieu des tiens."(id 80, 9)

Ecriture et tradition sont nées ce jour là, en 987 après Adam, le jour où le Seigneur envoya Hénok sur la terre, pour écrire toutes les choses qu'il a vues  - ce sera les Ecritures - et les expliquer à ses enfants et aux enfants de ses enfants - c'est déjà la tradition.

Invention de l'Ecriture et calendrier biblique

Quand il est redescendu sur terre pour la première fois, l'écriture n'existait pas : Enoch a dû l'inventer. L'article 402 établit que l'invention de l'Ecriture  eut lieu, quand Hénok est descendu sur terre; Cela permet de compléter le calendrier biblique puisque des hommes compétents ont établi que l'écriture avait été inventée en Mésopotamie, le pays d'Hénok et d'Abram, 3300 ans avant la naissance du Christ.  Cela implique que Jésus est né vers l'an 4288 après Adam, soit vers (988 + 3300), et qu'Hénok a été enlevé vers 3301 (4288 – 987). La Genèse et le Livre d'Enoch ont été écrits l'année suivante, en 988 après Adam, vers 3300 avant J.C.

Les livres d'Enoch

"Or, mon fils Mathusala, je t'ai tout dit : tout écrit ; je t'ai tout révélé, et je t'ai donné un traité sur chaque chose.  Conserve, mon fils, les écrits de la main de ton père, et transmets-les aux générations futures." (id 81, 1)

Enoch confie à son fils Mathusala ses écrits, les livres écrits de sa main, un par sujet traité.

Il n'y a pas un livre d'Enoch ; il y a les livres d'Enoch, dont l'ensemble constitue la Bible. La Bible contient la Genèse, le livre d'Enoch et tous les apocryphes.

"A l'orient,…  j'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient, et j'en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, et de leurs vicissitudes, à mesure que l'ange Uriel, qui était avec moi, me les expliquait. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit connaître leurs noms, leurs rangs et leurs diverses influences."(Enoch 32, 1-4)

Enoch ne le dit pas, mais il se regardait lui-même passer par la porte d'Orient ; il notait le nombre de ses futurs passages et le nom qu'il porterait alors. 

Enoch est resté sur terre une année entière, puis il est remonté au paradis par la porte d'orient … et est redescendu, par la même porte, autant de fois que le Seigneur a envoyé son "scribe de justice" (Enoch 15, 1) porteur d'un message pour son peuple.

L'égarement des hommes

En considérant hérétique le contenu des apocryphes, des hommes d'Eglise ont privé l'humanité d'une partie de la révélation divine et ont tué la tradition orale.

Les "Apocryphes" - apocryphe veut dire caché - ont été cachés du fait de ces hommes : l'évêque Irénée, le pape Pie premier et leurs successeurs. Leur contenu a été condamné et les copistes s'en sont désintéressés. Les documents ont été perdus. Et les hommes qui auraient voulu transmettre leur contenu par voix orale en ont été empêchés et condamnés comme hérétiques.

La plupart des Apocryphes ont été retrouvés très récemment en Egypte près de Nag Hammadi, et près de la Mer Morte : ils ne sont plus cachés, mais ils restent apocryphes non reconnus. Des hommes d'Eglise les ont condamnés une fois pour toutes, et n'entendent pas revenir sur leurs condamnations : ce n'est pas dans leurs habitudes.  Paul  a dit une fois : "Si quelqu'un croit devoir ergoter, nous n'avons pas cette manière de faire, et les Eglises de Dieu non plus" (1 Co 11-16), l'Eglise croit devoir le dire toujours. Le Souverain  Pontife ne revient ni sur la condamnation des Apocryphes ni sur celles de ceux qui ergotent.

Est-ce bien raisonnable ?

Ce n'est pas raisonnable, mais ça n'est pas grave. La découverte des Apocryphes n'est pas le fait du hasard : le hasard n'existe pas. Jésus a partagé son pouvoir avec les hommes d'Eglise, Pierre et ses successeurs, mais il a gardé sa Toute-Puissance : son Esprit gouverne le monde et rattrape toutes les erreurs du monde (Jn 16, 8) et tous les égarements des étoiles (Ev Judas 46).

Nécessité de chercher et de dire ce que l'on a trouvé

Les apocryphes sont codés et il est normal que des hommes ayant droit à l'erreur s'égarent de bonne foi. Mais il n'est pas normal qu'ils se déclarent uniques détenteurs de la Vérité et condamnent ceux qui cherchent. Jésus a dit : "Cherchez, vous trouverez " (Mt 7, 7). Il a dit aussi : Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis" (Jn 15,16). Il a dit aussi : "On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau" (Mt 5, 15).

Comment se taire ? Faut-il obéir aux hommes ou à Dieu ?

La sagesse donnée aux hommes

Jésus a dit à Hénok enlevé au ciel : "Je t'ai donné la sagesse, à toi, à tes enfants et à ta postérité, afin qu'ils la transmettent, cette sagesse  supérieure à toutes leurs pensées, à leur postérité. " (Enoch 81, 3 )

Enoch a reçu la sagesse et a transmis à sa postérité une  sagesse "supérieure à toutes leurs pensées".

"Ceux qui la comprendront ne dormiront point ; mais ils ouvriront leurs oreilles pour la recevoir, afin de se rendre dignes de cette sagesse, qui sera pour eux une nourriture céleste."(id 3)

Le conseil d'Enoch, le sage, aux hommes : "Ne dormez pas trop et ouvrez vos oreilles pour recevoir la sagesse"(Enoch 81, 3).

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.    

Enoch a décrit dans son Livre le ciel ; il a décrit le paradis avec ses anges et le firmament avec ses étoiles.

"Livre du cours des luminaires célestes, selon leur ordre, leurs époques, leurs noms et les lieux où commencent leur carrière, et les différentes places, toutes choses qu'Uriel, le saint ange qui était avec moi et qui les gouverne m'expliqua tour à tour"(Enoch 71, 1).

Ce livre n'est pas un cours sur les luminaires, il est la description du cours, de la course, du parcours des luminaires dans le ciel, et l'explication de leur fonctionnement.

La machinerie du cosmos

Hénok a vu la machinerie céleste. Au cours de son périple dans le ciel, il est arrivé "au réservoir de tous les vents" (Enoch 18, 1) et il a dit : "Je vis les quatre vents qui soutiennent la terre et le firmament du ciel. Je vis les vents qui soufflent dans les hauteurs du ciel… Je vis les vents qui font tourner le ciel et entraînent dans leurs orbites le soleil et les étoiles" ( Enoch 18 3-6).

Le soleil, la lune et les étoiles sont portés par des chars que pousse le vent et cela explique toute la mécanique céleste. "Le vent chasse le char sur lequel le soleil est monté" (Enoch 71, 7). Quant à la lune, " C'est encore le vent qui pousse le char sur laquelle elle est montée. (Enoch 72, 2).

Evidemment des images !

Comme un scientifique, Hénok observe la course des luminaires et, avec l'aide de l'ange Uriel qui les gouverne (Enoch 78, 5), en découvre les lois. En écrivant la course des luminaires, Enoch écrit le premier traité d'astrologie de tous les temps.

La loi du soleil

"Voici la première loi des luminaires. Le soleil, flambeau du jour, sort des portes du ciel, situé à l'orient, et se couche à l'opposé, par les portes du ciel qui sont à l'occident."(71, 2)

Le soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest en passant par les portes du ciel.

"J'aperçus six portes, par où le soleil commence sa carrière, et six portes par là où elle la finit. Par ces mêmes portes la lune sort et entre également, et je vis ces princes des luminaires, avec les astres qui les précèdent, les six portes de leur lever et les six portes de leur coucher. Toutes ces portes se trouvent l'une après l'autre dans le même alignement, et à droite et à gauche se trouvent pratiquées des fenêtres." (id 3-5)

Dans cette vision, les douze portes du ciel sont alignées six par six : elles se font face, et le soleil, comme la lune sort par les portes du levant et rentre par celles du couchant.

"D'abord on voit s'avancer le grand luminair , qu'on appelle soleil, dont l'orbite est comme l'orbite du ciel.( id  6)

Le soleil se lève le premier et son orbite est comme l'horizon : circulaire.

"Le vent chasse le char sur lequel il est monté" (id 7) selon la machinerie céleste."Mais bientôt il s'incline vers le nord  pour avancer vers l'orient ; il tourne en passant par cette porte, il éclaire cette partie du ciel. C'est ainsi qu'il avance sa carrière le premier mois. Il part de la quatrième porte qui est à l'orient. Et à cette quatrième porte qu'il franchit le premier mois, il y a douze fenêtres ouvertes d'où s'échappent les torrents de flamme, quand elles s'ouvrent à l'époque qui leur est marquée. Lorsque le soleil se lève dans le ciel, il part de la quatrième porte pendant trente jours, et par la quatrième porte du côté de l'occident il descend en ligne droite. Avec ce temps, les jours grandissent, les nuits diminuent pendant trente jours. Alors le jour est de deux parties plus long que la nuit. Le jour en effet, a dix parties, tandis que la nuit n'en a que huit. Cependant le soleil passe par cette quatrième porte, et se couche en passant par la porte correspondante. " (id 8-15)

Le soleil se lève à l'est par la quatrième porte pendant trente jours, et se couche à l'ouest en passant par la porte correspondante, la neuvième. Pendant ce premier mois, les jours rallongent  et les nuits diminuent. A la fin du premier mois, le jour compte dix parties et la nuit huit.

" Puis il se rapproche de la cinquième porte, qui est à l'orient, pendant trente jours, et il se couche de même en passant par la porte correspondante. Alors le jour est encore augmenté d'une partie, en sorte que le jour a onze parties ; la nuit décroît et n'en a plus que sept." (id 15-16)

Le deuxième mois, le soleil se lève en passant par la cinquième porte et se couche par la porte correspondante, la huitième. Le jour augmente d'une partie et en compte onze, et la nuit diminue et en compte sept.

"Alors le soleil s'avance vers l'orient en passant par la sixième porte …pendant trente jours. En ce temps, le jour est deux fois plus long que la nuit, en contient douze partie. Quant à la nuit, elle diminue dans les mêmes proportions et ne contient que six parties. " (id 17-19) 

Au troisième mois, le jour est le double de la nuit : c'est le solstice. Le soleil se lève en passant par la sixième porte et se couche en passant par la septième.

Toute la fin du chapitre décrit les passages successifs du soleil de porte en porte. Il précise l'ordre de passage par les portes au cours des mois, établit la longueur du jour et de la nuit pour chaque mois et précise le nombre de jours dans le mois.

Au troisième et quatrième mois, le soleil rentre et sort par la même porte. De même au neuvième et dixième.

Enoch apporte quelques informations complémentaires :

- "Le soleil passe à l'orient comme à l'occident par la cinquième porte. Enfin il se lève à la quatrième pendant trente et un jour, et se couche à l'occident. A cette époque, le jour est égal à la nuit."

Au sixième mois, le soleil passe par la quatrième porte et compte 31 jours : ce trente et unième jour est le jour de l'équinoxe de printemps. L'autre équinoxe a lieu à la fin du douzième mois. On peut en déduire que le mois compte aussi trente et un jour.

- " Le soleil passe par la seconde porte … puis s'avance vers l'orient, se lève à la troisième porte… La lune ne contient plus que neuf parties, autant que le jour, alors il y a égalité entre l'un et l'autre ; l'année est à son trois cent soixante-quatrième jour." (id 41-42)

Le dernier jour du douzième mois, est pour Enoch, le jour de l'équinoxe d'hivers, le trois cent soixante-quatrième.

Toutes ces informations sont résumées dans le tableau ci-dessous :

PASSAGE des PORTES par le SOLEIL

S : Solstice

E : Equinoxe

Où est l'erreur ?

30 X 10 + 31 X 2 = 362

Pas 364 !    

Il n'y a pas d'erreur, mais il faudra attendre qu'Enoch ait expliqué le cours de la lune pour avoir la solution :

"Voici maintenant les chefs et les prince qui président à toute la création, à toutes les étoiles, ainsi qu'aux quatre jours intercalaires ajoutés pour compléter l'année. Ils ont besoin de ces quatre jours, qui ne font pas partie de l'année. Les hommes se trompent respectivement au sujet de ces jours ; car il faut se rapporter à ces luminaires pour s'en rendre compte, puisque l'un est intercalé à la première porte, le second à la troisième, un autre à la quatrième, et le dernier à la sixième. C'est ainsi que se trouve complété le nombre de trois cent soixante-quatre positions, qui forment autant de jours. Voilà les signes : les saisons, les années, et les jours tels qu'Uriel me les fit connaître. Uriel est l'ange que le Seigneur de gloire a préposé à toutes les étoiles qui brillent dans le ciel et éclairent la terre. Ce sont : le soleil, la lune et les astres de toute la milice céleste qui, avec tous les autres chars, parcourent le ciel en tous sens." (id 74, 1-9)

Le cours différent du soleil, de la lune et de toutes les étoiles entraînent des jours solaires, lunaires et stellaires différents. Cela  oblige à intercaler de ci, de là, des jours supplémentaires pour établir un calendrier.

Je transcris le message d'Hénok sans avoir la capacité de juger de sa cohérence. Aux astrophysiciens d'en juger.

Troublant cet Enoch qui écrit: "Je vous le jure, ô justes, par la grandeur de sa splendeur, par son royaume et par sa majesté ; je vous jure que j'ai eu connaissance de ce mystère, qu'il m'a été donné de lire les tables du ciel ; de voir l'écriture des saints, de découvrir ce qui était inscrit à votre sujet."(Enoch 102, 1) !

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

Vision de la Sagesse      

"Jamais jusqu'à ce jour, il n'a été donné à personne ce qui m'a été donné à moi, la sagesse selon mon entendement, et dans la mesure du plaisir de Dieu. Ce que j'ai reçu de lui est vraiment une portion de la vie éternelle." (Enoch 37, 2)

Hénok a reçu la Sagesse de Dieu. Jamais personne ne l'a reçue comme Hénok !

Enoch, le scribe de justice (), a été envoyé sur terre par le Seigneur pour l'expliquer aux hommes.  Comment faire comprendre aux hommes la Sagesse de Dieu qui leur est inaccessible ?  En paraboles ! Ainsi chacun en comprendra  ce qu'il pourra.

"Cette sagesse était formulée dans trois paraboles, que je me suis fait un devoir d'annoncer aux habitants de ce monde"(id 37, 3).

Le contexte    

" Quand la justice se manifestera, quand la lumière des justes… brillera d'un éclat immortel, à ce moment que deviendra la demeure du pécheur ? Où sera le lieu de repos de celui qui aura rejeté le Seigneur ? Oh, qu'il vaudrait mieux qu'il n'eut jamais existé  ! (Enoch 38, 1-2)

Le pécheur sera condamné.

" Alors, la nuée m'enleva, et le vent m'enleva sur la surface de la terre, et me transporta aux frontières des cieux. Là j'eus une autre vision. Je vis la demeure et le séjour tranquille des saints. Oui, mes yeux eurent le bonheur de contempler leur demeure avec les anges… Le nombre des élus sera infini dans tous les siècles " (id 39, 3-6).

" Après cela j'aperçus des milliers et des milliers, des myriades et des myriades, et un nombre infini d'hommes qui se tenaient debout devant le Seigneur des esprits. (id 40,1)

Les justes iront au paradis ; Hénok, enlevé au ciel, a vu une multitude de saints. Le nombre des condamnés n'est pas précisé, mais le nombre des élus est illimité.

"Sous les quatre ailes du Seigneur des esprits… j'en vis encore d'autres." (id 40,2)

L'ange Jésus, le Seigneur des esprits, protège le monde sous ses ailes.

Première parabole

Vient alors la première parabole qui explique en langage chiffré la sagesse de Dieu.

"Je vis … les trésors de la lune où ses phases prenaient naissance… tant sa partie cachée que sa partie visible… L'une comme l'autre tournait ses regards vers le Seigneur des esprits… La lumière de la lune est pour les élus, comme les ténèbres sont pour les pécheurs ; telle est la volonté du Seigneur des esprits, qui a distingué la lumière des ténèbres, comme il a distingué les esprits des hommes, fortifiant ceux des justes de sa propre justice… Quant au Seigneur, du haut de son trône, il voit toutes les créatures et les juge en souverain." (id 41, 4-7)

Dans le face cachée de la lune, les impies ne voient pas Dieu ; dans la phase éclairée visible, les justes voient Dieu et sont fortifiés par sa justice. Du haut de son trône, le Seigneur voit tout et juge.

En clair, la parabole pourrait s'énoncer ainsi :

"La sagesse du Seigneur est comme les deux faces de la lune ; l'une, la face cachée est toujours dans les ténèbres ; l'autre, la face visible est toujours dans la lumière."

Et voici l'explication que l'on peut en donner : "Les pécheurs sont dans la face cachée de la lune ; ils ne voient jamais Dieu et personne ne peut ni les voir ni les compter. Les justes sont dans la face visible ; ils voient Dieu et tout le monde peut les voir et constater qu'ils sont multitude. Dieu seul voit les deux faces et juge."

Mis à part le Seigneur et Hénok, nul ne peut voir les condamnés sur la face cachée de la lune ; nul ne peut les compter ; nul ne peut savoir seulement s'il y en a.

Les hommes n'ont pas accueilli la sagesse

La sagesse n'a pas trouvé sur la terre de demeure où reposer sa tête ; c'est pourquoi elle fait sa résidence dans le ciel. La sagesse est descendue du ciel pour habiter avec les enfants des hommes, mais elle n'a pas trouvé de demeure. Alors la sagesse est retournée vers son divin séjour, et a pris sa place au milieu des saints anges. Après sa retraite, l'iniquité s'est présentée …et elle a été reçue par les enfants des hommes…  comme la rosée par une terre desséchée. (42 1, 2)

Le Seigneur a proposé la sagesse aux hommes ; ils l'ont refusée ; elle est retournée au ciel. L'iniquité s'est présentée aux hommes et ils l'ont accueillie comme la rosée dans le désert.

Cette parabole sur la sagesse prendra tout son sens quand on aura pris connaissance  et compris (un peu) le "Pistis Sophia",  "l'Evangile de Philippe" et les autres apocryphes où il est dit, en message chiffré, qu'Eve la spirituelle est Sophia, et "l'autre Eve", la charnelle, est Marie Madeleine, "l'autre Marie", la pécheresse.

Le monde a accueilli le péché, et n'a pas reconnu Sophia.  La sagesse est retournée au ciel.

Deuxième parabole de la Sagesse

Elle "s'adresse à ceux qui nient le nom et la demeure des saints et du Seigneur des esprits. Ils ne monteront pas au ciel ; ils ne descendront pas sur terre… ils seront réservés pour le jour du châtiment et de la vengeance… En ce jour-là, l'Elu siègera sur un trône de gloire. Il statuera sur leur sort et assignera une demeure à ceux qui ont mis leur confiance et leur amour dans son nom saint et glorieux… Les justes, je les rassasierai de ma paix… aux pécheurs la damnation éternelle ; ils seront effacés de dessus la terre."(Enoch 45, 1-5)

Même contexte que pour la première parabole : les pécheurs seront condamnés et les justes iront au ciel.

Et voici la parabole :     

"En ce temps-là, j'aperçus la source de la justice, qui ne tarissait jamais, et d'où s'émanait une multitude de petits ruisseaux, qui étaient les ruisseaux de la sagesse. C'est là que tous ceux qui avaient soif venaient boire, et ils se trouvaient soudain remplis de sagesse et ils faisaient leur demeure avec les justes, les élus et les saints. (id 48,1)

En clair, la parabole pourrait s'énoncer ainsi : " La sagesse de Dieu est semblable à un ruisseau qui a sa source dans la justice où vont boire tous ceux qui ont soif. La sagesse de Dieu a pour source la justice et devient ruisseaux de sagesse. La sagesse,  comme l'eau, est intarissable."

Et voici l'explication que l'on peut donner : " Dieu est source de justice et sa justice est Sagesse. Sa Sagesse est plus grande que sa justice ; tous ceux qui s'abreuveront à sa sagesse en seront remplis ; ils pénètreront dans la demeure de Dieu avec les hommes."

Ascension d'Hénok

C'est alors qu'Hénok fut enlevé pour que lui soit révélé "toutes les choses qu'a décrétées la sagesse du Seigneur des esprits (id 51, 5). Alors Hénok eut la vision de montagnes de fer, d'airain, d'or et de plomb que lui expliqua l'ange :" Toutes les choses que tu as vues regardent l'empire du Messie, et ce sont un symbole de son règne et de sa puissance sur la terre" (id 51,4).

Toute vision est symbole,  et celle-ci concerne le Messie et le déluge, car le Messie est venu juger l'homme à la fin des temps, mais aussi punir les impies des premiers temps.

"En ce jour, le Seigneur donnera le signal du supplice, les réservoirs d'eau qui sont sur le ciel, s'ouvriront ainsi que les sources qui sont sous le ciel et sous la terre… Tous ceux qui habitent la terre, tous ceux qui habitent sur les confins du ciel, tous, dis-je, seront exterminés. Ils comprendront, par la grandeur du châtiment, la grandeur de leur iniquité, et ils périront. (id 53, 7-11)

Le déluge engloutira les géants, les anges déchus venus des confins de la terre, c'est à dire du ciel, et avec eux, tous les hommes qui ont partagé leur péché. Ces révélations concernent si bien le déluge que le Seigneur ajoute : "C'est en vain que j'ai détruit tous les habitants de la terre. Et il jura par son grand nom : Non, je n'agirai plus ainsi avec les habitants de la terre (id 54, 1-2).

Troisième parabole de la Sagesse

"Alors je commençai à produire la troisième parabole au sujet des justes et des élus. Elle s'adresse aux justes et aux élus : "Les justes demeureront dans la lumière du soleil, et les élus dans la lumière de la vie éternelle… Ils ont cherché la lumière, ils ont trouvé la justice du Seigneur des esprits… Les justes cherchent dans le ciel les secrets de la justice… Ils se sont levés comme le soleil et les ténèbres ont disparu… La lumière  de la justice brillera  sur eux d'un éclat sans pareil." (56, 1- 5)

Plus question des pécheurs : "Les ténèbres ont disparu". Le contexte n'est plus le même : les pécheurs sont oubliés et la troisième parabole explique pourquoi.

La parabole, la voici : "Dans ces  jours-là, mes yeux aperçurent les secrets des éclairs et des foudres et leur jugement. Ils brillent tantôt pour bénir tantôt pour maudire suivant la volonté du Seigneur des esprits. Je vis aussi les secrets du tonnerre… Ensuite je compris tous les secrets des foudres et des éclairs. L'un et l'autre annoncent la bénédictions et la fertilité."(57, 1-5)

En clair, la troisième parabole pourrait s'énoncer ainsi : " La sagesse de Dieu est comme l'orage : elle se manifeste par la foudre et le tonnerre."

Et voici l'explication que l'on peut donner : " La foudre éclaire le ciel et le tonnerre effraye les hommes. La foudre éclaire la nuit et le tonnerre terrifie les hommes : l'orage est à la fois bénédiction et malédiction selon la volonté du Seigneur, mais foudre et tonnerre annoncent la pluie qui rend  la terre féconde : l'orage est donc finalement bénédiction."

Hénok connaît des secrets

Hénok dit avoir compris : "Je compris tous les secrets des foudres et des éclairs". Il a compris, mais l'ange qui l'accompagne va lui révéler davantage encore : "Alors l'autre ange qui était avec moi me parla, et me révéla les premiers et les derniers secrets sur le ciel et la terre (59, 1-2). 

Hénok a tout vu et les anges lui ont tout expliqué, de l'alpha à l'oméga. Et le Seigneur a envoyé son scribe tout écrire pour les hommes. Il a écrit et expliqué les origines de la terre et du ciel, dans de nombreux livres canoniques et apocryphes dont l'ensemble constitue la Parole de Dieu, la Bible, le livre au sept sceaux (cf.art.276).

Seul l'Esprit peut lever les sceaux. Pour éclairer le monde, il veut avoir besoin des hommes et choisit qui il veut.

L'Eglise des hommes a compris qu'elle seule avait été choisie une fois pour toute, et qu'elle détenait seule la connaissance de la vérité. Aux autres et aux autres religions de s'aligner ! Elle condamne comme hérétiques  ceux qui ne s'alignent pas.

Est-ce bien sage ?

Chercher Dieu 

La sagesse est de chercher Dieu. Des hommes, pas sages, ont essayé de l'atteindre par eux-mêmes ; ils ont voulu construire une tour qui aille jusqu'au ciel, la tour de Babel : "En se déplaçant vers l'orient, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar… Ils se dirent l'un à l'autre : Bâtissons une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons nous un nom... " (Gn 11,2-4). On connaît la suite.

Les hommes, même unis, ne peuvent atteindre Dieu en se faisant un nom. Les théologiens de toutes les religions, même en se mettant à l'unisson, n'atteindront pas Dieu en se faisant un nom.

Dieu se révèle aux hommes, et la sagesse veut que, pour le trouver, on le cherche là où il s'est révélé. Dieu a enlevé Hénok au ciel, et Hénok a tout vu : il a même vu Dieu. Le Seigneur a envoyé son scribe, l'ange Hénok, pour écrire la Bible ; et il a envoyé son Verbe, son Fils pour que les hommes voient en lui, son image. Les hommes qui l'ont vu sont devenus des anges en mourant, et ils ont été envoyés par le Seigneur pour transmettre ses messages sans les déformer ; ils ont écrit les apocryphes.

La sagesse n'est pas dans les mystères - fussent-ils les "Saints Mystères" - la sagesse est dans la recherche de Dieu, dans la connaissance de Dieu, dans la "gnose" de Dieu. Des hommes ont compris que le péché originel était d'avoir mangé le fruit de l'arbre de la connaissance ; ils sont sûrs d'avoir bien compris et condamnent la connaissance et ceux qui la cherchent. Eux, se complaisent dans le mystère.

Alors la sagesse, qui n'a pas été reçue sur terre, est remontée au ciel !

La sagesse est descendue du ciel pour habiter avec les enfants des hommes, mais elle n'a pas trouvé de demeure. Alors la sagesse est retournée vers son divin séjour." (Enoch 42, 1)

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

Ce n'est pas l'ange Hénok, c'est l'homme Enosh, le fils de Seth, qui est monté au paradis. En mourant, il a changé d'état, d'éon et de nom. Il fut enlevé dans un monde nouveau où le temps n'existe qu'au présent, un éternel présent. Dans le même instant présent, il a tout vu : le paradis, Dieu dans sa gloire et tous les anges : il s'appelle désormais Hénok.

Enlevé, ayant tout vu et tout compris de l'autre monde, il revient sur terre, où le temps existe. Envoyé par le Seigneur sur terre, pour témoigner de ce qu'il a vu au ciel, il change de nouveau d'état, d'éon et de nom : il s'appelle cette fois Enoch.

Hénok a tout vu d'un monde Esprit et tout compris grâce aux anges

"Moi, Hénok, moi seul, j'ai vu la fin de toute chose, et il n'a été donné à personne de la voir comme moi."(Enoch 19, 3)

En un instant, Hénok a tout vu du ciel et de ses habitants. Du ciel, en un instant, il a vu tout ce qui se passe sur la terre, depuis sa création jusqu'à la fin des temps.

Il a tout compris car les anges lui ont tout expliqué.

Il a même vu "l'Auto-Engendré lumineux et divin" (Ev Judas 3) dans sa gloire : "Il y avait quelqu'un assis sur ce trône de gloire, dont le vêtement était plus brillant que le soleil et plus blanc que la neige" (Enoch 14, 21-22 ). Ce Dieu a appelé Hénok par son nom : "Alors, le Seigneur lui-même daigna m'appeler par mon nom"(id 14, 24) Ce Dieu l'a désigné comme scribe : "Ecoute sans crainte, ô juste Enoch, ô scribe de justice, approche, et écoute ma voix : Va, dis aux vigilants… "(id 15, 1).

Le message scellé

L'ange Hénok est donc descendu sur terre sous la ressemblance de l'homme Enoch. En changeant d'éon, il a changé d'état et de nom. Il a écrit comme un homme dans un langage d'homme, et a écrit "le Livre d'Enoch", mais il a vu un monde Esprit qu'il ne peut montrer. Il ne pourra en montrer que des images, des images, extraordinaires, sous forme de visions apocalyptiques, nombreuses et successives.

Les hommes ont lu "le Livre d'Enoch", ont vu ses images, ont compris son langage, mais n'ont pas compris son message caché sous les images, parce que le Seigneur impose à son scribe un langage scellé, parce que le message confié à Enoch n'est pas pour son temps : "Ces anges me… donnèrent l'intelligence de ce que j'avais vu, qui ne devait pas avoir lieu dans cette génération, mais dans une génération éloignée" (id 1, 2).

Les visions d'Enoch expliquées par les anges

Enoch  a d'abord vu la terre. Il raconte comment tous les anges "connaissent tout ce qui se passent sur terre" (ch. 3) ; il a vu  que "toutes  les créations de Dieu suivent invariablement les ordres qu'il leur a donné" (ch. 6). Il a vu l'impiété des géants, ces  "anges, enfants des cieux" qui trouvèrent belles les filles des hommes et eurent des enfants avec elles (ch. 7). Il a même vu son propre enlèvement (Enoch 12, 1 et 51, 1). Toutes choses qu'il connaissait déjà quand il était sur terre.

Il a vu aussi et il décrit ce qu'il ne connaissait pas : le déluge et les enfers où seront jetés les impies,"dans la profondeur d'un feu qui les tourmentera sans cesse" (ch. 10). Il n'en avait jamais entendu parler sur terre puisqu'il a été enlevé soixante neuf ans avant le déluge (cf. art 402).

Enoch  a vu la gloire de Dieu et le juge du monde : " Je vis un trône élevé… De ce trône puissant s'échappaient des torrents de flamme… Il y avait quelqu'un assis sur ce trône de gloire, dont le vêtement était plus brillant que la neige" (Enoch 14, 17-22).

Enoch mentionne ensuite ce qu'il a vu en parcourant le paradis : "le réservoir des vents… et les vents qui font tourner le ciel et entraînent dans leur orbite, le soleil et les étoiles" (Enoch 18, 6)… les sources de la terre… le lieu où sont enchaînés ceux qui ont transgressé les commandements de Dieu" (id 16), "la prison des étoiles qui ont transgressé les commandements de Dieu (id. 18 et 21)… "La septième montagne… couronnée d'arbres odoriférants… avec un arbre admirable à voir" (id 24).

Et l'ange Michaël lui explique : "Cette montagne … sera le siège où se reposera le Seigneur de sainteté et de gloire… et cet arbre sera donné aux justes et aux humbles. Ses fruits seront réservés aux élus." (id 24)   

Enoch a vu "les bienheureuses régions … où doivent se réunir les enfants des hommes jusqu'au jour du jugement", et il a entendu "la voix de l'esprit d'Abel qui a été tué par son frère Caïn et qui l'accusera jusqu'à ce que sa race soit exterminée au-dessus de la face de la terre"(id 22).

Enoch a vu les confins de la terre (id 32 et suivants). Du ciel, il a vu les cieux ouverts sur la terre : "Alors le Seigneur…  me prit, et me fit pencher jusqu'à la porte. Et moi, je tenais mes yeux baissés vers la terre."(14, 24-25)

Enoch a encore vu "l'arbre de la science dont les fruits illuminent l'intelligence de celui qui s'en nourrit" (31, 3). Là encore un ange, Raphaël cette fois, explique : "Ceci est l'arbre de la science, dont ont mangé ton vieux père et ta vielle mère ; ses fruits les ont illuminés ; leurs yeux ont été ouverts, et après s'être aperçus qu'ils étaient nus, ils ont été chassés du Paradis terrestre" (id 31, 5).

Enoch a vu la Sagesse : il ne peut la montrer : il en parle en parabole scellée (id 37 à 59)

Enoch a tout vu et tout compris grâce aux explications des anges, notamment Uriel, Raphaël, Raguel, Michaël, Sachariel et Gabriel (id 20, 1-7).

Enoch a  montré des images que nous connaissons déjà

Les images que nous montre Enoch, nous les connaissons déjà ! Avant d'avoir lu Enoch !

Bizarre !

Henok, a été enlevé au ciel en l'an 987 (cf. art. 402) ; il en est redescendu Dieu sait quand, a écrit le "Livre d'Enoch". Condamné comme support d'hérésie, ce livre a été délaissé des copistes et perdu. Un manuscrit très ancien retrouvé récemment dans les urnes de Qunran nous permet de découvrir des images que nous connaissons déjà par la lecture de la Bible.

Nous connaissions les origines du monde, Eve et Adam, le paradis terrestre, Caïn, Abel et Seth, les hommes et les géants qui trouvèrent belles les filles des hommes et les prirent pour femmes. Nous connaissions le déluge, Moïse, les patriarches et toute l'histoire du peuple choisi décrits dans la Bible et déjà racontés par Enochg (id  83 à 89).

Vision de la Gloire par Enoch et par Ezéchiel

Enoch et Ezéchiel ont eu, tous deux, la même vision de la Gloire.

Enoch dit : "Je fus enlevé ainsi  jusqu'au ciel…  Je m'enfonçai au milieu des flammes. Et je pénétrai dans une vaste habitation… Son toit était formé d'étoiles errantes et d'éclairs de lumière, et l'on voyait au milieu, des chérubins de feu dans un ciel orageux. Des flammes vibraient autour, et la porte était de feu… et j'eus une vision. Voici…Telle était sa gloire, sa magnificence, sa grandeur, qu'il m'est impossible de vous dépeindre, ni la splendeur qui l'environne, ni sa vaste étendue. Le pavé en était de feu ; au-dessus brillaient des éclairs et des étoiles errantes, et le comble était tout entier d'un feu étincelant. Je l'examinai avec attention, et je vis qu'il y avait un trône élevé ; dont l'aspect ressemblait à la grêle, tandis que son contour était comme l'orbe éclatant du soleil ; et il en sortait des voix de chérubins.. De ce trône puissant, s'échappaient des torrents de flammes, qu'il était impossible d'envisager. Et il y avait quelqu'un assis sur ce trône de gloire, dont le vêtement était plus brillant que le soleil et plus blanc que la neige… "(Enoch 14,10-22)

Ezéchiel dit : "Il y eu une parole du Seigneur  pour Ezéchiel… Je regardai : un vent de tempête venait du nord, une grande nuée et un feu fulgurant et, autour une grande clarté ; en son milieu, la ressemblance de quatre êtres vivants… ils ressemblaient à des hommes. Chacun avaient quatre visages et chacun d'eux quatre ailes… Des mains d'hommes sous leurs ailes… Tous les quatre avaient, à droite une face de lion, à gauche une face de taureau, et tous les quatre avaient une face d'aigle;… ils ressemblaient à des êtres vivants… C'était comme une vision de torche… Au dessus de la tête des vivants la ressemblance d'un firmament … il s'étendait au dessus de leur tête… Et par-dessus le firmament… il y avait la ressemblance d'un trône, et au-dessus de cette ressemblance c'était comme la ressemblance, comme l'aspect, au dessus et tout en haut.  Puis je vis … comme l'aspect d'un feu qui l'enveloppait tout autour, à partir et au-dessus de ce qui semblait être ses reins, je vis comme l'aspect d'un feu … C'était comme l'aspect de l'arc qui est dans la nuée un jour de pluie... C'était l'aspect, la ressemblance de la gloire de Dieu."(Ez 1, 2- 28)

Même vision de flamme et de feu ! L'un décrit un temple avec des étoiles sur le plafond, des éclairs et des chérubins, l'autre une tempête et des éclairs de  feu, avec, sans les nommer, des chérubins, ces apparences d'homme avec des mains, avec chacun des faces, de lion de taureau et d'aigle. Tous deux ont vu un trône entre terre et firmament, avec sur ce trône, un personnage de feu avec pour Enoch un contour comme l'orbe autour du soleil et un vêtement lumineux, et pour Ezéchiel, un arc-en-ciel sortant de ses reins.

Même vision, même langage, même message ! Même auteur ! Enoch, descendu du ciel, ayant changé d'état, d'éon et de nom !

Enoch, enlevé au ciel, est  revenu sur terre pour écrire ce qu'il a vu comme personne d'autres

Même message et même révélation du Seigneur à travers les messages prophétiques d'Enoch, d'Ezéchiel et des autres prophètes. Même révélation divine, mais avec apport de connaissance de plus en plus important au cours des âges. Dieu se révèle de façon progressive.

Enoch, enlevé de la terre a été désigné par le Seigneur comme son scribe pour écrire, sur terre, éon après éon, tout ce qu'il a exploré dans l'éon paradis. Chaque fois, sous un nom de prophète différent. Il a été le prophète envoyé par le Seigneur pour éclairer les hommes tout au long de l'histoire de la terre, depuis sa création jusqu'à sa fin. Enoch l'a expliqué dans un de ses premiers livres, "le Livre d'Enoch".

Premier de ses livres ? Oui !  Enoch a écrit tous les livres de l'Ancien Testament : il est le "scribe de justice" (Enoch 15, 1)  du Dieu juste de l'Ancien Testament. Il a d'abord écrit tous les livres des origines, canoniques ou non, la Genèse et les autres, - et ils sont nombreux - puis tous les autres.

La seule bibliothèque de Nag Hamaddi contient les livres des origines  suivants :

 2420 : Hénoch

2421 : La paraphrase de Seth

2422 :Le deuxième traité du Grand Seth 

2423 : Le Discours Parfait,

 2424 :LA PRIÈRE D’ACTION DE GRÂCES

 2425 : L’OGDOADE ET L’ENNÉADE

 2426 :FRAGMENT DE LARÉPUBLIQUE DE PLATON

 2427 :Traité sur l’origine du monde «

 2428 :L’Hypostase des Archontes

 2429 : Nag Hammadiles écrits gnostiques

 2430 : Approches

 2431 : L’AUTHENTIKOS LOGOS

Il est possible de les consulter et de les imprimer en cliquant sur les liens.

Hénok les a tous écrits. Qui d'autre aurait pu le faire ? Avec les anges, Noé et sa famille, il est le seul à ne pas avoir été englouti par le déluge, "car Dieu l'avait enlevé"(Gn 5, 24).

Enoch, auteur de la Bible écrite par les anges-prophètes.

Les livres de l'Ancien Testament ont été écrits par des prophètes qui souvent ont donné leurs noms aux livres qu'ils ont écrits. Tous ces livres ont été écrits à des époques différentes et certains portent le même nom d'auteur bien qu'écrits à des époques différentes. On a ainsi trois Esaïe, deux Zacharie, car les exégètes ont logiquement conclu à des ajouts fait par des disciples ayant vécu de nombreuses années après la mort du prophète.

Les auteurs de nombreux livres de l'Ancien testament sont inconnus.

Jésus a dit : "Quand il viendra lui, l'Esprit de Vérité, il vous guidera vers la vérité tout-entière" (Jn 16, 12-13). Les hommes n'accéderont à la vérité entière qu'à leur mort, quand ils seront anges. En attendant ils seront dirigés par l'Esprit vers la vérité, de façon progressive. Aujourd'hui, il le fait par Hénok.

Enoch raconte dans son livre comment il a découvert les portes du ciel et notamment celle par laquelle descendent les prophètes envoyés sur terre : "J'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient, et j'en notais le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, de leurs vicissitudes, à mesure que l'ange Uriel qui était avec moi, me les expliquait. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit encore connaître leurs noms, leurs rangs et leurs diverses influences" (id 32, 2-4),

Judas nous a expliqué que les étoiles dans l'éon du firmament étaient les anges dans l'éon du paradis (cf. art. 313). Henok observe le passage des étoiles, c'est à dire des anges, des prophètes envoyés sur la terre. Leurs courses périodiques, c'est dire que les mêmes prophètes passent périodiquement. Il ne le dit pas, mais il n'en est qu'un qui passe périodiquement sous un nom différent : lui, Enoch qui change de nom chaque fois qu'il change d'état et d'éon.

Enoch ne dit pas son nom ; il cache son jeu ;  il scelle ses livres.

L'ange scribe Enoch ne déforme pas  les messages de Dieu ; les hommes les déforment

L'ange Enoch, le "scribe de justice"(Enoch 15, 1) a écrit tout l'Ancien Testament ; il a transmis les messages de Dieu de façon parfaite, sans les déformer. Des hommes ont participé à l'écriture du Nouveau Testament ; les évangélistes et les apôtres ont vu ce que Jésus a fait, et entendu ce qu'il a dit ; ils l'ont écrit dans les Evangiles, les Epîtres et les Actes des apôtres. Ce sont des hommes et ont droit à l'erreur : c'est pourquoi leurs témoignages divergent sur de nombreux détails.

Paul

Paul est un cas à part. Il n'a pas connu directement  Jésus. Il ne témoigne pas de ce qu'il a vu et entendu ; il n'est ni apôtre, ni évangéliste ; il est le premier commentateur de ce qu'a dit Jésus. Il est l'organisateur de l'Eglise de Jésus. C'est un homme, et il a droit à l'erreur. Ses épîtres ont reçu des hommes le label de canoniques. Ce qu'il a écrit est "Parole de Dieu", car il n'a pas été nommé par les hommes : il a été choisi par Dieu, sur le chemin de Damas.

Jean

Trois évangiles sont dit synoptiques, c'est à dire qu'on peut les mettre en parallèle pour les comparer. Celui de Jean est à part. Il est différent des autres parce qu'il est écrit par un ange. Il n'y a qu'un Jean : l'ange Jean, à la fois le baptiste, l'évangéliste, l'auteur des épîtres et de l'Apocalypse. A la fois aussi, l'ange Elie, revenu sur terre sous le nom de Jean, enlevé de terre, comme Moïse (Enoch 88, 63), comme Hénok.

Hénok, Moïse, Elie, Jean, et tous les prophètes sont un seul et même ange sous des noms différents : l'ange-prophète Enoch. Hénok change de nom chaque fois qu'il change d'éon (cf. art. 401).

Le "Livre aux sept sceaux"

La Bible canonique est écrite par un ange et par des hommes.

Les hommes qui l'ont écrite sont devenus en mourant des anges et ont écrit leurs "évangiles" et leurs "actes". Ce qu'ils ont écrits n'a pas été  reçu par les hommes, et les hommes ont condamné leurs écrits : ils les ont déclarés "Apocryphes".

Apocryphe veut dire caché.

Ces écrits condamnés ont été perdus parce que condamnés par les hommes et délaissés par les copistes. Perdus, ils ont été cachés aux hommes pendant des siècles. Ils viennent d'être retrouvés, près de la Mer Morte à Qunran, et en Egypte à Nag Hamaddi. Ils ne sont plus cachés et ne méritent plus le nom "d'Apocryphes". Ils sont messages de Dieu, écrits, cette fois, par des anges qui ne déforment pas les messages. Ils sont "Parole de Dieu" : ils sont " Livre de Dieu" ; ils sont "Bible".

Ils sont messages chiffrés : ils sont " Livre aux sept sceaux".

A la semaine prochaine

Le laboureur te salue.

P.S.   Sachant désormais que les Apocryphes sont "Paroles de Dieu", écrites par des anges qui ne la déforment pas, et qu'ils sont accessibles à tous par Internet, je les utiliserai dorénavant comme référence au même titre que les écrits canoniques.

"Hénok vécut en tout trois cents soixante-cinq ans. Ayant suivi les voies de Dieu, il disparut car Dieu l'avait enlevé"(Gn 5, 24).

Hénok a suivi le chemin que le Seigneur lui indiqua pendant trois cent soixante-cinq ans ; Alors Dieu l'enleva.

Hénok est l'ange né à la mort de l'homme Enosh. Descendu du ciel, il devait y remonter. Ce n'est pas l'ange Hénok qui est monté au ciel, mais l'homme Enosh. L'ange Hénok y  est remonté, et exceptionnellement  de façon visible : "Il disparut car Dieu l'avait enlevé". Il devait disparaître ; il est disparu ; Dieu l'a enlevé. Le texte ne dit rien d'autre.

L'homme Paul n'a pas compris comme ça.

Le commentaire de Paul

L'homme Paul dit ce qu'il a compris : "Grâce à la foi, Hénok fut enlevé de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l'avait enlevé. L'Ecriture témoigne en effet qu'avant d'être enlevé il était agréable à Dieu. Or, sans la foi, c'était impossible d'être agréable à Dieu ; pour s'avancer vers lui, il faut croire qu'il existe et qu'il assure la récompense à ceux qui le cherchent." (Hb 11, 5-6)

L'argumentation de Paul est subtile mais fragile. Il affirme : "Sans la foi, c'était impossible d'être agréable à Dieu ; pour s'avancer vers lui, il faut croire".

Comment Paul peut-il soutenir une telle thèse alors qu'il est la preuve vivante du contraire. Il fut choisi par Dieu et sûrement pas à cause de sa foi, sûrement pas  parce qu'il était agréable à Dieu. 

En qui croyait-il quand :"les témoins (de la lapidation d'Etienne) avaient mis leurs vêtements au pied d'un jeune homme appelé Saul", et que "Saul, lui aussi approuvait ce meurtre"( Actes  7, 58-60) ?

Etait-il agréable à Dieu quand "animé d'une rage meurtrière contre les disciples de Jésus, il… demanda des lettres …afin de faire prisonniers … les adeptes de la Voie de Jésus " ?

La récompense de quoi attendait-il, quand approchant de Damas," une lumière l'enveloppa … et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? " (Actes 9, 1-4).

Persécuter Dieu est-il le moyen de lui être agréable ?

Paul est un homme et a droit à l'erreur. Il transmet les messages de Dieu de façon humaine et imparfaite. On peut le croire à condition de déceler ses erreurs. Quand il dit le contraire de ce qu'il vit, il se trompe… et il nous trompe… si nous le croyons sur parole ! Nous pouvons le croire, comme nous pouvons croire tout homme de bonne foi qui dit des choses conformes à ce qu'il vit. En l'occurrence, ce n'est pas le cas. On ne peut faire confiance à un homme qui dit : "Faites ce que je dis, pas ce que je fais ".

Le Seigneur a pourtant choisit Paul comme scribe : il a écrit de très nombreuses lettres. Il a été choisi, mais par à cause de sa foi : il a été choisi parce que c'est la volonté du Seigneur : Dieu est libre. Le potier choisit la poterie qu'il va réaliser ; il choisit l'argile  et le tour, en fonction de ce qu'il veut faire ; c'est lui qui a créé l'argile et le tour ; il en fait ce qu'il veut. Le Seigneur a choisi Paul, parce qu'il l'a décidé, pas plus à cause de ses mérites qu'à cause de sa foi.

Paul est un homme, et a droit à l'erreur. Il peut avoir mal compris ou mal transmis le message dont Dieu l'a chargé. Seuls les anges transmettent parfaitement les messages de Dieu sans les déformer. Ce qu'ils disent est Parole de Dieu, mais en langage chiffré. 

On peut croire un homme à condition de déceler ses erreurs; on peut croire un ange à condition d'être sûr qu'il est un ange  et à condition de déchiffrer ce qu'il dit.

Pas plus facile de faire la différence entre un ange et un homme que de comprendre ce que dit un ange. La Bible est le livre au sept sceaux (cf. art. 276). Seul l'Agneau est digne de lever les sceaux  (Ap 5, 1-10). Seul l'Esprit peut nous guider .

Judas est un ange (cf. art.256) : on peut  croire ce qu'il dit à condition d'être guidé par l'Esprit pour comprendre ce qu'il dit (Jn 16, 12-13).

On peut croire aussi ce que dit Ben Sirah et le Livre de la Sagesse, car la Bible est écrite par des anges. On peut croire ce qu'ils disent à condition de comprendre le message ! Il faut d'abord le décrypter.

Le Siracide

Le Siracide (l'Ecclésiastique) évoque deux fois Hénok  dans l'éloge des pères : 

"Hénok plut au Seigneur et fut transféré ; c'est un exemple de conversion pour les générations."(44,16)

"Nul sur la terre n'a été créé pareil à Hénok, car il fut, lui emporté de la terre. "(Si, 49,14)

Hénok est un exemple de conversion pour les générations parce l'homme Enosh fut converti en ange. Tous les hommes seront, comme Hénok, convertis en ange.

Nul n'a été créé sur terre comme Hénok, car Hénok est un ange, une étoile tombée du ciel, comme dit Judas dans son Evangile. Tous les hommes sont créés hommes, sauf Hénok qui fut enlevé.

Henok n'est pas le seul à avoir été enlevé : Elie aussi a été enlevé en présence d'Elisée : "Tandis qu'ils poursuivaient leur route tout en parlant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre ; Elie monta au ciel dans la tempête"(2 R 2, 11).

Un seul enlevé, Hénok ? Ou deux enlevés, Hénok et Elie ? Contradiction dans la Parole de Dieu ! Donc du nouveau à découvrir.

Comme toujours la contradiction vient d'une mauvaise compréhension de la Parole par l'homme. Il faut donc comprendre autrement. Il n'y a qu'un enlevé, deux fois, sous des noms différents : Hénok et Elie ne sont qu'une seule et même personne, un seul et même ange. Comme Elie et Jean ne sont qu'un seul et même ange (cf.art.268), Hénok, Elie et tous les Jean sont un seul et même ange, élevé au ciel, descendu et remonté autant de fois qu'il en est descendu, mais sous des noms différents..

Le Livre d'Enoch, les livres des Rois, l'Evangile de Jean ses trois épîtres et son apocalypse sont tous écrits par le même ange Hénok-Elie-Jean.

Comme le Livre d'Enoch, le Livre des Rois, le Siracide, l'Evangile, les épîtres et l'Apocalypse de Jean, le Livre de la Sagesse est écrite par un ange. Le Livre de la Sagesse parle d'Hénok sans dire son nom.

Pas facile à déchiffrer !

Le livre de la Sagesse

Le Livre de la Sagesse ne cite pas le nom d'Hénok. Il faut non seulement comprendre le texte, mais lire ce qui n'est pas écrit  ! Comme Daniel le fit pour Nabuchodonosor (Dn 5, 17) (cf. art. 310).

Le chapitre quatre du Livre de la Sagesse ne prend de sens que si l'on comprend que les impies sont les géants et que celui qui a été emporté est Hénok : "La nombreuse progéniture des impies sera inutile ; issue de rejetons bâtards, elle ne jettera pas de racines profondes et elle n'établira pas une base solide… Même si, pour un temps, elle pousse des branches, mal assurée, elle sera ébranlée par le vent et déracinée par la bourrasque. Ses rameaux seront brisés avant terme, leur fruit sera perdu, trop vert pour être mangé et bon à rien. Car les enfants nés de sommeils coupables témoignent, lors de l'enquête, de la perversité des parents" (Sg 4,3-6)

La progéniture des impies est inutile : ce sont les héros, ces bâtards, fils des géants et des filles des hommes. Sa base n'est pas solide et ses branches non plus : elles porteront des fruits qui n'iront pas à maturité puisque la bourrasque du déluge emportera tout. Les géants pervers périront et le fruit de leurs sommeils coupables avec eux.

La suite du chapitre concerne Hénok sans le nommer : "Devenu agréable à Dieu, il a été aimé et, comme il vivait parmi les pécheurs, il a été emporté ailleurs. Il a été élevé de peur que le mal n'altère son jugement … Les gens ont vu et n'ont pas compris, ils ne se sont pas mis dans l'esprit du mystère… Ils verront donc la mort du sage sans comprendre ce qu'a voulu pour lui le Seigneur et pourquoi il l'a mis en sûreté. Ils verront et n'auront que mépris, mais le Seigneur se rira d'eux. ( Sg 10-18)

Aimé de Dieu Hénok a été emporté pour que le mal n'altère pas son jugement. Personne ne s'est mis dans l'esprit du mystère et personne n'a rien compris aux mystères. Tous n'ont que mépris pour de telles histoires, mais le Seigneur se rira de ceux qui ont du mépris. Jésus sourit de l'égarement des étoiles (Ev  Judas 55).

L'Epître de Jude

L'Epître de Jude parlent aussi des géants sans les nommer, mais il nomme Hénok.

Maintenant que l'ange Judas est retombé du firmament pour nous expliquer les mystères, tout devient très clair : "Quant aux anges qui ne se sont pas maintenus dans leur dignité, mais ont quitté la demeure qui était la leur, le Seigneur les maintient éternellement enchaînés dans l'obscurité en vue du jugement du grand jour… Malheureux sont-ils, ils sont partis sur le chemin de Caïn… Astres errants… c'est pour eux qu'a prophétisé Hénok, le septième patriarche depuis Adam, qui disait : Voici que le Seigneur… vient sièger pour le jugement universel et accuser tous les hommes pour tous les actes d'impiété… et pour toutes les paroles intolérables que les pécheurs impies ont prononcées contre lui." (Jude 6-15)

Les géants, les fils de Dieu, ont quitté leur demeure céleste pour forniquer avec les filles des hommes qui sont d'une autre nature ; ils ont pris le chemin de Caïn ; ils ont tué leur frère. Le Dieu juste viendra juger les paroles impies et intolérables prononcées contre lui.

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.