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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 06:50

"Il y eut une parole du Seigneur pour Ezéchiel, fils du prêtre Bouzy" (Ez 1, 3)

 

Ezéchiel, fils de Bouzy

Le lecteur du Livre d'Ezéchiel, qu'il soit occasionnel ou très au fait des textes bibliques se pose, dès le premier chapitre, deux questions :

Qu'est ce que la Gloire du Seigneur ?

Où se trouve Ezéchiel ? A Babylone ou à Jérusalem ?

L'article 240 est  consacré à la Gloire du Seigneur et en donne un commencement d'explication.

Celui qui a lu, et commencé à comprendre, l'Evangile de Judas et le Livre d'Enoch sait d'emblée qu'Ezéchiel est l'ange Hénok et que son père Bouzi s'appelle aussi Enosh.

Enosh a donné naissance en mourant à l'ange Hénok : il en est en quelque sorte le père. De la même façon l'homme Bouzi-Enosh est en quelque sorte le père de l'ange Hénok-Ezéchiel.

Monté au ciel, Hénok a tout vu et l'ange Uriel lui a tout expliqué. Par la porte du ciel, il a vu défiler les prophètes envoyés par le Seigneur chargés de message pour les hommes. L'ange Uriel lui en a donné les noms. Lui les a comptés, et reconnu la périodicité de leurs passages (Enoch 32, 1-4). (cf. art.412)

 

Hénok-Ezéchiel scribe et prophète

Hénok, choisi comme scribe, a été envoyé vers les premiers hommes et s'est mis à la portée des premiers hommes.

Sous le nom d'Ezéchiel, il est envoyé vers les exilés à Babylone et se met à la portée des exilés : il leur montre la gloire de Dieu,  mais en affine la description  ; les chérubins sont plus charpentés et l'Esprit est présent sous l'apparence de roues dirigeant les quatre vivants.

Le Seigneur instruit Ezéchiel comme il avait instruit Hénok pour témoigner auprès des  hommes : "Fils d'homme, regarde de tous tes yeux ; écoute de toutes tes oreilles ; applique ton attention à tout ce que je vais te faire voir ; car c'est pour te le  faire voir qu'on t'a amené ici. Tu raconteras à la maison d'Israël tout ce que tu vas voir (Ez 40, 4)

Hénok, sous son propre nom, avait prophétisé le châtiment des géants impies, leur extermination par le déluge à l'exception de Noé, le petit reste d'où devait naître un monde nouveau.

Sous le nom d'Esaïe, de Jérémie, d'Ezéchiel, d'Habaquq, et d'autres encore, il a prophétisé le châtiment des hommes impies, leur extermination par la déportation. Ne sera épargné qu'un petit reste pour reconstruire le Temple. Esaïe, Jérémie, Ezéchiel, Habaquq et les autres sont des scribes et des prophètes ; ils portent des noms différents, mais sont tous l'ange Hénok redescendu du ciel. Autant de fois qu'il y a de prophètes !

L'ensemble des livres qu'il a écrit constitue la Bible, le "Livre au sept sceaux" (cf. art.276). Seul, l'Agneau est digne de lever les sceaux, mais c'est encore Hénok, sous le nom de Jean, que le Seigneur choisira pour le découvrir et le prophétiser : "J'ai vu une porte ouverte dans le ciel. Et la voix que j'avais déjà entendue… me disait : Monte jusqu'ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite. Aussitôt, je fus saisi par l'Esprit ; Un trône était dressé dans le ciel, et sur le trône siégeait quelqu'un…Tout autour de ce trône vingt-quatre trônes où siègent vingt-quatre anciens"(Ap 4,1,2)

Jean, comme Hénok et Ezéchiel, a décrit la gloire de Dieu pour ses contemporains (Ap 5, 6).


Les enlèvements d'Ezéchiel

Hénok a été enlevé et nous a donné la date de son enlèvement. Ezéchiel a été enlevé plusieurs fois et nous a donné la date de ses enlèvements :

- "La trentième année, le quatrième mois, le cinq du mois,  j'étais au milieu des déportés, près du fleuve Kébar ; les cieux s'ouvrirent et j'eus des visions divines"(Ez 1, 1)

Le 05 04 30, Ezéchiel est au milieu des déportés et a des visions. Jour et mois sont précis mais pas l'année puisqu'il ne nous dit pas quelle est l'année 1. Au moment où j'écris cette phrase, j'ignore ce qui s'est passé 30 ans avant. 

- "Le cinq du mois - cette année-là était la cinquième de la déportation du roi Yoakim -  il y eut une parole du Seigneur pour Ezéchiel, fils du prêtre Bouzi."(id 2)

Le 05 04 était la cinquième après le déportation du roi Yoakin. Voilà donc un repère sûr : la déportation du roi Yoakim.

 La TOB, dans le tableau chronologique, qu'elle a établi en fin d'ouvrage signale : "Yoakim ( 598-597) : siège de Jérusalem par Nabuchodonosor ; reddition de la ville ; I ère déportation de population (dont Ezéchiel) ; exil du roi."

-597 (- car c'est avant J.C.) est un repère historique indubitable. Ezéchiel fait désormais référence à l'année -597, année de la première déportation, celle de Yoakim.

Ezéchiel eut une parole du Seigneur le 05 04 -592  (-597 + 5).

- "La sixième année, le sixième mois, le cinq de ce mois, comme j'étais assis dans ma maison… la main du Seigneur s'abattit sur moi… l'aspect d'un homme… étendit une forme de main et me saisit par une mèche de cheveux ;  puis l'Esprit me souleva entre ciel et terre ; en visions divines, il m'emmena à Jérusalem." (Ez 8, 1et 3).

Le 05 06 06, Ezéchiel est enlevé de Babylone à Jérusalem : Ezéchiel a été enlevé le 05 06 de l'année - 591 (+6 –597)

- "La neuvième année, le dixième mois, le dix du mois, il y eut une parole du Seigneur pour moi : Fils d'homme, note par écrit la date de ce jour, de ce jour précis ; car en ce jour précisément le roi de Babylone a attaqué Jérusalem…" (Ez 24, 1-2). Le 10 10 –588 (-597 + 9), Nabuchodonosor attaque Jérusalem. 

-"Ce jour-là, arrivera vers toi un rescapé, pour faire entendre la nouvelle" (Ez 24, 26). Ezéchiel est averti de l'arrivée d'un rescapé le 10  10  -588,

- " La douzième année de notre déportation, le cinquième jour du dixième mois, un rescapé arriva vers moi de Jérusalem pour dire : La ville est tombée ! " (Ez 33, 21). Le rescapé de Jérusalem est arrivé à Babylone le 05 10 -585  (-597 + 12)

La TOB, dans son tableau chronologique signale :  "juillet-août 587 : Prise de Jérusalem".

Le rescapé a quitté Jérusalem en juillet août -587 et est arrivé à Babylone le 5 octobre -585. Il a donc mis deux ans et deux ou trois mois pour rejoindre Ezéchiel.

- "La vingt-cinquième année de notre déportation, au début de l'année, le dix du mois, quatorze ans après la chute de la ville, le même jour exactement la main du Seigneur fut sur moi. Dans ses visions divines, il m'emmena en terre d'Israël" (Ez 40, 1). Ezéchiel fut enlevé vers la terre d'Israël le 10 01 - 572 (-597 + 25).

- "Quatorze ans après la chute de la ville" . 14 ans après la  deuxième chute de la ville, c'est à dire le 05 10 - 573  (14 - 587), Ezéchiel fut enlevé vers la terre d'Israël.

La chute de la ville eut lieu, selon la TOB en "Juillet-Août 597". Ezéchiel resta 24 ans en Chaldée après la deuxième chute  de Jérusalem (-597 - (-573), avant d'être enlevé vers Jérusalem.

 

Que faisait Ezéchiel dans la trentième année

 Reprenons le premier et le dernier verset du chapitre 1 d'Ezéchiel :

- "La trentième année, le quatrième mois, le cinq du mois, j'étais au milieu des déportés, près du fleuve Kébar…" Ez 1, 1)

- "C'était l'aspect, la ressemblance de la gloire du Seigneur… J'entendis une voix qui parlait" (Ez 1, 28)

Le 05 04 -557 (-587 +30), Ezéchiel voit la gloire du Seigneur et entend son appel. 30 ans plus tard, c'est la chute de Jérusalem, la première  déportation et la destruction de temple. Je ne pouvais pas le savoir au début de l'article !

 

Le calendrier universel selon Hénok-Ezéchiel-Méton

Sur les bases données par l'ange Hénoh-Méton, Scaliger a établi que Jésus était né 4712 ans après Adam (cf. art. 418). Il est donc possible de prendre comme repère la naissance du Christ et non la prise de Jérusalem.

Il suffit de résumer toutes les dates données par Ezéchiel dans un tableau chronologique ayant pour origine la création d'Adam dans la colonne de gauche et la naissance de Jésus dans la colonne de droite.

 


        Tableau Chronologique

      

 

                Adam                      Jésus 

                                     

                         1                 1      

                                      

                              

            4140                 - 572     Retour d'Ezéchiel à Jérusalem

 

                                                        - Prise de Jérusalem

            4125                 - 587   - Destruction du temple

                                                        - Deuxième déportation


            4124                 - 588    Nabuchodonosor attaque Jérusalem

 

                                                             

                      4121                - 591    Ezéchiel à Jérusalem              

                                              

                                 

                      4115                 - 597  - Fin du règne de Yoakin  

                  - Première déportation 

            

                    4095                 - 617   Vision de la Gloire et appel d'Ezéchiel 

             

         Jésus   4712                  - 4712   Adam

 

 

L'ange Hénok-Ezéchiel, prophète guetteur

"Je m'avançai vers les confins de la terre ; là,… j'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles"(Enoch 32, 1-4).

Hénok, aux confins du ciel et de la terre, observa. Il était aux confins : ni dans le ciel, ni dans la terre, mais encore dans le ciel et déjà dans la terre.

La place du guetteur est aux confins : ni dehors, ni dedans, mais en même temps, dehors et dedans.

C'est la place que le Seigneur attribua à Ezéchiel. Dans Babylone sans y être  ! A Jérusalem sans y être !

 

Ezéchiel guetteur chez les déportés

"Un esprit vint en moi… Celui qui me parlait me dit : Fils d'homme, je t'envoie vers les fils d'Israël vers des gens révoltés… contre moi… N'aie pas peur de leurs paroles ; tu es au milieu de contradicteurs et d'épines, et tu es assis sur un sac de scorpions… Tu leur diras mes paroles ; qu'ils t'écoutent ou ne t'écoutent pas… (Ez 2, 2)

Le Seigneur envoie Ezéchiel vers les méchants avec une mission et une loi. Il doit prévenir le méchant de se convertir. La loi du guetteur est simple. S'il ne transmet pas le message, il est responsable de la mort du méchant et partagera son sort : ils mourront tous les deux. S'il transmet le message et que le méchant se convertit, ils vivront tous les deux. S'il transmet le message et que le méchant ne se convertit pas, le méchant mourra et le guetteur vivra (Ez ch. 3).

 

Ezéchiel guetteur à Jérusalem

Ezéchiel est enlevé à Jérusalem pour en être le guetteur ; guetteur contre l'ennemi extérieur et contre l'ennemi intérieur.

Au son du cor, il avertira les habitants du danger de l'ennemi arrivant l'épée à la main (Ez 33,51-5)

Aux méchants de la ville, il transmettra le message du Seigneur : " Tu écouteras la parole qui sort de ma bouche et tu les avertiras de ma part" (Ez 33, 7). Même mission, même loi que pour les habitants de Babylone et pour son guetteur. Le guetteur mourra avec le méchant s'il ne l'a pas prévenu (id. 33, 8-9).

Le peuple qui habite la ville est le troupeau du Seigneur, et il en a donné la garde à des bergers. Le guetteur devra transmettre les oracles du Seigneur aux uns et aux autres.

 

Oracle contre les mauvais bergers

"Il y eut une parole du Seigneur pour moi : Fils d'homme, prononce un oracle contre les bergers d'Israël… Malheur aux bergers d'Israël qui se paissent eux-même ! N'est-ce pas le troupeau que les bergers doivent paître ? Vous mangez la graisse, vous sous revêtez de la toison sacrifiant la bête grasse, mais le troupeau vous ne le paissez pas… Vous n'avez pas fortifié les bêtes débiles, vous n'avez pas guéri la malade, vous n'avez pas fait de bandage à celle qui avait une patte cassée, vous n'avez pas ramené celle qui s'écartait, vous n'avez pas recherché celle qui était perdue, mais vous avez exercé votre autorité par la violence et l'oppression. Les bêtes se sont dispersées faute de berger, et elles ont servi de proie à toutes les bêtes sauvages ; elles se sont dispersées." (Ez 34, 1- 15)

Le Seigneur Esprit a besoin d'hommes, ou d'anges qui leur ressemblent, pour se faire comprendre des hommes. En ce sens, Ezéchiel est le verbe de Dieu, il prononce les oracles du Seigneur. Ils sont clairement énoncés et sans appel contre les mauvais bergers !

 

Oracle contre le troupeau

Le Dieu de l'Ancien Testament exerce sa justice contre les bergers, mais aussi contre les brebis égarées.

"Je viens juger moi-même entre la brebis grasse et la brebis maigre, entre les béliers et les boucs. Ne vous suffit-il pas de paître un bon pâturage ? Encore faut-il que vous fouliez au pied le reste de la pâture… parce que vous avez donné des coups de cornes à celles qui étaient malades jusqu'à ce que vous les ayez dispersées hors du pâturage, je jugerai entre brebis et brebis.( Ez 34,17-21)

 

Le Salut vient de Dieu

Le salut ne viendra pas des bergers mais de Dieu lui-même.

"C'est pourquoi, bergers, écoutez la parole du Seigneur… Je viens contre ces bergers, je chercherai mon troupeau pour l'enlever de leurs mains, je mettrai fin à leur rôle de bergers, ils ne pourront plus se paître eux-mêmes. J'arracherai mon troupeau de leurs bouches et il ne leur servira plus de nourriture." (Ez. 34, 7-10)

Le Seigneur évincera ses mauvais bergers et sera lui-même le bon berger : "La bête perdue, je la chercherai ; celle qui se sera écartée, je la ferai revenir ; celle qui aura une patte cassée, je lui ferai un bandage… Je ferai paître mon troupeau selon le droit (Ez 4,15-16)

Dieu est juste ; il juge selon le droit ; les mauvais seront châtiés selon la loi donnée à Moïse. C'est Parole de Dieu ! C'est Vérité ! Mais Vérité dépassée ! Dépassée par l'Amour de Jésus. En mourant sur la croix, le Fils de l'homme a sauvé tout ce qui était perdu (Lc 19,10).

Avant même de monter vers le Père, il est descendu aux enfers chercher les hommes et les géants qui l'attendaient depuis le déluge. C'est le sens de la Parole de Jésus à Marie Madeleine : "Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père." (Jn 20, 17)"

Bergers, bons et mauvais, béliers et boucs, brebis maigres et grasses, tous se retrouveront dans le Royaume.

 

La débauche de certains bergers

Dieu veut avoir besoin des hommes : scribes, prophètes et apôtres. Il se sert des hommes et des anges comme auxiliaires.

L'Evangile de Judas nous a appris l'existence d'éons différents, localisés dans l'espace ou le temps : firmament, paradis, terre sont des éons, mais aussi la création, la rédemption ou le temps d'Ezéchiel. Les apôtres sont présents dans ces différents éons. Ainsi, Jésus leur a dit : "Chacun de vous a sa propre étoile" (Ev Judas, 42).

Les apôtres eurent un songe collectif : Judas le raconte dans son Evangile. Ils voient des prêtres qui "sacrifient leurs propres enfants, d'autres leurs femmes, et font assaut de louanges et d'humilité ; certains couchent avec des hommes ; certains commettent des [tue]ries ; d'autres une multitude de péchés et d'actes illicites. Et les hommes qui se tiennent devant l'autel [invo]quent ton nom ( Ev Judas 39). Et Jésus leur dit : "Ceux que vous avez vus recevant les offrandes de l'autel - voilà qui vous êtes -."

Hénok écrira un livre , "L'hypostase des archontes". Les apôtres font partie des archontes, et hypostase veut dire dépôt ou lie. Dans cet éon, les apôtres sont la lie de l'humanité !

Le problème des apôtres pédophiles n'est pas nouveau. Judas, sous le nom de Jude l'évoque sans ambiguïté dans l'épître de Jude, reconnue canonique par Rome : "Il s'est infiltré parmi vous des individus que l'Ecriture condamne depuis longtemps pour ce qu'ils font, des impies qui confondent la grâce de notre Dieu avec le droit de se livrer à la débauche"(Jude 4).

Jude, s'adressant aux "appelés bien-aimés de Dieu le Père, réservés pour Jésus Christ", poursuit avec ironie : "Bien que vous sachiez déjà tout, je veux vous rappeler ceci : Le Seigneur… a supprimé ceux qui ont refusé de croire. Quant aux anges qui ne se sont pas maintenus dans leur dignité, mais ont quitté la demeure qui était la leur, le Seigneur les maintient éternellement enchaînés dans l'obscurité en vue du jugement du grand jour ; de même Sodome et Gomorrhe… pour être allées "avec des être d'une autre nature qu'eux. En voulant aller avec des êtres d'une autre nature qu'eux… sont soumises pour l'exemple au châtiment du feu éternel".

Les anges venus du ciel, les géants ont été condamnés pour avoir été avec les filles des hommes : elles ne sont pas de la nature des anges.

Le problème des évêques pédophiles est vieux comme le monde, mais les tribunaux canoniques sont composés de clercs et les séances ne sont pas publiques.

Aujourd'hui le monde a changé et exige plus de la transparence.

 

Mariage et Célibat

Paul a écrit : " Admettons qu'il soit bon pour l'homme de ne pas toucher une femme. Cependant, étant donné les occasions de débauche, que chacun ait une femme, et que chacune ait un mari à elle." (1 Cor 1-2)

Paul concède le mariage, car pour lui le célibat est bien supérieur. Il reconnaît cependant :"Au sujet du célibat, je n'ai pas reçu d'ordre spécial du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce au pardon du Seigneur. Je pense que le célibat est une bonne chose… Celui qui n'est pas marié a le souci des affaires du Seigneur… Celui qui est marié… cherche comment plaire à sa femme… C'est là mon opinion, et je pense avoir moi aussi l'Esprit de Dieu."(1 Cor 7, 1-39)

Paul ne s'adresse pas plus aux clercs qu'aux laïcs, et il a de bonnes raisons d'avoir l'Esprit du Seigneur. Mais Pierre aussi croyait avoir de bonnes raisons d'avoir l'Esprit du Seigneur ! Pourtant Jésus lui a dit : "Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes" (Mt 16, 23).

Pierre était marié : il avait une belle-mère. Le successeur de Pierre n'en a pas .Peu importe. Mais pourquoi, contre l'avis de Paul impose-t-il le célibat aux clercs ? Au nom de la tradition ? La tradition du célibat n'existe pas. Celle de la circoncision existe, et il ne l'impose pas.  Paul fit circoncire Timothée (Act 16,3), mais se mit d'accord avec Pierre pour ne pas imposer la circoncision aux païens convertis (Act 13, 15-19).

L'Eglise primitive s'adaptait aux circonstances !

Le Saint Pontife impose le célibat des clercs pour ne pas contredire ce qu'a dit un autre Saint Pontife avant lui. Paul n'était pas pontife mais il a dit :"Et si quelqu'un croit devoir ergoter, nous n'avons pas cette manière de faire, et les Eglises de Dieu non plus" (1 Co 11-16). 

Les hommes ont droit à l'erreur.

 

Les apôtres auxiliaires du Salut

J'exprime ce que j'ai compris de la lecture des Ecritures. Elles n'accablent ni Paul, ni Pierre, ni les apôtres ni leurs successeurs. Au contraire ! Non seulement ils ont reçu leur légitimité de Jésus lui-même, mais Jésus les a choisis comme auxiliaires de premier rang pour assurer, avec lui, le salut de tous les hommes. Il leur a donné autorité pour annoncer la Bonne Nouvelle, pour lier et délier, pour faire mémoire de lui en bénissant le pain et le vin.

Les difficultés de l'Eglise sont réelles, elle n'a pas à les cacher. Mais elle peut rester sereine, l'Esprit veille. Jésus a dit aux apôtres : "Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." (Mt 28, 20).

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 06:45

 

Jours et Sabbat

"Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel…Qu'ils servent de signes tant pour les fêtes que pour les jours et les années… Quatrième jour." (Gn 1,14)

Le quatrième jour, le mercredi de la première semaine de sept jours, Dieu créa le soleil et la lune pour établir le jour des fêtes et pour établir le calendrier. "Parole du Seigneur".

"Dieu fit…  les bestiaux selon leur espèce… Dieu créa l'homme à son image… Sixième jour." (Gn 1,25-27)

Le sixième jour, le vendredi de la première semaine, Dieu créa les bestiaux. Le plus beau des bestiaux qu'il créa est le corps de l'homme.

Le soir du sixième jour, au crépuscule, quelques instants avant 21 heures, le soir où la lune est au maximum de sa plénitude, le soir le plus proche du solstice d'hiver quand le soleil atteint son zénith, quand il entre dans le premier décan de la vierge dans le zodiaque, le bestiau Adam reçut l'esprit et devint un homme. 

"Dieu arrêta au septième jour toute l'œuvre qu'il faisait. Dieu bénit le septième  jour et le consacra." (Gn 2,2-3) 

Le  septième jour de la semaine, Dieu se reposa. Il avait créé le sabbat.

"Six jours on fera son travail, mais le septième jour est le sabbat, un jour de repos, avec réunion sacrée." (Lv 23, 3)

Dieu a créé le monde en six jours sur un système en base 6 ;  Il a créé le sabbat le septième jour sur un système en base 7.

Dieu n'a pas créé le néant. Zéro est le néant. Il a commencé la semaine le jour 1, le lendemain du sabbat.

 

Durée des jours et des semaines

La semaine de la création est composée de jours d'une durée qui se compte en milliards d'années.

La semaine qui sépare deux sabbats est composée de jours qui comptent 24 heures dans le calendrier grégorien, 18 dans celui d'Hénok. Il a en effet  compté les passages du soleil (cf. art. 407) et de la lune (cf. art. 408) par les portes du ciel. Il en a compté 18. Le jour d'Hénok est de 18 heures.

Le Seigneur créa Adam au crépusculedu sixième jour, quand la lune est au maximum de sa plénitude

Dieu créa Adam au crépuscule du sixième jour. Le crépuscule le jour de l'équinoxe c'est 21 heures en grégorien

21 heures d'un jour qui en compte 24. Pour la journée d'Hénok  de 18 heurs, 21 heures correspondent à  18 x 21 / 24 = 15,75 soit 15 3/4 ce qui fait 15 heures, 13 minutes et 30 secondes.

Les jubilés se comptent en semaines de sept fois sept années soit de 49 années.

 

Le Livre des jubilés

  http://www3.sympatico.ca/jjosianelegrand/index_fichiers/Jubiles.htm 

Le "Livre des Jubilés" est canonique pour la seule Eglise éthiopienne. Pour les autres lecteurs de la Bible, juifs catholiques, orthodoxes ou protestants, il est apocryphe.

Des fragments en ont été retrouvés récemment dans les Manuscrits de la Mer Morte : ils ne sont plus cachés, mais encore apocryphes.

 

Jubilé

Le jubile est définit dans le Lévitique :

"Tu compteras sept semaines d'années, c'est à dite sept fois sept ans ; cette période de sept semaines d'années représentera donc quarante neuf ans… Ce sera un jubilé pour vous que la cinquantième année : vous ne moissonnerez pas ce qui aura poussé tout seul… ce sera pour vous une chose sainte. Vous mangerez ce qui pousse dans les champs." (Lv 25,8-12)

L'année zéro ne compte pas, les 49 années vont de 1 à 49 et la dernière est chômée : elle est sabbatique, non travaillée.

Rome ne reconnaît pas canonique le Livre des Jubilés, mais célèbre le jubilé de sa basilique : Saint Pierre.

 

Premiers apports de la Genèse et du Lévitique

Les premiers versets de la Genèse nos apprennent que :

- le jour zéro n'existe pas,

- la lune et le soleil ont été créés le quatrième jour de la semaine, le mercredi en calendrier grégorien,

- lune et soleil détermine la date des fêtes d'Israël.

- la semaine est un système basé sur le 6.

Le Lévitique nous apprend que :

- que les fêtes juives se fêtent toujours le même jour,

- les jubilés sont établis sur la base du 7,

 

Que savons-nous d'Hénok ?

Nous savons ce qu'en dit la Genèse, l'épître de Jude, le Livre d'Enoch et le Livre de Jubilés.

 

D'après la Genèse, Hénok est le fils d'Yered et le père de Metoushélah. Il fut père à 65 ans, et 300 après, "il disparut car Dieu l'avait enlevé." (Gn 1, 8-24)

 

La lettre de Jude enseigne des " anges qui ne se sont pas maintenus dans leur dignité, mais ont quitté la demeure qui était la leur"(Jude 6) et ajoute : "C'est encore pour eux qu'a prophétisé Hénok, le septième à partir d'Adam, qui disait : Voici que le Seigneur, avec ses saints anges par dizaines de milliers, vient siéger pour le jugement universel et accuser tous les hommes pour tous les actes d'impiété qu'ils ont commis, et toutes les paroles intolérables que les pécheurs impies ont prononcé contre lui. (Jude 14-15)

Cette lettre devient compréhensible depuis que Judas, dans son Evangile a révélé que des anges indignes avaient quitté le ciel et étaient devenus les géants impies. Le Seigneur les a jugés, exterminés par le déluge et voués aux enfers.

 

Dans le Livre d'Enoch, Hénok dit : "J'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient et j'en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, de leur vicissitudes, à mesure que l'ange Uriel, qui était avec moi, me les expliquait. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit connaître leur nom, leur rang et leurs diverses influences" (Enoch 32, 1-4)

Hénok, enlevé au ciel a vu le soleil et la lune sortir par les portes du ciel ; il a noté le nombre de leurs passages ; il a compté la course périodique du soleil ( cf. art. 407) et de la lune (cf. art.408) ; il a compris l'importance de l'un et de l'autre et leur influences réciproques.

 

Le Livre des Jubilés dit :

"Et dans la quatrième année de la cinquième semaine, elle lui porta un fils et il l'appela Hénok. Il était le premier homme parmi les hommes étant né sur terre qui apprit l'écriture et la connaissance de la sagesse et qui écrit dans un livre les signes du ciel selon l'ordre de leurs mois pour que les hommes connaissent les saisons des années suivant l'ordre de partition de leurs mois. Et il fut le premier à écrire un témoignage et qui témoigna aux fils des hommes parmi les générations de la terre et fit le décompte des semaines et des jubilés, et il leur fit savoir les jours des années et plaça en ordre les mois et décompta les repos des années comme nous lui avons fait savoir. Et ce qu'il a vu dans une vision de son sommeil, ce qui était et qui sera, ce qui arrivera aux enfants des hommes à travers leurs descendances jusqu'au jour du jugement : il vit et comprit toute chose et écrit son témoignage et plaça le témoignage sur terre pour tous les enfants des hommes et leurs générations. (Jub 4, 11)

Tout est clair.

Le livre des jubilés confirme d'abord la date de naissance d'Hénok : 622. (4 + (4.7) + (4.49). La Genèse avait déjà permis de l'établir en 622. Voir le tableau du calendrier biblique publié dans l'article 402.

Il confirme qu'Hénok a inventé l'écriture (cf. art. 409) et découvert la sagesse, qu'il est descendu du ciel vers les hommes pour leur expliquer tout ce qu'il avait vu et compris du fonctionnement du cosmos (cf. art 407) (cf. art. 408), du passé et du devenir des hommes (cf. art. 412).

 

Le treizième mois d'Hénok

Dans le Livre des Jubilés, Hénok  "fit savoir les jours des années et plaça en ordre les mois" (Jub 4,11).

Il l'avait déjà dit dans le Livre d'Enoch : "Dans ces jours, à chaque cinq années on ajoutera trente jours, parce qu'ils sont en plus dans l'année solaire… Il y aura en plus cinq jours pour chacune d'elle, de manière à former un mois supplémentaire de trente jours parce qu'ils sont en plus dans l'année solaire. Et tous les jours qui appartiendront à une de ces cinq années seront au nombre de 364. Il y aura en plus six jours pour chacune d'elles, de manière à former un mois supplémentaire de 30 jours." (Enoch 73, 11-12)

Hénok a inventé le calendrier de l'année de 364 jour avec une année à 13 mois tous les 5 ans parce qu'il avait observé que "le mois lunaire est plus court que le mois solaire et sidéral" (Enoch 75, 13).

Sous son nom l'ange Hénok a résolu le problème du mois lunaire plus court que le mois solaire. Sous le nom de Méton et d'Eucténon, il est venu institué la " grande année de 19 ans ", la relation "19 années solaires = 235 lunaisons", et le "cycle de Méton" qui a servi de base à tous les fabriquants de calendrier (cf. art 417).

 

Le calendrier d'Hénok dans le Livre des Jubilés

Le chapitre 4 du Livre des Jubilés donne des éléments chiffrés qui permettent d'établir un calendrier jubilaire, similaire au calendrier biblique établi à partir de la Genèse (cf. art. 402)

En voici quelques extraits qui permettent d'en comprendre le principe :

Eve, " dans la quatrième année de la cinquième semaine… elle porta un fils et lui donna le nom de Seth" (Jub 4, 3)…"Et dans le cinquième  jubilé…dans la quatrième année de la sixième semaine, elle lui porta Enos." (Jub 4,5)…et "Dans la troisième année de la cinquième semaine du septième jubilé, elle lui porta…Kanan"(Jub 4, 7).

Cela permet de résumer les résultats dans un tableau, et de le comparer à celui du calendrier biblique établi d'après la Genèse (cf. art. 402)

Dans l'avant-dernière colonne les résultats du calendrier biblique, et dans la dernière les remarques.

 

 

Comparaison des calendriers d'Hénok et biblique (Naissance)

 

 

année

semaine

jubilé

calculs

Hénok

Biblique

remarques

Seth

4

5

3

4+(4.7)+(2.49)=

130

   130

 

Enos

4

6

5

4+(5.7)+(4.49) =

235

   235

 

Kenan

3

5

7

3+(4.7) + (6.49) =

325

   325

 

Mahalalel

 

1

9

<7+392 =

395

   395

 

Jared

6

3

10

6+14+(9.49) =

460

   460

 

Hénok

4

5

11

4+28+490 =

522

   622             

-100

Methouselah

6

7

12

6+42+(11.49) =

587

   687            

-100

Lamech

1

3

14

1+14+(13.49) =

652

   874             

-222

Noah

 

3

15

14+(14.49) =

700

 1056            

-356

 

Les dates de naissance des premiers patriarches correspondent jusqu'à Hénok, Après, rien ne va plus.

Le déluge

  Le Livre des Jubilés dit :

"Et à la nouvelle lune du premier  mois dans la cinquième année de la cinquième semaine du vingt-sixième jubilé d'années, Noah fit l'arche (Jub 5,26). C'est à dire à la nouvelle lune du premier mois de l'année  1258 : [5 +(4.7)+(25.49)].

La suite du texte confirme 1258 pour le début du déluge et 1259 pour la fin.

Le calendrier biblique donnait 1656 et 1657.

Une différence de 426 ans !

 

Suite du calendrier des naissances

Les chapitres 11, 16, 19 et 39 du Livre des Jubilé permet de prolonger le calendrier des naissances jusqu'à Moïse.

 

Naissance

Années

semaines

jubilés

calculs

Hénoch

Bibliques    

Remarques

Reu

4

2

34

4+7+(33.49) =

1628

 1783           

-155

Seroh

7

3

35

7+(2.7)+(34.49) =

1687

 1815          

-128

Nahor

1

5

36

1+(4.7)+(35.49) =

18

 1847           

-101

Terah

7

6

37

7+(5.7)+(36.49) =

1806

 1874           

-68

Abraham

7

2

39

7+7+(38.49) =

1876

 1944           

-68

Isaac

5

4

41

5+(3.7)+(40.49) =

2044

 2046           

-2

Jacob

2

6

42

2+(5.7)+(41.49) =

2046

 2104           

-58

Joseph

2

6

46

2+(5.7)+(45.49) =

2242

 2195           

+47

 

Aucune date ne correspond avec les dates données par la Genèse, et il n'y a aucune logique dans les différences.

 

Pourquoi tant de précisions pour tant de différences ?

Hénok est un prophète. Descendu du ciel en 987, il annonce à sa descendance l'avenir que lui ont dévoilé les anges.

Ce qui précède son retour sur terre est du passé, et les dates données par Enoch et le Livre des Jubilés concordent parfaitement jusqu'à la naissance de son père.

La suite est prophéties, destinées à ceux qui les liront le moment venu. Juste avant leur extermination par le déluge en 1656, les hommes ont dit : "C'était écrit ". Ecrit depuis longtemps ! Ce long temps est indéterminé et sans importance. 300 ans en plus ou en moins, peu importe ! C'est du passé ! Du passé antérieur !

Pour nous qui lisons aujourd'hui ces prophéties, elles sont aussi du passé antérieur. Peu nous importe la date de la mort de Reu ou de Terah !

 

La lettre tue ! Les chiffres aussi !

" La lettre tue, mais l'Esprit donne la vie." (2 Cor 3,6)

Prendre un texte à la lettre, n'est pas le comprendre ; en retenir l'esprit est commencer à le comprendre. Il ne faut donc pas s'attendre à ce que "ça marche" ; ça ne marchera jamais pour le futur, pour les prophéties. S'il y avait une logique dans les chiffres, il serait possible de prévoir. Seul Dieu prévoit : il est "Providence" ; il voit avant.

Les hommes ne peuvent voir qu'après. Alors les chiffres "marchent " quand il s'agit du passé.

C.V. et mort de Moïse

" Tu es né dans la sixième année de la quatrième semaine du quarante-huitième jubilé".

 En 2330. [(7+(6.7)+(46.49) = 2330]

"Tu fus trois semaines d'années à la cour." soit 21 ans.

"Dans la sixième année de la troisième semaine du quarante-neuvième jubilé, tu es parti habiter la terre de Midian cinq semaines et un an", soit 36 ans, en l'an 2352. [6+14+(48.49)]

"Tu es retourné en Egypte dans la deuxième année de la deuxième semaine du cinquantième jubilé." Soit en 2410. [2+7+(49.49)]

En 2410 [2+7+(49.49) ], Moïse est âgé de 80 ans (21+36+(2410-2330).

"Souviens-toi du commandement que le Seigneur te commanda concernant la Pâque que vous devez la célébrer dans sa saison au quatorzième jour du premier mois, que tu dois la sacrifier avant la nuit et qu'ils en mangent de nuit le quinzième soir au moment du coucher du soleil."(Jub 49)

"Que les enfants d'Israël viennent et observent la Pâque au moment de son jour fixé au quatorzième jour du premier mois entre les soirs de la troisième part du jour jusqu'à la troisième part de la nuit car deux portions du jour sont données à la lumière et une troisième portion à la nuit… Et il n'est pas permis de le tuer durant une autre période du jour mais durant la période en bordure de la nuit."(Jub 49)

La première Pâque eut lieu le quatorzième jour du premier mois. Au crépuscule, avant le sabbat on tua le mouton, et on le prépara. Le lendemain, jour du sabbat, on le mangea.

 

Le jubilé des jubilés

"J'ai ordonné pour toi…les années et les jubilés : il y a 49 jubilés de jours, d'Adam jusqu'à ce jour et une semaine et 2 ans. Et il y a encore 40 ans à venir pour apprendre les commandements du Seigneur jusqu'à ce qu'ils passent par-dessus jusqu'à la terre de Canaan en traversant le Jourdain vers l'Ouest." (Jub 50)

Ce jour où le Seigneur parle à Moïse, il s'est passé 49 jubilés depuis Adam c'est à dire 2401 années ; 7 + 2 ans plus tard, cela fera 9 ans plus tard soit un jubilé.

Mais le Seigneur parle en semaine, sans préciser semaine de jours ou semaines d'années. Ce sont des semaines d'années pour former un jubilé, mais des semaines de jours pour faire la différence entre le jour de la mort de Jésus et le jour de sa résurrection.

L'entrée en terre promise, en traversant le Jourdain se passe 49 ans plus tard. C'est le jour de la mort de Moïse. Ce jour est le jubilé de la Pâque.

Non ! Impossible. On ne traverse pas le Jourdain un jour de Sabbat : on respecte la loi du Sabbat ; on ne traverse pas le Jourdain un jour de Sabbat.

Ce jubilé est le jour de la mort de Moïse et en même temps son retour au ciel

Le jubilé du jubilé des jubilés de la création d'Adam est deux jours avant Pâques : le Vendredi Saint !

La jubilation n'est pas pour le jour de la résurrection de Jésus, elle est pour le jour de sa mort : mort du Fils de l'homme, mais arrivée dans la gloire, au ciel, du Fils de Dieu, de l'Ange Jésus.

 

Le calendrier d'Hénok

La Pâque est célébrée le deuxième sabbat de mars.

L'année d'Hénok commence en mars à l'équinoxe.

L'année est divisée en 12 mois de 30 ou 31 jours pour former 364 jours de 18 heures.

Tous les 5 ans, on ajoute un mois intercalaire de 30 jours.

Adam a été créé le sixième jour de la première semaine, 2410 avant la mort de Jésus Christ.

Hérésie !

Calendrier hérétique !

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 06:49

 

 

 

Méton ! Inconnu dans la Bible. Et je ne l' ai pas encore trouvé dans les apocryphes.

Alors, pourquoi en parler dans un blog consacré à la Bible ?

Trois raisons :

- Dieu n'est pas le Dieu des seuls hébreux.

- La Bible n'est pas réservée aux seuls judéo-chrétiens.

- Ce blog non plus. Il incite à lire la Bible, ceux qui ne la lisent pas.

Enoch, dans son livre, observe les mouvements de la terre (cf. art. 407), et de la lune (cf. art.  408), et en déduit l'enchaînement des jours, des semaines, des saisons, des mois et des années.

Le Livre d'Enoch n'est reconnu canonique, ni par les juifs, ni par les Eglises, romaine, orthodoxe ou protestante, à l'exception de l'Eglise orthodoxe copte. Le Livre d'Enoch, pas plus que l'Evangile de Judas ou celui de Jacques n'est Parole de Dieu.

Pourtant l'Eglise romaine, dans sa très grande sagesse, picore de-ci de-là quelques vérités de foi. Anne, la mère de Jésus n'est connue que par les apocryphes ; Rome en fit une sainte, et vous devez le croire. Par contre si vous croyez que Joseph, comme il est écrit dans le même apocryphe, est veuf et père des apôtres, Rome vous déclare hérétiques et vous voue aux flammes de l'enfer, faute de pouvoir encore vous livrer à celles du bûcher sur la place publique.

Allez comprendre !

Rome reconnaît Hénok comme patriarche : il est un personnage canonique présent dans la Genèse et dans l'épître de Jude.Hénok est  "Parole de Dieu".  Mais son livre est hérésie : Parole du diable !

Allez comprendre !

 

Qui est Méton ? Qui est Eucténon ?

Vous en saurez autant que moi en cliquant sur le lien : http://www.louisg.net/cycle_meton.htm                                                      

Méton est né à Leuconoé, proche d'Athènes, trois siècles après Jésus-Christ ; il a inventé la "grande année de dix-neuf ans". Il a établi la relation entre années solaires et lunaisons : "19 années lunaires = 235 lunaisons". Il a donné son nom à la "période de Méton".

Lui où Eucténon ? 

Méton est reconnu comme géomètre et Eucténon, son alter-ego, comme astronome. Tous deux ont, sur la lune, un nom de cratère très proche l'un de l'autre, et  - ce n'est pas le hasard - le cratère de Méton est dans l'obscurité jusqu'au dix-neuvième jour après la nouvelle lune : elle ne devient visible de la terre qu'après.

Problème ?  

Aristophane, poète grec comique, a écrit en 414 avant Jésus-Christ, sept siècles avant Méton, une pièce de théâtre intitulée "les Oiseaux". Un des personnages en est Méton. Voici quelques unes de ses répliques dans un dialogue avec Pisthetaeros :

- Méton : Je veux toiser l'air et le partager en rue.

- P : Au nom des dieux quel homme es-tu ?

- Méton : Qui je suis ?  Je suis Méton qui connaissait la Hellas et Kolonos.

-P : …

- Méton : Des mesures de l'air. Sache en effet, tout d'abord, que l'air dans son entier est absolument semblable à un four. A l'aide de cette règle courbe, tombant d'en haut, et en y ajoutant le compas... Comprends-tu ?

- P : Je n'y comprends rien.

- Méton : J'applique une règle droite, de manière à ce que tu aies un cercle tétragone ; au centre est l'Agora, les rues qui y conduisent sont droites et convergent au centre, ainsi qu'un astre, qui est rond de sa nature, partent des rayons droits qui brillent dans tous les sens." 

Je n'y comprends rien non plus !

Méton est un personnage de théâtre ! Il connaît la Hellas, un bassin sur la planète Mars, et Kolonos, une colline d'Athènes. Comme Ezéchiel il mesure, mais il mesure l'air avec une canne courbe tombée du ciel !  Ce comique découvre, avec une canne courbe, qui est une règle droite, la quadrature du cercle, et trace un schéma évoquant le zodiaque !

Le même Méton, un homme cette fois, apparaît sept siècles plus tard. Il est géomètre reconnu, mais c'est son alter-ego, Eucténon l'astronome, qui découvre la période de Méton.

 

La solution du problème

Comment expliquer un tel mystère ?

Simplement !

Méton et Eucténon sont un seul et même ange, l'ange Hénok. Il est le premier, vers 988 après Adam, à compter les portes du ciel et le temps nécessaire au soleil (cf.art. 407) et à la lune (cf. art. 408) pour les franchir.

Les oiseaux d'Aristophane

Aristophane dans "Les oiseaux" met en scène deux Athéniens. Des choucas et une corneille les conduisent à Térée, l'ancien roi de Thrace. La Thrace était alors un territoire indépendant allant jusqu'au Bosphore ; c'était la terre des muses.

L'assemblée des oiseaux construit une ville dans les airs, "Coucouville - les Nuées", et Térée obtint de ses dieux  qu'ils acceptent de compter parmi eux, les dieux Athéniens.

Les dieux étrangers ont accepté les dieux grecs parmi eux !

Mêmes dieux pour tous les hommes ! Oecuménisme avant l'heure vu par un poète comique !

 

La mesure du temps

Il y a trois façons de compter le temps : en fonction de la terre, de la lune et du soleil.

La terre tourne sur elle-même : le jour solaire est le temps qui s'écoule entre deux rotations de la terre sur elle-même.

La lune tourne autour de la terre : le mois lunaire est le temps qui s'écoule entre deux rotations de la lune autour de la terre.

La terre tourne autour du soleil : l'année astrale est le temps qui s'écoule entre deux rotations de la terre autour du soleil.

 

Le cycle de Méton

Méton est le premier a établir une relation entre le temps lunaire et le temps solaire :

"19 années solaires = 235 lunaisons".

Il a établi la "grande année de 19 ans" qui correspond à 235 lunaisons c'est à dire que tous les dix-neuf ans, la terre aura tourné dix-neuf fois autour du soleil pendant que la lune aura tourné 235 fois autour de la terre.

Nos années sont grégoriennes, c'est à dire solaires, et comptent 365, 25 jours à cause des années bissextiles.

19 années solaires de 365,25 jours = 19 x 365,25 = 6939,75.

Méton les dit égales à 235 lunaisons.

La lunaison de Méton est donc de 6939,75 / 235 = 29,53 à epsilon près.

6939, 75 est la période de Méton.

Kidinnu  appelle cette lunaison, le mois synodique.

 

Kidinnu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kidinnu   

Kidinnu est un astronome babylonien, mort le 14 août 330 ans avant Jésus-Christ. Il a découvert que Mercure était parfois visible avant l'aube et parfois après le crépuscule, mais jamais à plus de 22 ° du soleil. (les astrophysiciens connaissent la portée de cette découverte). Il a aussi établi la durée du mois synodique à 29,530614 jours soit 29 jours 12 h 44 m 5 s, soit avec une précision inférieure à 1 s.

Kidinnu a observé la lune depuis la terre : elle est pleine tous les 28 jours. Mais pendant 28 jours, la terre s'est déplacée autour du soleil. Il a imaginé "le mois synodique" : c'est le temps qui sépare deux pleines lunes pour l'observateur qui se trouverait au centre de la terre : il verrait la pleine lune, non pas tous les 28 jours, mais dans le temps que parcourt la terre pour que la lune soit de nouveau pleine qui est plus long que 28 jours. Kidinnu l'a calculé ; il est de 29 jours, 53 à epsilon près.

Kidinnu a confirmé, il y a 2.300 ans, la relation de Méton : "19 années solaires = 235 lunaisons".

 

Les mois intercalaires

Méton, Eucténon et Kidinnu ont établi le moyen de faire un calendrier, c'est à dire d'organiser les jours, les semaines, les mois, les saisons et les années. pour établir des repères dans le temps pour les hommes.

Les repères naturels des hommes sont les saisons : la neige en hivers, les semailles au printemps, la chaleur en été et la vendange à l'automne.

Le mois sydonique est de 29 jours 53 au lieu des 30 ou 31 jours solaires.  De ce fait, s'installe rapidement un  décalage des saisons. Pour éviter la neige en été, quelqu'un, (personne ne sait qui) a inventé un mois intercalaire, un treizième mois.

 

Le calendrier  Babylonien

Le premier calendrier a été inventé en Mésopotamie, et Louis Goguillon, le spécialiste des calendriers, l'appelle indifféremment mésopotamien, Babylonien ou Chaldéen. pour tout savoir sur ce calendrier, cliquez sur www.louisg.net/C_mesopotamiens.htm                        

Les Babyloniens ont les premiers utilisé le système sexagésimal, basé sur le 6, le 12 et le 60, que nous utilisons toujours en géométrie et dans notre calendrier. Le roi décidait d'ajouter un mois supplémentaire quand il le jugeait bon.

 

Le calendrier hébreux  ou calendrier juif

www.louisg.net/C_juif.htm   

Les Juifs ont copié le calendrier babylonien.

Et au début le Sanhédrin décidait du moment opportun pour ajouter un treizième mois. Mais les juifs sont tenus d'observer la loi de Moïse : ils ne doivent pas travailler les jours de fêtes et elles doivent tomber à jours fixes.

Les juifs ont ajouté le treizième mois après le douzième. Le douzième s'appelle Adar, le treizième s'appellera We-Adar et s'intercalera aux années 3, 5, 8, 11, 13, 16 et 19,

Le sachant ou non, ils sont retombés sur "la grande année de Méton" !

Les mois juifs sont de 29 ou 30 jours, et le nombre de jours dans le même mois peut changer. Il change notamment dans les deuxième et troisième mois de l'année, heshvan et kisley.

Un année de douze mois est dite commune ; celle de treize, embolismique.  

Si heshvan et kislev comporte 30 jours, l'année est dite abondante ; si heshvan comporte 29 jours et kislev 30, l'année est dite régulière ; si heshvan et kislev font tous les deux 29 jours, l'année est dite défective.

 

L'Anno Mondi

Le patriarche Hillel a établi un calendrier perpétuel en se basant sur "une lune fictive" de 29 jours 12 heures et 793 halakim.  Je cite Louis Goguillon : "La date de la première lune fictive est donc le début de l'ère : c'est l'ère rabbinique de la création du monde ou ère des juifs… le début de cette ère serait le dimanche 6 octobre –3760".

Adam a été créé 3760 ans avant Jésus Christ.

Pour la démonstration cliquez sur le lien :  www.louisg.net/C_juif.htm    

Le sachant ou ne le sachant pas, Hillel est retombé sur la période de Méton.

 

Scaliger, la période julienne, le jour julien

Joseph Juste Scaliger est né en 1540 après J. C. ; il est mort en 1609.

Il a inventé la période julienne  et le jour julien par analogie au calendrier julien, établi avant la naissance du Christ.

Lui aussi sans le vouloir et sans le savoir est retombé par hasard ( ! ) sur la grande année de 19 ans et la période de Méton : "19 années lunaires = 235 lunaisons"

La période julienne est le p.p.c.m. de 28, 19 et 15, nombres premiers entre eux, le produit : 28 x 19 x 15 = 7980

Il en déduit l'année julienne qui est le début du cycle.

Le raisonnement est clair, mais le problème est compliqué. Il est impossible de le résumer.

La citation qui suit est incomplète et ne permet pas de comprendre. Celui qui veut comprendre devra se reporter au texte original en cliquant sur le lien : http://www.louisg.net/jour_julien.htm

Je cite Louis Goguillon  : "Nous tenons donc notre année julienne : c'est une période de 7980 ans au cours de laquelle une année exprimée dans les trois valeurs ne se retrouvera qu'une fois. Par exemple, pour 2003 (24, 9, 11) = 24 ème année du cycle solaire, nombre d'or 9, 11 ème année de l'induction.

 

Date de naissance du Christ et de la création d'Adam

Louis Goguillon poursuit :

Il ne restait plus à Scaliger qu'à déterminer l'année julienne correspondant à l'origine du cycle  (1, 1, 1) et celle correspondant à sa fin (28, 19, 15) pour tenir sa période julienne. Partant de l'année de naissance du Christ (9, 1, 3), il déterminera l'année (1, 1, 1) était le 1 janvier 4713 av. J-C , ce qui correspond maintenant à – 4712.

Quoi ??? Pensez-vous si haut que j'entends 4713 = 4712 ?? Eh oui ! Je vous rappelle que, avant Cassini (1740) les astronomes n'utilisaient pas la notation algébrique des années et ne tenaient donc pas compte d'une année zéro.

Ainsi, Louis Goguillon et Scaliger établissent que "Jésus est né le premier janvier de l'année 4712 après l'année un de la création d'Adam"

 

Date de la création d'Adam

Scaliger l'établit à – 4712. Exactement  le premier janvier.

Pour le patriarche Hillel, c'est -3760.

Le calendrier Biblique établi d'après la Genèse et la découverte de l'Ecriture par Enoch, estimée par la science à 3300 ans, nous avait fait avancer le chiffre de - 4288.

Toujours le même ordre de grandeur ! Avec des différences !

 

Le jour de la création d'Adam n'est pas le jour où le Seigneur le modela avec de la poussière, c'est le jour où il lui insuffla son esprit. Le Seigneur a mis six jours pour créer le ciel, la terre, la mer les poissons, les reptiles, les oiseaux, les bestioles et les bestiaux. A la fin du sixième jour, il insuffla son esprit au plus beau des bestiaux.

Darwin est l'un des auxiliaires dont le Seigneur veut avoir besoin pour expliquer la création évolutive, et la révélation évolutive de Dieu. Il respecte l'esprit de la création d'après la Genèse, et fait siennes toutes les étapes par lesquelles est passé le corps de l'homme.

Les six jours de la Genèse ne comptent ni 18 ni 24 heures, mais des milliards d'années de 364 ou 365,25 jours. Peu importe !

 

Le code de Méton-Hénok

La terre en tournant selon une période précise sur elle-même, la lune en tournant selon une période précise autour de la terre permettent d'établir deux sinusoïdes que ne manqueront pas de construire les forts en math.

Pour moi, nul en ce domaine, une sinusoïde est une suite de S couchés sur du papier, à l'horizontale. Méton a établi qu'il fallait 19 S couchés de la sinusoïde solaire pour qu'ils croisent les S couchés de la sinusoïde lunaire. Elle la croise au deux cents trente-cinquième  S couchés lunaires.

Méton donne le code pour trouver la suite : Il n'a pas établi la sinusoïde astrale ou zodiacale.

Les forts en math devraient pouvoir la construire, puisque Scaliger a donné la période : 6940.

Elle devrait, sauf erreur de ma part, croiser les deux autres établies par Méton, en un point précis, mais certainement pas exact, au début et à la fin du demi-S couché. 

6940 / 2 = 3470.

Jésus est né à peu près 3470 ans après qu'Adam soit devenu un homme.

Peut-être est-il possible d'affiner le mois et le jour. Scaliger est trop précis pour être crédible. Il y a une marge d'erreur due à l'imprécision de π et φ, et à la complexité des calendriers.

 

Enoch et Méton

Méton, comme Enoch, a observé les mouvements du soleil et de la lune, leurs courses périodiques dans le firmament, leurs vicissitudes et  leurs influences réciproques :

"Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient, et j'en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, et de leurs vicissitudes, à mesure que l'ange Uriel, qui était avec moi, me les expliquait. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit connaître leurs noms, leurs rangs et leurs diverses influences."(Enoch 32, 1-4)

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

 


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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 06:46
"J'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient et j'en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, de leur vicissitudes, à mesure que l'ange Uriel, qui était avec moi me les expliquait. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit connaître leur nom, leur rang et leurs diverses influences" (Enoch 32, 1-4)

Hénok est à la limite entre ciel et terre et les portes du ciel sont ouvertes. Il se comporte en guetteur et note le nombre, le nom et la course périodique des étoiles.

L'Evangile de Judas nous a appris que les hommes, en mourant, deviennent anges dans l'éon du paradis et étoiles dans l'éon du firmament (cf. art. 314)

Hénok, compte les étoiles qui tombent du firmament  et les anges qui descendent du ciel, c'est à dire les prophètes. Il note leurs noms et leurs courses périodiques, c'est à dire les différents noms sous lesquels ils descendent sur terre. Il note les noms sous lesquels il descendra lui-même sur terre et les dates où il descendra.

Sous le nom de Moïse, Hénok descend du ciel pour construire la tente de la rencontre ; sous le nom de Salomon, il redescend pour bâtir le temple ; sous le nom de Zorobabel, il redescend de nouveau pour rebâtir le temple détruit pendant l'exil de Babylone.

Moïse fabrique la tente de la rencontre

"Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai parmi eux. Je vais te montrer le plan de la demeure et le plan de tous les objets : c'est exactement comme cela que vous ferez. (Exode 25, 8)

Moïse fabrique la tente de la rencontre pour abriter l'arche d'alliance. Les ordres du Seigneur sont rigoureux : il donne avec précision le plan de l'arche, de la demeure et de tous les objets.

Tout y est symbole.

 

Plan de  l'arche et du mobilier

"Ils feront donc une arche en bois d'acacia longue de deux coudées large d'une coudée et demie, haute d'un coudée et demie."(Ex 25, 9)

Bien noter le rapport des côtés du rectangle : 2 / 1,5

L'arche sera plaquée d'or pur, munie d'anneaux permettant son transport et contiendra une charte que le Seigneur établira.

L'arche est le symbole de la présence de Dieu et de son alliance avec son peuple, comme l'arc en ciel. La tente sera sa demeure.

 

Le propitiatoire et les chérubins

"Tu feras un propitiatoire en or pur long de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie." (1d 17)

Bien noter le rapport des côtés du rectangle : 2,5 / 1,5

Le propitiatoire est le lieu où l'on peut se purifier.  Dans le désert, il est impossible de se purifier dans l'eau !

"Tu feras deux chérubins  en or… Les chérubins déploieront leurs ailes vers le haut pour protéger le propitiatoire de leurs ailes, ils seront face à face et regarderont vers le propitiatoire... au-dessus de l'arche." (id 18-20)

L'arche est le symbole de la présence du Seigneur ; les deux chérubins qui regardent le propitiatoire purificateur sont les deux larrons, ses témoins en toutes circonstances. Dans l'éon de la rédemption, ils entourent le Christ offert pour la propitiation.

 

La table

"Puis tu feras une table longue de deux coudées et large d'une coudée et demie…  et tu placeras perpétuellement du pain d'offrande sur la table devant moi." (id 17-30) 

Bien noter le rapport des côtés du rectangle : 2 / 1,5. Le même que celui de l'arche.

La table est l'autel de nos églises, et le pain l'eucharistie de l'offrande.

 

L'autel

"Tu feras l'autel en bois d'acacia : cinq coudées de long, cinq coudées de large… Tu feras à ses quatre angles  des cornes "(Ex 27, 1)

Un carré cette fois, avec, à chaque angle, des cornes destinées à recevoir le sang des victimes sacrifiées. Symbole du Christ sacrifié ! Dans l'éon de la rédemption, le Christ  donne son corps qui sera nourriture, et verse son sang qui donnera la Vie Eternelle.

 

Le chandelier

"Tu feras un chandelier en or pur" (id 31)

Avec le Seigneur qui en est le sommet, le chandelier et ses six branches portent sept lampes.

Le Seigneur est la lumière du monde et ses auxiliaires sont, avec lui, lumière du monde.

 

David veut construire le temple

David fit remonter l'arche d'alliance à Jérusalem, et voulut lui construire une maison. Le prophète Nathan lui transmis un message du Seigneur : "Et le Seigneur t'annonce que le Seigneur te fera une maison… J'élèverai ta descendance après toi, celui qui sera issu de toi-même, et j'établirai fermement sa royauté. C'est lui qui bâtira une maison pour mon nom." (1 S 7, 11-13).

Le Seigneur construira la maison de David et Salomon, le premier de la maison de David, construira la Maison du Seigneur.

 

Salomon construit le temple

La construction du temple est rapportée, à la fois dans le "premier Livre des Rois" et dans "le deuxième Livre des Chroniques". Les deux livres se complètent. Ils sont du même auteur : Enoch !

"La quatre cent quatre-vingtième année après la sortie des fils d'Israël hors du pays d'Egypte, la quatrième année du règne du mois de Ziw, qui est le deuxième mois, il bâtit La Maison du Seigneur. ( 1 R 6, 1)

La TOB donne pour le début du Règne de Salomon 972 environ. Les historiens et les archéologues sont encore moins précis. Ils contestent même la magnificence du règne de David et de Salomon. Bizarrement, Ils n'ont retrouvé aucune trace archéologique de leur règne. Cela surprend tout le monde… sauf ceux qui ont compris que David et Salomon sont des anges, sont l'ange Hénoch. Les anges apparaissent et disparaissent sans laisser de trace. Comme Hénok, ils n'ont laissé aucune trace sur terre !

 

Formes et mesures du temple

 

"Voici les bases fixées par Salomon pour bâtir la maison de Dieu : longueur en coudées d'ancienne mesure, soixante coudées, largeur, vingt coudées… Le vestibule, dont la largeur correspondait à la largeur de la Maison, avait vingt coudées…Puis il fit la salle du lieu très saint ; sa longueur, dans le sens de la largeur de la Maison était de vingt coudées et sa largeur de vingt coudées…"(1 Ch 3, 8)

"La Maison, c'est à dire la grande salle qui précède la chambre sacrée avait quarante coudées" (1R 6, 17)

 

Comme dans la Tente de la rencontre, des rectangles et des rapports largeur / longueur différents.

 

 

 

 

 60                                          20

                                     

 

O                     O

                        

   20             

O                                                                                                               

                   O

                                                                                                                            

O                    20                               40                                   20

                                                  O

L'arche d'alliance et les chérubins

"La onzième année, au mois de Boul, la Maison fut achevée. "(1 R 6, 38)

Le livre des Chroniques rapporte la mise en place de l'arche d'alliance : "Les prêtres amenèrent l'arche d'alliance du Seigneur à sa place, dans la chambre sacrée de la Maison, dans le lieu très saint sous les ailes des chérubins… Il n'y a rien dans l'arche, sinon les deux tables données à Moïse à l'Horeb" (2 Ch 5, 7 et 10).

L'arche est toujours sous la protection des chérubins, les larrons. L'arche semble vide, mais le " Grand Esprit Invisible", le Seigneur  y est présent.

 

La  mer et les boeufs

Il n'y a plus de propitiatoire. Ici l'eau ne manque pas ; elle es symbolisée par la "mer" : "Elle avait dix coudées de diamètre et elle était de forme circulaire… Un cordeau de trente coudées en aurait fait le tour"(1 Ch 4, 2).

"Des images de bœufs en dessous, en faisaient tout le tour… trois tournées au nord, trois vers l'ouest, trois vers le sud et trois vers l'est"( 2 Ch 4, 3-4).

Ces bœufs sont les symboles qu'utilisait déjà Hénok pour désigner les anges (Enoch ch. 88) (cf. art. 411) : ils entourent la mer, comme l'eau de la source, sortant du temple, que voyait Ezéchiel grossir en un fleuve allant jusqu'à la mer (Ez, ch 47).  Au bord de cette eau poussaient des arbres dont le feuillage servait de remède (Ez, ch 47, 12).

 

Le Livre des Rois précise comment Iram avait construit ce bassin : " Il fit ensuite les dix bases… elles étaient constituées de châssis entrecroisés de traverses… Il y avait des lions, des taureaux et des chérubins… Chacune des bases comportaient quatre roues de bronze… Les quatre roues se trouvaient en-dessous des châssis. (1 R 7, 27-32) 

Nouvelle version des quatre vivants d'Ezéchiel (Ez ch.1) et de l'Apocalypse (Ap 4,7-8) ; les roues quelles soient du char ou du châssis, sont l'Esprit guidant les vivants  (cf. art 414).

 

Les colonnes

"Hiram était plein d'habilité… Il vint chez le roi Salomon et … il façonna les deux colonnes de bronze… Il dressa ces colonnes près du vestibule du temple ; il dressa celle de droite et l'appela Yakin, il dressa la colonne de gauche et l'appela Boaz." (1 R 7,13-21)

Deux colonnes qui ne supportent rien ! Elles sont à droite et à gauche de la porte du temple. Symbole des larrons à droite et à gauche de la porte. Jésus est la porte (Jn 10, 9)

Les colonnes sont les deux larrons ; ils ont encore de nouveaux noms ! Yakim et Boaz.

 

Le Parvis extérieur

C'est Ezéchiel qui en donne les mesures : un carré de cinq cents cannes. C'est Ezéchiel qui nous parle de cette "canne à mesurer" (Ez 42, 17).

Il y avait un mur tout autour : "Ce mur devait séparer le sacré du profane" (id 20).

Un grand espace est réservé pour les gentils ( les non-juifs). Des portes leur permettent le passage, mais ce mur sépare le profane du sacré. Le Seigneur établit une séparation entre le culte et le profane. Jésus dira : "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu"(Lc 20, 20-26). Sacré et politique sont deux choses à ne pas mélanger.

 

Zorobabel et Josué reconstruisent le temple

"L'an deux du règne de Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par l'intermédiaire d'Aggée, le prophète à Zorobabel, fils de Shaltiel le gouverneur de Judas, et à Josué, fils de Yehosadak, le grand-prêtre." (Ag 1, 1)

Par la voix d'Aggée, le Seigneur dit : "Rebâtissez ma Maison" (Ag 1,8). Par la même voix, il dit à Zorobabel : "Je te prendrai, Zorobabel,  fils de Shaltiel, mon serviteur - oracle du Seigneur - je t'établirai comme l'anneau à cacheter, car c'est toi que j'ai élu - Oracle du Seigneur, du tout-puissant (id 2, 23).

Sous le nom de Zorobabel, Hénok est confirmé dans sa mission : le Seigneur lui redit : " C'est toi que j'ai élu".

 

Les outils des bâtisseurs

C'est Ezéchiel qui les décrit dans une vision : "Un homme, son aspect était comme l'aspect du bronze. Il avait à la main comme un cordeau de lin ainsi qu'une canne à mesurer… une canne à mesurer de six coudées - d'une coudée et une palme. (Ez 40, 3 et 5)

Un cordeau : comme celui d'Hiram qui mesura le périmètre de la "mer" (cf. plus haut) : elle faisait trente coudées. (1 Ch 4, 2)

La canne : elle mesure 6 coudées + 1 coudées + une palme. (La palme est la distance qui sépare l'index de l'annulaire, doigts écartés).

La T O B donne à la coudée une valeur allant de 45 à 52 cm, et à la palme 7,5. La canne d'Ezéchiel mesure de trois mètres à trois mètres cinquante.

Si l'on prend comme unité la double coudée, on peut dire que la canne d'Ezéchiel mesure une double coudée, deux doubles coudées, une demie double coudée et un peu plus.

Cette formule est à rapprocher de la réponse de l'homme vêtu de lin, Jésus, auquel on posa la question de la fin des temps. Il répondit par un serment  : " Ce sera pour une période, deux périodes, et une demi-période ; lorsque la force du peuple sera entièrement brisée, toutes ces choses s'achèveront. " (Dn 12, 7).

 

Les bâtisseurs de cathédrales

Les bâtisseurs de cathédrale ont aussi pour outils, une canne à mesurer et une corde : la corde à douze nœuds, et la canne chiffrée constituée d'une coudée, un pied, un empan, une palme et une paume.

L'empan est la distance qui sépare le pouce de l'index, tous doigts écartés ; la palme, la distance de l'indes à l'auriculaire, tous doigts écartés et la paume a la largeur de la main.

Cette canne est la quine des maîtres d'œuvre qu'ont étudiée les moines de Boscodon :

 http://romanes.blogspot.com/2007/10/cahier-de-boscodon-n-8-nombre-et-lumire.html.

Elle est directement  liée à φ  et à π. Dans cette quine, la paume vaut 0,382 empan, la palme 0,618, l'empan 1, le pied 1,618 et la coudées royale 2,618 (les matheux s'y retrouveront).

Si l'empan vaut de 22 à 23 cm comme l'indique la TOB, la longueur de la canne vaut, d'après les moines de Boscodon,  entre : 22 x (0,382+0,618+1+1,618+2,618)  et 23 x (0,382+0,618+1+1,618+2,618), soit  entre 115 cm et  130 cm.

La canne des compagnons est beaucoup plus petite que la canne d'Ezéchiel, mais là n'est pas l'important. L'important est la possibilité de donner la mesure des rectangles et des cercles et d'en établir les caractéristiques, à une palme près.

Pourquoi ces formes et ces mesures ?

Ces mesures semblent bien fastidieuses et inutiles. (les dates aussi) Elles ont un sens caché. A nous de le chercher.

Le Seigneur a imposé les formes et les mesures de sa Maison. Les contrôles fait en présence d'Hénoch, sous le nom de Moïse, d'Ezéchiel ou de Jean, permettent de retrouver les lois mathématiques de la création. Dieu les a imposées et les savants les découvrent, un peu plus tous les jours.

Les carrés et les rectangles formés des deux carrés, que l'on retrouve dans l'arche, et dans le Saint et le Saint des Saints du temple, permettent de s'approcher de π. Les moines de Boscodon, des savants à leur façons, les ont étudiés et ont découvert leurs propriétés.

Les mesures des tables rectangulaires et des salles rectangulaires, Saint et Saint des Saints, quel que soient le rapport de leurs côtés 2  2,5 /1,5   2 /1,5  sont proches des rectangles remarquables étudiés par ces moines.

La "mer " est un cercle. L'ange en a mesuré le diamètre et la circonférence : 10 coudées et trente coudées.

La circonférence est 2 π r soit 10 π. Soit 31,416  L'ange du Seigneur a mesuré et a trouvé 30. La mesure n'est pas précise. Le cordon ne pouvait en faire le tour : il manquait presque 1,5 mètre. Mais Hénok est témoin de la mesure il a vu ne pas pouvoir mesurer π,

Les salles sont formées d'un rectangle double dont les mesures permettent de d'approcher la valeur de π.

L'arche d'alliance et la table de la tente de la rencontre sont des rectangles dont les côtés sont dans le rapport 2 / 1,5 approchant le rectangle d'or et le rapport de ses côtés, φ.

Hénok a vu l'ange du Seigneur mesurer rectangles et cercles et approcher la valeur de π et de φ.

 

La Maison de Dieu dans l'Apocalypse

C'est encore Hénok, sous le nom de Jean, qui parle.

"Alors arriva un des sept anges (Ap 21, 9)…  Il me montra la cité sainte, Jérusalem (id, 10)… Celui qui parlait avec moi avait un roseau d'or pour mesurer la cité, ses portes, et sa muraille. La cité est disposée en carré… Il mesura la cité avec le roseau : douze mille stades… Puis il mesura sa muraille: cent quarante quatre coudées. (id 10-17)

Le stade vaut environ 185 mètres et la coudées de 45 à 52 cm. La Jérusalem céleste est immense : mille fois la plénitude calculée dans une unité très grande. La muraille du temple semble petite parce que calculée en coudées beaucoup plus petites. Mais si l'unité de mesure est petite, il s'en compte 144. 12 fois 12. Une plénitude de plénitude. Le ciel est infini : Il contient les 144.000 "marqués du sceau" (Ap 7, 1-8), "vêtus de blancs … venant de la grande épreuves … Ils ont lavé leurs vêtements dans le sang de l'Agneau (id 13 et 14) … Ils auront "droit aux fruits de l'arbre de vie " (id 22,14). Dans la Jérusalem céleste dont l'ange Jean-Hénok dit : "Dans la cité je n'ai pas vu de temple, car son temple c'est le Seigneur."(Ap 21, 22).

Le temple n'est qu'une image du ciel. Jésus est le ciel. Il n'est plus une image.

 

L'ange Hénok  a été enlevé au ciel ; il a tout vu et il est redescendu sur terre pour écrire la Bible.

Ami, les mesures de l'ange Moïse-Salomon-Ezéchiel-Zorobabel-Jean ne t'en ont peut-être pas convaincu. Peut-être Méton y parviendra t'il ?

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 06:39

"En face du Trône et autour de lui, quatre vivants ayant des yeux innombrables en avant et en arrière. Le premier vivant ressemble à un lion, le deuxième à un jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d'un homme, le quatrième ressemble à un aigle en plein vol. ( Ap 4,6-7 )

Le Seigneur associe à sa gloire les quatre vivants.

 

Qui sont les quatre vivants ?

Irénée est à l'origine de la tradition de l'Eglise qui voit dans les quatre vivants, dans le tétramorphe, les quatre évangélistes : Matthieu, Marc, Luc et Jean. "Saint Irénée de Lyon (vers 180) avait déjà comparé les quatre évangélistes à la figure du tétramorphe, à la nuance près qu'il associe l'aigle à Marc et le lion à Jean."

Hénok donne d'autres noms aux quatre vivants : Nebrô, Saklas, Michel et Gabriel (cf. Art. 315).

 

Les auxiliaires de premier rang

Ils sont quatre, quatre chérubins identiques, ayant chacun quatre faces identiques, des ailes qui se touchent et des roues imbriquées les unes dans les autres. Ils ont cependant chacun un nom différent, parce que chacun est unique  aux yeux de Dieu.

Dieu les associe dans sa gloire.

 

Nebrô

"Et voici, de la nuée apparut un ange dont le visage jetait du feu et dont l'aspect était souillé de sang. Son nom était Nebrô, ce qui veut dire Apostates ; d'autres l'appellent Iadalbaoth." (Ev de Judas 51)                                                                                                                                                                   

Nebrô, c'est le bon larron (cf. art. 315), le rebelle, c'est Iadalbaoth que nous ne connaissons pas encore.

Nebrô est le premier auxiliaire de l'auto-Engendré.

 

Saklas

"Un autre ange, Saklas, est aussi venu de la nuée. Alors Nebrô créa six anges - ainsi que Saklas - pour sa parade, et ceux-là produisirent douze anges dans les cieux, et chacun d'eux reçut une part dans les cieux."(Ev Judas 51)

Saklas est le "mauvais" larron.

 

Les deux larrons étaient sur deux croix, l'une à gauche, l'autre à droite de Jésus crucifié. La place leur était réservées. (Mc 10, 40) : ils sont les témoins les plus proches de la mort du Fils de l'homme (cf. art. 243).

Devenus des anges, sitôt morts, ils sont montés au ciel, pas plus visibles que le "Fils de Dieu" lui-même.

Au matin de Pâques, ils étaient les seuls témoins de sa Résurrection. Marie Madeleine ne vit pas ressusciter le Christ ; elle vit le christ ressuscité ; elle vit les seuls témoins de la résurrection, " à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé… deux anges vêtus de blancs, assis à la tête et au pied"  que vit Marie Madeleine (Jn 20, 12).

Quand Jésus fut monté au ciel devant les apôtres, deux anges leur apparurent qui leur dirent : "Pourquoi restez-vous là  à regarder le ciel". C'était les témoins de l'Ascension : les larrons !

Les larrons sont les premiers auxiliaires du Christ.  Dans tous les éons ! Associés à sa croix, ils le sont aussi à sa gloire.

 

Michel

"Dieu a ordonné à Michel d'accorder les esprits aux hommes comme un prêt." (Ev Judas 52)

L'archange Michel est le troisième auxiliaire de la création, le troisième vivant, le troisième chérubin du tétramorphe.

Michel est notre prince (Dn. 10, 21), celui qui  prête main forte au Seigneur (Dan. 10, 21), celui qui vient à l'aide du Seigneur (Dan. 10, 13). Il est l'étoile de Pierre, désigné par Jésus pour le seconder sur terre : sur lui, il a bâti son Eglise. Il est le premier des archontes, le premier des douze, le pasteur désigné du troupeau, le vainqueur du dragon de l'Apocalypse (Ap 12, 7). Il est le troisième auxiliaire du Seigneur, le troisième associé à sa gloire.

 

Gabriel

"Le Grand Esprit a ordonné à Gabriel de donner les esprits à la grande génération sans roi - c'est à dire l'esprit avec l'âme."(Ev Judas 53)

L'ange Gabriel est le quatrième auxiliaire du Seigneur ; il donne aux hommes l'esprit avec l'âme ( ev Judas 53) ; il annonce à Marie qu'elle sera la mère du sauveur (Lc 1,26).

Il est le quatrième auxiliaire du Seigneur, le quatrième associé à sa gloire.

 

 

 

 

Les auxiliaire de moindre rang : les vingt-quatre Anciens

"Un trône était élevé dans le ciel, et sur le Trône siégeait quelqu'uu… Tout autour de ce trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens, portant des vêtements blancs et des couronnes d'or. "(Ap 4,2 et 4 )

Le Seigneur a partagé sa gloire avec les vingt-quatre Anciens ; il les couronne d'or ; il les fait siéger sur vingt-quatre trônes qu'il place autour du sien.  

Qui sont ces Anciens ?

Ce sont les vingt-quatre auxiliaires du Seigneur qu'il récompense en leur faisant partager sa gloire.

Vingt-quatre, deux fois douze : douze pour l'Ancien Testament, les douze fils de Jacob, chefs des douze tribus d'Israël, et douze pour le Nouveau Testament, les douze apôtres.

 

Ces vingt-quatre Anciens et les quatre vivants entourent l'Agneau immolé. Hénok les a vus et, sous le nom de Jean, les décrit ainsi dans l'Apocalypse : "Et voici que j'ai vu encore : en face du trône, en face des quatre Vivants et des Anciens, il y avait un Agneau : il se tenait debout, et il était comme immolé"(Ap 5, 6).

 

Pourquoi deux fois douze ?

Douze ! C'est le symbole de la plénitude, c'est quatre fois trois.

Quatre ! C'est les quatre vivants, aux quatre visages, et les quatre directions dans lesquelles ils se dirigent. C'est les quatre saisons qui font une année entière.

Trois ! C'est Dieu, c'est la Trinité, c'est le symbole du Tout.

Douze ! C'est la plénitude ; c'est les douze mois de l'année et les douze signes du zodiaque ; c'est les douze archontes des Apocryphes, les douze fils de Juda de l'Ancien Testament et les douze apôtres du Nouveau. Apocryphes, Ancien Testament et Nouveau Testament, c'est la totalité, la plénitude de la Bible.

Vingt-quatre ! C'est deux fois douze, deux fois la plénitude ; c'est le nombre des Anciens dans Ezéchiel et dans l'Apocalypse ; c'est la plénitude plus la plénitude de l'humanité ; c'est la totalité des hommes.

Et cent quarante-quatre mille  ! C'est mille fois douze fois la plénitude ; c'est le nombre des auxiliaires marqués du sceaux dans l'Apocalypse ; c'est le nombre de ceux qui partageront la gloire du Seigneur.  

Sous le nom de Jean, Hénok dit dans l'Apocalypse : "J'ai vu un ange qui montait du côté où le ciel se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d'une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de dévaster la terre et la mer : Ne dévastez pas la terre, ni la mer, ni les arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j'entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille." (Ap 7,2-4)

L'agneau en mourant sur la croix a marqué de son sceaux la totalité des hommes. Il fait de tous, et de chacun en particulier, ses auxiliaires. Il leur a donné de souffrir un tant soit peu, comme lui, d'aimer un tant soit peu, comme lui. Il les associe tous, et chacun en particulier, dans sa gloire.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 06:52

Préambule

Vendredi dernier, j'ai annoncé pour aujourd'hui à Rosy un article sur le calendrier d'Ezéchiel, (cf. art. 413). Je comptais le faire ; l'article était presque prêt. Pour faire cadrer ce calendrier avec celui établi à partir de la canonique Genèse (cf. art. 402), il fallait passer par l'apocryphe Enoch : il fallait abandonner les années à 365,25 jours du calendrier grégorien et convertir en années à 364 jours d'Enoch (cf. art. 407)

Le Seigneur m'a dit : "Ne rouvre pas aujourd'hui cette vieille polémique, il est des choses plus urgentes".

Alors je ne publierai pas aujourd'hui "le calendrier d'Ezéchiel ".

Ce vendredi, je me retrouve comme au vendredi 29 janvier 2010 lorsque j'écrivais dans l'article 301 : "L'article prévu pour aujourd'hui est en révision. Il devait s'intituler : Les quatre vivants au milieu de la gloire  et le suivant : Le prophète guetteur".

Le vendredi suivant, le 05 02 2010, j'écrivais : " L'article provisoire sera gardé en l'état pour garder toute sa force au témoignage."

L'Esprit m'a fait garder un témoignage, une pièce à conviction. Je la produis aujourd'hui devant mes juges.

Certains me jugent hérétique (cf. art. 413) : mon évêque qui m'a enlevé tout mandat, et tous les prêtres qui me refusent l'absolution.

Comme Paul, j'en ai appelé à Rome. J'ai demandé à mon évêque de transmettre au pape mon document de base : il a refusé. Si Dieu le veut, le message destiné d'abord au pape lui arrivera sous un autre nom : "Les cahiers hérétiques".

Comment ? Ce n'est pas mon problème.

Le jour est désormais venu de parler de la "Gloire de Dieu". "Le prophète guetteur" attendra encore.

 

La gloire du Vendredi Saint

Jacques et Jean demandaient à Jésus : "Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche dans ta gloire", Jésus répondit : "Siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de vous l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées" (Mc 10, 35-40). 

Ces places étaient réservées aux deux larrons (cf. art. 240).

La gloire de Jésus n'est pas d'être mort sur la croix entre deux larrons ; elle n'est pas de ressusciter discrètement le jour de Pâque avec comme seuls témoins deux anges (cf. art. 243). La gloire de Jésus est son arrivée triomphale au ciel, le Vendredi Saint.

En mourant, le Fils de l'homme a abandonné son corps sur la croix (cf. art. 234), mais le Fils de Dieu, Esprit invisible est monté au ciel  sans être vu. (cf. art. 235).

L'arrivée du Fils de Dieu au ciel fut glorieuse. Des myriades de myriades d'anges chantaient : "Saint, Saint, Saint, le Seigneur, le Dieu tout puissant, celui qui était, qui est, et qui vient"(Ap 4, 8).

 

Vision de la gloire par Hénok

L'Hénok, monté au ciel a tout vu : il a vu la gloire de Dieu et son arrivée au ciel. Le Seigneur l'a alors envoyé sur terre pour l'expliquer à son fils Matoushela, et l'écrire pour tous les hommes de tous les temps. (Livre d'Enoch 80, 7-9). 

Comment l'ange Hénok, esprit qui a vu avec des yeux esprit peut-il expliquer à des hommes la gloire d'un Dieu invisible, à leurs yeux ?

Hénok a choisi d'exprimer l'invisible par des visions codées. Dans son livre, "Le Livre d'Enoch", tout est symbole et chaque homme comprend ce qu'il peut.

" Voici : il y avait une autre habitation… dont toutes les portes étaient ouvertes devant moi, au milieu d'une flamme vibrante. Telle était sa gloire, sa magnificence, sa grandeur qu'il m'est impossible de vous dépeindre… Le pavé était de feu ; au-dessus, brillaient des éclairs et des étoiles errantes, et le comble était tout entier d'un feu étincelant. Je l'examinai avec attention, et je vis un trône élevé dont l'aspect ressemblait à la grêle, tandis que son contour était comme l'orbe éclatant du soleil ; et il en sortit des voix de chérubins. De ce trône puissant s'échappaient des torrents de flammes qu'il était impossible d'envisager. Et il y avait quelqu'un sur ce trône de gloire, dont le vêtement était plus brillant que le soleil et plus blanc que la neige… Un feu brillant brûlait autour de lui ; il s'élevait aussi devant lui, un feu d'une grande étendue… et  des myriades de myriades étaient devant lui, et les saints qui formaient sa cour, ne le quittaient ni jour ni nuit." ( Enoch 14,12-24)

Hénok voit la gloire de Dieu dans une habitation aux portes ouvertes, et dont pavé et comble sont de feu. Dans le comble, tout en haut, Hénok voit un trône de gloire dont le contour est comme l'orbe du soleil et sur lequel est assis quelqu'un ayant une voix de chérubin et dont le vêtement plus brillant que le soleil, rappelle celui que Jésus portait le jour de la Transfiguration. Ce quelqu'un a l'apparence d'un homme et une voix d'ange ; c'est un ange, l'Ange du Seigneur ; c'est Jésus en gloire, entouré de myriades de myriades d'anges et de saints.

Personne ne connaît le Livre d'Enoh, mais tous ceux qui connaissent la Bible, connaissent cette vision de la gloire. Ils l'ont lu dans Ezéchiel.

 

La vision de la gloire par Ezéchiel

" Un vent de tempête venait du nord, une grande nuée et un feu fulgurant et autour, une clarté ; en son milieu, comme un étincellement de vermeil au milieu du feu. En son milieu la ressemblance de quatre êtres vivants… Ils ressemblaient à des hommes. Chacun avait quatre visages et chacun d'eux quatre ailes… et des mains d'hommes  sous leurs ailes… leurs ailes se joignaient l'une à l'autre. Ils n'avançaient pas de biais, mais chacun droit devant soi. Leurs visages ressemblaient à un visage d'homme ; tous les quatre avaient, à droite une face de lion, à gauche une face de taureau, et tous les quatre avaient une face d'aigle… Je vis à terre, à côté des vivants une roue pour chaque face… Lorsqu'elles avançaient, elles allaient dans les quatre directions… Quant à leurs ailes, déployées vers le haut, deux se rejoignaient l'une l'autre, et deux couvraient leurs corps. Chacun avançait droit devant soi ; Ils allaient dans la direction où l'esprit le voulait… Ils ressemblaient à des êtres vivants… Et les vivants s'avançaient en tous sens : une vision de foudre.

Je regardai les vivants et je vis à terre, à côtés des vivants, une roue pour chaque face… Elles étincelaient… Elles étaient imbriquées l'une dans l'autre… Elles étaient toutes les quatre semblables. C'était leur aspect. Quant à leur structure, elles étaient imbriquées les unes dans les autres. Quand elles avançaient, elles allaient dans les quatre directions… Quand les vivants s'élevaient au-dessus de la terre, les roues s'élevaient. Ils allaient dans la direction où l'Esprit voulait aller…  car l'esprit des vivants était dans les roues.

Au-dessus de la tête des vivants, la ressemblance d'un firmament étincelant… En dessous du firmament, leurs ailes étaient tendues l'une vers l'autre… Il vint une voix depuis le Firmament qui était au-dessus de leurs têtes. Et par-dessus le firmament, il y avait la ressemblance d'un trône ; et au-dessus de cette ressemblance de trône, c'était la ressemblance, comme l'aspect d'un homme au-dessus tout en haut. Puis, je vis, comme l'étincellement du vermeil, comme l'aspect d'un feu qui l'enveloppait tout autour, à partir et autour de ce qui paraissait être ses reins ; et à partir et au-dessous de ce qui semblait être ses reins, je vis comme l'aspect d'un feu et d'une clarté autour de lui. C'était comme l'aspect de l'arc qui est dans la nuée un jour de pluie… C'était l'aspect, la ressemblance de la gloire."(Ez 1, 1-28)

Ezéchiel a la même vision de la gloire qu'Hénok, mais, lui apparaît d'abord la ressemblance de quatre vivants qui ressemblent à quatre anges distincts mais identiques. Tous les quatre ont quatre faces, trois d'animaux, lion, taureau aigle et une d'homme ; tous quatre ont des mains et des ailes qui se rejoignent entre elles. Tous quatre vont dans la même direction, celle décidée par les roues. Tous quatre s'élèvent vers le ciel en même temps que  les roues.

Hénok est alors interpellé par la voix du Puissant, venant du firmament. Pour finir, il voit au-dessus du firmament, la ressemblance d'un trône vide, mais surplombé par une ressemblance d'un homme de feu, entourée de lumière. De son corps, s'épanouit jusqu'à la terre un arc-en ciel.

Nouvelle vision de déjà vu pour celui qui a lu l'Apocalypse de Jean.

 

La vision de la gloire par Jean dans l'Apocalypse

"J'ai vu une porte ouverte dans le ciel… Un trône était élevé dans le ciel, et sur le Trône siégeait quelqu'un. Celui qui siège ainsi a l'aspect du jaspe ou de la cornaline ; et autour du Trône, il y a un halo de lumière avec des reflets d'émeraude. Tout autour de ce trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens, portant des vêtements blancs et des couronnes d'or. Et du Trône sortent des éclairs, des clameurs et des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les sept esprits de Dieu. Devant le Trône, il y a comme une mer aussi transparente que le cristal. En face du Trône et autour de lui, quatre vivants ayant des yeux innombrables en avant et en arrière. Le premier vivant ressemble à un lion, le deuxième à un jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d'un homme, le quatrième ressemble à un aigle en plein vol. Les quatre vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables en dehors et en dedans. Et ils ne cessent pas de proclamer jour et nuit : Saint, Saint, Saint, le Seigneur, le Dieu tout puissant, celui qui était, qui est et qui vient."(Ap 4, 1-8)

Toujours la même vision : des cieux ouverts.

Au centre, un trône de feu avec sept torches qui sont les sept esprits de Dieu. Ce Trône est occupé par un personnage brillant comme des pierres précieuses.

Autour quatre-vingt trônes, les trônes des quatre-vingt Anciens.

En face, une mer de cristal, et quatre vivants, quatre chérubins voyant le dehors et le dedans.

Tous, Anciens et vivants proclament sans cesse : "Saint, Saint, Saint, le Seigneur, le Dieu tout puissant, celui qui était, qui est et qui vient".

Sens des trois visions

Il n'y a pas trois visions de la gloire de Dieu par trois prophètes différents ; il y a une seule vision et un seul visionnaire, Hénok, sous trois noms différents. Une fois de plus, Hénok change de nom. Qu'il s'appelle Hénok, Ezéchiel ou Jean, c'est toujours le même ange-prophète que le Seigneur envoie révéler sa gloire à son peuple.

Même vision, mais adaptée à des hommes différents, d'époques différentes, capables de comprendre différemment le même message.

Dans ces visions, tout est symbole, tout a un sens que l'homme découvre, en son temps, selon ses capacités à comprendre. La vision évolue, l'homme évolue, le message est toujours le même, mais de plus en plus précis.

En l'an 988 du calendrier biblique, vision réduite à l'essentiel : un temps et un ciel d'orage, une habitation avec sol et comble de feu, un trône de gloire où siège l'Ange du Seigneur. Les chérubins sont là : on ne les voit pas, mais on les entend.

Au temps d'Ezéchiel, un trône où siège le grand Esprit invisible entouré des Anciens et des vivants que domine la ressemblance d'un homme, l'Ange Jésus.

Pour la fin des temps, quelqu'un aussi brillant que les pierres précieuses, siège au centre. Emanant de lui, le fleuve purificateur. Ce quelqu'un, Jésus en gloire, partage sa gloire avec ses auxiliaires, les vingt-quatre Anciens et les quatre vivants.

 

Gloire des auxiliaires

En 988, les auxiliaires sont seulement évoqués : on entend seulement la voix des chérubins.

Le 05 04  -592 (il vous faudra attendre l'article sur le calendrier d'Ezéchiel pour comprendre ce –592), Hénok, sous le nom d'Ezéchiel est au milieu des déportés près du fleuve Képar ; il décrit la même vision qu'il avait décrite en 988 (dans le calendrier biblique) : vision centrée  sur les auxiliaires du Seigneur, auxiliaires parfaitement identifiés, les vingt-quatre Anciens et les quatre vivants.

Dans l'Apocalypse, Hénok, sous le nom de Jean, parle dans un langage encore plus scellé. Seul l'Agneau, le Verbe est digne d'en lever les sceaux.

"Personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, n'était capable d'ouvrir le Livre et d'en regarder le texte… L'un des anges me dit : Ne pleure pas, Voilà qu'il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le descendant de David : il ouvrira le livre au sept sceaux... Et voici que j'ai vu encore : en face du trône, en face des quatre Vivants et des Anciens, il y avait un Agneau : il se tenait debout, et il était comme immolé ; ses cornes étaient au nombre de sept que ses yeux qui sont les sept esprits de Dieu en mission sur la terre…  Quand il eut reçu le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant lui… Ils chantaient … Tu es digne de recevoir le Livre…Et j'entendis l'acclamation de toutes les créatures…A celui qui siège sur le trône, et à l'Agneau, bénédiction, honneur, gloire et domination pour les siècles des siècles."      

Tous chantaient : "Sanctus, Sanctus, Sanctus, Dominus, Deus Sabaoth"(Ap5, 3-13)

 

Deus Sabaoth

Qui est le Deus Sabaoth ?

Sabaoth est dans Esaïe (6, 3). Le chanoine Crampon traduit dans sa Bible : "Saint, Saint, Saint est Yahweh des armées !"

La liturgie actuelle chante le"Dieu de l'univers", sans doute pour faire oublier le " Gott mit uns".

La TOB, traduit Esaïe  : "Saint, Saint, Saint, le Seigneur, le tout-puissant". Traduction de convenance !

Seul Chouraki, dans les traductions récentes de la Bible, ne traduit pas, ne trahit pas : il garde le terme de Sabaoth.

Comme toujours, l'explication est dans les Ecritures.

Rien dans les Ecritures canoniques ! L'explication est dans un apocryphe, dans le "Pistis Sophia", en français, "La Fidèle Sagesse".

Tout est écrit : il suffit de chercher : c'est sur Internet.

 

Une fois de plus, les Apocryphes sont indispensables à la compréhension des textes canoniques.

Tout est écrit : il suffit de chercher.

Une fois de plus, les Apocryphes sont indispensables à la compréhension des textes canoniques.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.


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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 07:20
                                                                                                                                          le 4 novembre 2010

 

  Rosy, en faisant un commentaire sur l'article 232, a ouvert un débat fraternel puisqu'il se passe entre catholiques et public puisqu'il a pour témoin le monde entier par Internet interposé.

Voici l'échange publié sur Internet les 2, 3 et 4 novembre 2010 :

 

Laissé par : Rosy avant-hier à 14h43 

Bonjour,
vous écrivez : "Le Verbe Lumière a créé l'homme imparfait : imparfait parce que libre de choisir le mal, imparfait parce que périssable."
Je pense que vous avez commis une erreur.
L'Homme était parfait avant le péché originel, donc le fait d'avoir le libre arbitre ne rend pas l'homme imparfait. De plus, le corps de l'Homme est devenu périssable à la suite du péché originel.
Cordialement.

 

Réponse :

Que je me trompe est une évidence ! Tout homme a droit à l'erreur, mais chaque erreur reconnue permet de progresser. Je me suis trompé sur les anges dont j'ai même nié l'existence pour leur donner maintenant une place primordiale.

Je me suis trompé bien des fois en établissant le calendrier d'Ezéchiel que je publierai ce vendredi, et les erreurs relevées vont me permettre de corriger le calendrier biblique et  le calendrier d'Hénok publié dans les articles 402 et 407.

L'homme a été créé imparfait, parce que créé à partir de la poussière. Il est matière et chair ;  seul l'esprit est impérissable et parfait. Jésus est né homme, mais  homme parfait non périssable. Il est apparence de chair, apparence d'homme : il est l'Ange du Seigneur, donc parfait, incarné avec un corps parfait parce que spirituel et  impérissable. Il n'est pas mort le Vendredi Saint : seul le "Fils de l'homme est mort sur la croix ; l'Ange est remonté au ciel de façon invisible.

Le péché n'est pas originel, il est second. La liberté est originelle : on ne peut pécher que libre. Un péché contraint ne peut être péché.

Quant au péché originel, c'est le péché, non pas d'Adam et Eve, mais celui des géants dont le Seigneur a exterminé ce qu'ils avaient de charnel par le déluge et condamné aux enfers leurs esprits, en attendant que le Christ aille les chercher entre Vendredi Saint et  Pâques.

L'homme est né imparfait et rendu parfait par la mort de Jésus sur la croix. Nous sommes déjà parfaits, mais en espérance seulement. Nous ne  le deviendrons  vraiment que le jour de notre mort, quand nous découvrirons à la porte du paradis Jésus qui nous attend pour nous faire rentrer dans le monde nouveau, dans son Royaume.

Très cordialement.

 

Laissé par : Rosy hier à 18h04

Email : rosy.buddon@gmail.com

IP : 93.190.143.156

Bonjour, votre honnêteté est remarquable puisque vous m'écrivez "Je me suis trompé sur les anges dont j'ai même nié l'existence pour leur donner maintenant une place primordiale."
Cependant, dans le Catéchisme de l’Église catholique,
Première partie : la profession de foi,
Deuxième section : La profession de Foi chrétienne,
Chapitre premier : Je crois en Dieu le Père
Paragraphe 5 - Le ciel et la terre
I. Les Anges
On peut y lire : "L’existence des anges – une vérité de foi.
L’existence des êtres spirituels, non corporels, que l’Écriture Sainte nomme habituellement anges, est une vérité de foi. Le témoignage de l’Écriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition."
C'est pourquoi, d'une façon légitime, je reste assez perplexe quant à votre connaissance du catéchisme.

Merci, Rosy.

 

Réponse :

Vous posez une  question très importante. Je consacrerai, si Dieu le veut, l'article que je publierai demain pour y répondre.

Dans la fraternité du Christ.

 

Contraint de me découvrir

Merci, Rosy d'engager ce débat qui m'oblige à me dévoiler pour vous permettre de me comprendre.

J'ai quatre-vingt ans, et presque toutes mes dents.

Retraité, j'ai été catéchiste pendant huit ans. Avant de l'enseigner, j'ai appris le catéchisme ; j'ai décortiqué le Catéchisme de l'Eglise catholique ; je l'ai ruminé pour bien l'assimiler. Au bout de huit ans, j'ai été remercié. Royalement remercié : au champagne ! Mais remercié ! Je ne suis plus catéchiste.

Je suis devenu auxiliaire d'aumônerie en hôpital. Expérience extraordinaire ! Avec les souffrants et les mourants, nous avons parlé de Dieu, jamais de catéchisme. Conscient que j'étais mandaté par mon évêque pour représenter l'Eglise et son message, j'ai senti ne plus être dans le droit fil de son enseignement. Je lui ai demandé, par voie hiérarchique, un signe pour continuer d'assumer ma mission auprès des malades.

J'étais déjà allé le voir ; je voulais qu'il transmette au pape le premier document que j'avais rédigé, mon document de base. Il a refusé. Il a encore refusé de me donner un signe. J'étais de nouveau remercié ! Je ne suis plus aumônier.

Je l'avais alors prévenu que j'ouvrirais un blog sur l'ancien et le neuf dans la bible. Il a souri.

 

Aujourd'hui je peux dire à Rosy : Le catéchisme, je connais. Je reconnais aussi la légitimité du pape et des évêques successeurs de Pierre et des apôtres sur lesquels Jésus a bâti son Eglise. Je suis catholique et entend le rester. Malgré l'Eglise ! Pratiquant, je pratique : Je vais à confesse ! Je dis tout au confesseur. J'explique mes mandats retirés, et pour le mettre à l'aise, j'ajoute : " Si vous ne me donnez pas l'absolution, ça n'a pas d'importance". Désormais, tous me refusent l'absolution … et je continue d'aller à confesse … et je communie puisque Jésus à dit : "Mangez-en tous". Alors, je suis seul ! Seul mais pas contre tous, seul parmi tous, au milieu des paroissiens de Saint-Epvre à Nancy. Non ! Pas seul, mais unique au yeux de Dieu, comme la brebis égarée que va chercher celui qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres pour la retrouver. ( Mt 18, 12 : évangile de ce  jour).

Aujourd'hui, Rosy, vous m'obligez à parler.

Je n'ai pas fait vœu d'obéissance. Alors je peux parler ! Mais Ezéchiel  dit : "Je collerai ta langue à ton palais ; tu seras muet et tu ne seras plus pour eux un homme de reproche ; car c'est une engeance de rebelles. Mais quand je te parlerai, j'ouvrirai ta bouche et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Qui veut écouter, qu'il écoute ; qui ne veut pas écouter qu'il n'écoute pas, car c'est une engeance de rebelle." (Ez 3, 22-27)

Alors, je parle au monde par Internet, mais je ne suis pas l'homme des reproches, et je me fais oublier de la hiérarchie catholique. Je suis disciple de l'Eglise bâtie par Jésus, Eglise composée de disciples qui sont des hommes qui peuvent se tromper. Pierre s'est trompé et Jésus lui a dit : "Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes." (Mt 16, 23)

Jésus  dit à Pierre qu'il se trompe, et des hommes ont déclaré son successeur infaillible !

Je suis disciple de l'Eglise du Christ, mais les hommes ont fait de l'Eglise du Christ une religion, une religion comme les autres ; la religion catholique romaine a fait de Jésus son Dieu. Elle s'est adjugée le monopole du baptême qui sauve, de la foi qui sauve. Dieu a donné à Pierre les clés du paradis, mais il ne lui pas dit que les portes du paradis étaient ouvertes. Il l'a fait dire à Etienne : "Voici que je contemple les cieux ouverts" (actes 7, 56).

A Hénok aussi, trois mille ans plus tôt.

 

Credo

Vous vous référez, Rosy, à la première partie du catéchisme consacré à la "profession de foi".

Croire ! C'est notre devoir de chrétien à tous. Je le récite tous les dimanches, à haute voix, parfois en chantant avec tous les croyants qui m'entourent, parfois même en latin. Avec eux, je dis : "Je crois en Dieu, le Père tout-puissant… Je crois en Jésus Christ, son fils unique… Je crois au Saint Esprit… Je crois en l'Eglise". Ensuite je me tais, car je ne crois pas que l'Eglise romaine soit " une, sainte, catholique, et apostolique". Elle n'est pas une : elle s'est divisée tant de fois. Elle n'est pas sainte ; certains de ses clercs, quelques soit leur grade dans la hiérarchie, ne sont pas saints ; le sujet est d'actualité. Elle n'est pas universelle : elle exclut les pécheurs publiques, renégats, hérétiques et autres divorcés. Elle n'est pas apostolique :  son apostolat ressemble parfois à du prosélytisme.

Et vous en arrivez, Rosy, aux anges. J'ai cru ne pas y croire ! Et j'avais tort.

Le catéchisme a raison : il est vérité. Mais il est vérité humaine, formulée par des hommes. Tout homme a "sa" vérité, et la défend. L'Eglise appelle la défense de sa vérité, Apologétique. A l'école libre, pendant un an, j'ai reçu des cours d'apologétique.

Toute les vérités sont vraies, même si elle semblent contradictoires. Même apparemment opposées, elles sont complémentaires et se fondront un jour dans la "Vérité" de Jésus qui a dit : "Je suis la Vérité " (Jn 14,6). Seul Dieu est Vérité.

 

Le symbole de Nicée

Au concile régional de Nicée, en 325, fut adoptée, non pas une "profession de foi" comme l'appelle le catéchisme de l'Eglise catholique, mais une "confession de foi" dont voici le texte :

« Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c'est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s'est incarné et s'est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Nous croyons aussi au Saint-Esprit. »

Cela s'arrête là.  Aucune allusion à l'Eglise !

En 325, l'Eglise n'était ni une, ni sainte, ni catholique, ni apostolique !

Le symbole des apôtres

Voici le texte le plus ancien du "symbole des apôtres" antérieur à l'an 150.   

1. Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,

2. et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur,

3. qui est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie ;

4. a été crucifié sous Ponce Pilate, et a été enseveli,

5. le troisième jour, est ressuscité des morts,

6. est monté au ciel,

7. est assis à la droite du Père,

8. d'où il viendra pour juger les vivants et les morts.

9. et à l'Esprit-Saint,

10. à la sainte Église,

11. à la rémission des péchés,

12. (à) la résurrection de la chair

 

Dans ce symbole des apôtre, il est dit "Je croix à la sainte Eglise", sans précision :  il s'agit évidemment de l'Eglise de Jésus Christ.

Une formulation plus récente du septième siècle a ajouté   "à la sainte Église universelle" qui est devenu ensuite : " Je crois à la sainte Eglise catholique".

Elle était catholique, une sans le dire, mais pas encore sainte. Elle ne l'est devenue qu'après.

L'acte de foi

Le catéchisme de Pie X nous faisait  réciter avant Vatican II,  l'acte de foi : "Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Eglise, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper."

Et si elle se trompait, elle, l'Eglise ! Comme Pierre !

Dans la confession de Nicée, dans les versions primitives du Symbole des apôtres, il n'est pas question d'Eglise  "une, sainte, catholique et apostolique." Qui l'a ajouté ?

Dans ces conditions, n'est-il pas raisonnable de se taire plutôt que d'affirmer ce en quoi on ne croit pas.

Qu'est-ce que la foi ?

Le premier sens de foi est confiance, le deuxième croyance.

Jésus dit : " Si vous aviez la foi gros comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d'ici jusque là-bas, et elle se transportera" (Mt 17, 20-21).

Ce n'est pas l'homme, croyant en Jésus qui déplacera la montagne, c'est Jésus en qui l'homme a confiance : il est seul capable de la déplacer. Il la déplacera si c'est sa volonté, mais nous pouvons lui faire confiance, il l'a transportera si c'est pour notre bien.

Jésus avait envoyé les apôtres rejoindre l'autre rive de la mer de Galilée en barque et était resté seul à prier. La mer était agitée. La nuit venue, Jésus marcha sur les eaux pour rejoindre la barque et les apôtres le prirent pour un fantôme et se mirent à crier. La voix de Jésus les rassura disant :" Confiance, c'est moi,  n'ayez pas peur". Pierre voulut le rejoindre et marcha lui-aussi sur les eaux, mais, en raison du vent, il prit peur et commença à enfoncer. Jésus le prit par la main et lui dit : "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté" (Mt 14, 22-31).

Jésus dit à tous les apôtres : "Confiance, et à Pierre, il dit :"Homme de peu de foi". C'est bien la foi, la confiance en Jésus qui sauve les apôtres, pas la croyance en Pierre, chef de l'Eglise.

 

Croyance et confiance, ce n'est pas pareil

On peut croire au diable … et ne pas lui faire confiance !

L'Eglise des successeurs de Pierre et des apôtres, nous demande d'être croyants en elle et au salut qu'elle apporte par le baptême dont elle a le monopole !

Peut-on lui faire confiance sur ce point ?

 

L'important

L'important n'est pas de croire aux anges ou de ne pas y croire ; l'important n'est pas de savoir comment ils naissent ; l'important n'est pas de savoir qui est un ange qui ne l'est pas ; l'important n'est pas de faire une confiance aveugle dans l'Eglise, l'important est de faire confiance à Jésus.

Pour les croyants de faire confiance à Jésus, Dieu, Fils de Dieu ; pour les incroyants de faire confiance à Jésus, Homme,  Fils de l'homme. 

Que l'homme connaisse Jésus ou  ne le connaisse pas, qu'il le reconnaisse ou ne le reconnaisse pas, il est son disciple chaque fois qu'il aime l'autre, celui que Dieu met sur sa route. Comme le Samaritain ! Pas comme les deux autres !

Le saint, c'est le samaritain.


Merci Rosy, pour ton commentaire et pour le débat que tu as ouvert.

 

A la semaine prochaine.

L'hérétique qui pratique te salue.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 07:17

 

"Par les visions que j'ai eues, j'ai acquis une grande connaissance ; et il m'a été donné de lire les tables même du ciel. Alors Enoch commença à parler d'après un livre."( Enoch  92, 3-4)

En l'an 987 après Adam, Hénok, monté au ciel, a tout vu et tout compris du ciel et de la terre (cf. art. 401). Il en est redescendu pour tout raconter et tout expliquer à son fils Métoushela (cf. art. 403). Pour tous les hommes de tous les temps, il a écrit de nombreux livres dont l'ensemble constitue l'Ancien Testament de la Bible, suite de récits et de visions codés (cf. art. 409), qu'il faut décrypter pour les comprendre (cf. art. 410).

Seuls les orthodoxes éthiopiens ont reconnu canonique le livre d'Enoch et l'ont conservé. Les autres chrétiens l'ont rejetté au concile de Laodicée et il a été perdu. Il a été retrouvé en 1976 dans la région de Qumrâm, avec les documents dits de la mer morte.

"Alors Enoch commença à parler d'après un livre"

Hénok commença à commenter le livre, la Bible qu'il a écrite ! Il la divise en dix sections, en dix semaines.

 

Première semaine : Hénok

"Je suis né le septième jour de la première semaine tandis que le jugement et la justice attendait avec patience "(Enoch 92, 4

Hénok, est né exactement en 622 après Adam (cf. art. 402). En 987, il a 365 ans (987 – 622) et voit depuis longtemps les géants forniquer avec les filles des hommes, sans que le Seigneur n'ait jamais fait la moindre remarque. Le Seigneur a eu beaucoup de patience avant d'exercer sa justice. Il"vit que la méchanceté de l'homme se multipliait sur la terre", et dit :"J'effacerai de la surface du sol l'homme que j'ai créé… Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur" (Gn 6, 5-8).

Seul Noé échappera à la sanction. 

 

Deuxième semaine : Noé

Noé, "le septième patriarche depuis Adam" (Jude 14), fut épargné par le déluge. Cela occupe la deuxième semaine de la Bible.

"Après moi, dans la deuxième semaine, une grande iniquité s'élèvera … Il y aura une première fin et un seul homme sera sauvé." (Enoch92, 5)

Hénok a été enlevé avant cette deuxième semaine : ce qu'il dit est prophétie.

 

Troisième semaine : Abraham

"Un homme sera choisi pour être la tige d'un peuple fort. " (id 8)

La tige d'un arbre est le support des rameaux, et les rameaux portent les fruits. Abraham est le tronc de l'arbre généalogique du peuple choisi.

Quatrième et cinquième semaines : construction du temple

"L'ordre dans les générations sera établi, et on construira pour elle une demeure… une maison glorieuse et puissante." (id , 9)

Les Juges et les Rois ont établi l'ordre dans le peuple hébreu ; David décidera de la construction du temple, et  Salomon le construira.

 

Sixième semaine : enlèvement d'Elie, incendie du temple, exil

"Un homme sera enlevé au milieu d'eux… La maison puissante et magnifique sera la proie des flammes et la race des élus sera dispersée sur toute la terre."( id 10-11)

Après l'enlèvement d'Elie, Le temple sera incendié, et les élus de Dieu seront exilés et dispersés.

 

Septième semaine : occupation de Jérusalem

"Il sortira une race perverse, dont les œuvres nombreuses seront des œuvres d'iniquité" (id 12)

Jérusalem sera occupée par des hommes pervers et injustes, mais "les justes  et les élus seront récompensés".

 

Huitième semaine : élimination des oppresseurs, reconstruction du temple

Il se "lévera le glaive du jugement et de la justice… Les pécheurs seront livrés entre les mains des justes qui… bâtiront un palais au grand Roi" (id 14).

Justice sera rendue, et le temple sera reconstruit. Par Josué et Zorobabel (cf. art. 269).

 

Neuvième semaine : Le jugement universel

"Après cette semaine, viendra la neuvième, pendant laquelle viendra le jugement universel. Les œuvres des impies s'effaceront de dessus la terre. Le monde sera condamné à la destruction et tous les hommes marcheront dans la voie de la justice."(Enoch 15, 1)

Cette neuvième semaine n'est pas encore arrivée. Ce qui précède pourrait être considéré comme écrit après les faits. Pas ce qui suit ! Hénok est vraiment un prophète !

 

Dixième semaine : Le deuxième ciel apparaîtra

" Dans la septième partie de la dixième semaine… le premier ciel sera enlevé et s'évanouira, le deuxième apparaîtra et toutes les puissances du ciel brilleront." (id 16-17)

Enoch, sous le nom de Jean, dit la même chose dans l'Apocalypse : "Le premier ciel et la première terre avaient disparus (Ap 21, 1).

Enoch, sous le nom de Jean, précise la révélation  commencée par Hénok dès la Genèse. Enoch, élevé de terre, et  monté au ciel a tout vu de la terre, de sa création à sa fin. Il est descendu du ciel pour expliquer le monde de sa création à sa fin, pour être le témoin  de celui qui est l'alpha à l'oméga"(Ap 22, 13).

 

La suite sans fin : la Vie Eternelle

" Puis viendront beaucoup d'autres semaines dont le nombre est incalculable qui se passeront dans la sainteté et la justice. Il n'y aura plus de péchés."(Enoch 92, 17-18)

C'est l'annonce prophétique du paradis qui durera un nombre de semaine incalculable, puisque l'éternité est incalculable. La sainteté, la justice y régnera, et il n'y aura plus de péché puisque nous serons enfants de Dieu. Hénok le dit encore par la voix de Jean :  "L'homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé de Dieu demeure en lui."(1 Jn 3, 9)

 

Enoch le scribe, quelque soit le nom sous lequel il écrit, commente Enoch, le prophète, quelque soit le nom sous lequel il prophétise.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 06:48

Hénok a été enlevé de terre en 987 (cf. art 402) : il est monté au ciel où, en un instant, il a tout vu, en particulier tout ce qui s'est passé, ce qui se passe et ce qui se passera sur la terre. Il en est redescendu durant un an pour tout expliquer à son fils Matoushéla (cf. art.409).

Mathoushela est mort en 1656 (cf. art. 402). Le Livre d'Enoch a été écrit, en même temps que la Genèse par Hénok qui l' a écrit - ce sont les Ecritures - et expliqué à Matoushéla - c'est la tradition. dès 988. 

Tout ce qui suit a donc été écrit des siècles avant les événements qui y sont évoqués sous forme de visions. Enoch est le prophète de l'Ancien Testament : il est le "scribe de Justice" (Enoch 15,1), scribe du Dieu Juste de l'Ancien Testament. Il a pris successivement le nom de tous les prophètes : il a eu de nombreuses visions de la gloire de Dieu, sous le nom d'Ezéchiel en particulier (cf. art 410)

 

Les visions d'Hénok

"Ensuite j'eus encore une autre vision, que je vais t'expliquer, ô mon fils… Avant d'épouser ta mère, j'eus une vision dans mon lit." (Enoch 84, 1)

Enoch explique à Mathusala une vision que je transcris intégralement, en disant au fur et à mesure ce que j'en  comprends.

"Voici un taureau sortant de terre. Et ce taureau était blanc. Ensuite sortit une génisse, et avec elle deux jeunes veaux, dont l'un était noir et l'autre rouge." (id, 2)

Adam vient de la poussière : c'est le taureau blanc. Eve sortit ensuite et eut deux enfants : un veau noir, Caïn, et un rouge, Abel.

Le noir frappa le rouge et le poursuivit sur toute la terre. Dès ce moment, je n'aperçus plus le veau rouge, mais le noir survint à une extrême vitesse, et il y avait avec lui une génisse.

Caïn tue Abel qui disparaît. Une génisse accompagne Caïn : c'est Naama, l'étoile de Marie-Madeleine (Cf. art. 307).

"Ensuite je vis beaucoup de taureaux nés de ce couple, qui leur ressemblaient et les suivaient. Et la première génisse sortit de la présence du premier taureau ; et elle chercha le veau rouge, mais elle ne le trouva point. Et elle poussait des gémissements lamentables, en le cherchant".

Eve, la première génisse, s'éloigna d'Adam et chercha Abel sans le trouver.

"Et elle continua à pousser ses cris jusqu'à ce que le taureau s'approcha d'elle ; dès ce moment elle cessa de se plaindre et de gémir. Et puis elle mit au monde un taureau blanc. Et après celui-ci beaucoup d'autres taureaux et de génisses".

Adam et Eve eurent un autre enfant, Seth, des petits enfants et des arrière-petits-enfants.

"Je vis encore dans mon songe, un bœuf blanc, qui grandit de la même manière, et finit par devenir un grand bœuf blanc. Et de lui sortirent beaucoup de bœufs qui lui étaient semblables. Et ils commencèrent à produire d'autres bœufs blancs, qui leur étaient semblables, et ils se succédaient les uns aux autres." (84, 1-15)

Le bœuf blanc n'est plus un homme, mais un ange - les anges n'ont pas de sexe. Cet ange est Hénok. Enlevé au paradis, il vit beaucoup d'anges, des bœufs qui lui ressemblaient.

"Je levai encore les yeux, et je vis le ciel au-dessus de ma tête. Et voici qu'une étoile tomba du ciel. Et elle se dressait au milieu de ces taureaux et paraissait paître avec eux"( id 85, 1-3).

L'Etoile tombée du firmament est l'ange Hénok envoyé par le Seigneur sur terre.

"Ensuite, je vis d'autres taureaux, grands et noirs ; et voici qu'ils changeaient sans cesse de pâturage et d'étables, lorsque leurs jeunes veaux commencèrent à se lamenter ; et en regardant encore au ciel, je voyais beaucoup d'autres astres qui redescendaient et se précipitaient vers cette étoile unique."

Les taureaux grands et noirs sont les géants qui changent d'étables pour aller chez les hommes et s'y choisir des femmes. Ces géants tombaient du ciel et importunaient Hénok.

"Les taureaux commencèrent à entrer en feu et à monter sur les génisses  ; celles-ci ayant conçu, mirent au monde des éléphants, des chameaux et des ânes."(85, 2-6)

Les taureaux en rut, les géants  ont trouvé belles les filles des hommes, et ont donné naissances à des éléphants, à des chameaux et à des ânes. Ces monstres sont le produit d'union contre nature d'anges avec les filles des hommes.

 

Pour être moins long, je vais désormais quitter le mot à mot et dire ce que j'ai compris de la suite. Le texte intégral peut se consulter sur Internet avec le lien :

 http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Apocryphes/Henoch/article53.html

 

Les hommes semblables à des hommes blancs

"Alors, je tournai une seconde fois mes regards vers le ciel… et je vis sortir des hommes semblables à des hommes blancs. Il y en avait un et trois autres qui l'accompagnaient. Ces trois hommes qui sortirent les derniers, me prirent par la main, et, m'élevant au-dessus de la terre et de ses habitants me conduirent dans un lieu élevé… Ils me dirent : Reste-ici, jusqu'à ce que tu voies ce qui doit arriver par ces éléphants, ces chameaux et ces ânes, ces astres et toutes ces génisses."(86, 1-3)

Ces quatre hommes sont semblables à des anges. Ce sont les auxiliaires du Seigneur dont Judas nous a révélé les noms dans son Evangile : Michel, le chef, Gabriel et les deux larrons Nébrô et Saklas (Ev Judas 53 et54 ) (cf. art.315). Ce sont eux qui enlevèrent Hénoch au ciel. Hénok doit attendre, au ciel, pour voir, du ciel, le sort réservé aux monstres, que sont les géants, et aux génisses que sont les filles des hommes qu'ils ont fécondées.

" Dans ma vision, je vis un des quatre hommes… qui rassembla et saisit toutes les grandes étoiles, dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, et il les jeta toutes, pieds et mains liés, dans les cavernes de la terres." (Id 87, 5)

Michel, saisit les géants, ces monstres aux sexes de chevaux, les émascula, et jeta monstres châtrés et génisses dans les enfers, après les avoir exterminés dans les eaux du déluge.

 

Noé

" Et un homme naquit, et il bâtit un grand navire et avec lui trois taureaux…Et l'eau commença à tourbillonner… et voici que la hauteur de l'eau dépassa tous les villages… Le navire flottait sur la surface de ces mêmes eaux… Les cataractes cessèrent de tomber…  Alors, le bœuf blanc, qui avait été fait homme, sortit de l'arche, et avec lui trois taureaux. Et un des taureaux était blanc et semblable à ce bœuf ; un autre était rouge comme du sang et le troisième était noir ; et le taureau blanc se retira des autres." (Enoch 88, 1-13)

Noé est un bœuf blanc, un ange fait homme ; il donne naissance à trois taureaux, des hommes blanc rouge et noir, aussi dissemblables que les hommes de peau noire, blanche ou rouge. Noé, comme Adam est le père de tous les hommes. Le taureau blanc, Sem se retira des autres : c'est le père des patriarches.

 

Les patriarches

Naquit ensuite un bœuf blanc, Abraham. Il "engendra un onagre (Ismaël) et un bœuf blanc (Isaac) et encore plusieurs onagres" (id 88,18) (Madian et ses frères).

"Le bœuf blanc engendré par lui ( Isaac) engendra à son tour un sanglier noir (Esaü) et un brebis blanche (Jacob). "Et la brebis engendra douze autres brebis"(id 20) (les chefs des douze tribus d'Israël).

Dans le même langage, est ensuite racontée toute l'histoire du peuple hébreux, notamment la vente de Joseph, fils de Jacob, "à des loups", (les Ismaélites), et les brebis d'Israël vécurent "au milieu d'autres loups" (les Egyptiens). (id 24-30).

 

Moïse, la terre promise

Suit, dans des images similaires, l'envoi de Moïse vers les loups meurtriers, les plaies d'Egypte, le passage de la mer rouge, la traversée du désert, la source sortant du rocher, les récriminations, la montée de Moïse au Sinaï, le veau d'or, les sanctions, la tente de l'alliance (id, 31-63),  avec quelques précisions très instructives : "Je vis aussi, dans une vision, que cette brebis se faisait homme"(id 88,60). Moïse est un ange qui a pris l'apparence d'un homme. Ou encore : "La brebis qui les avaient conduites et qui était devenue homme, se sépara d'elles et mourut. Et toutes les brebis la cherchaient avec des cris lamentables. Et je vis qu'elles cessèrent de la pleurer, et qu'elles franchirent les eaux d'un fleuve."(id 62-64). Moïse est un ange devenu homme et lorsqu'il mourut, évidemment, personne ne trouva son corps. Cela se passait juste avant la traversée du Jourdain.

 

Le Temple

La vision d'Enoch se poursuit avec David, Salomon et la construction du temple, " une haute tour… et le Seigneur des brebis se plaça dans cette tour"(id 81-83). Une brebis, (Elie), "prêcha contre ceux qui voulait la tuer. Et le Seigneur des brebis la délivra de leurs mains, la fit monter et asseoir auprès de moi et y rester"(Enoh 88, 86-87).

Elie a été enlevé au ciel et a rejoint Hénok.

 

Destruction du Temple, Babylone

Les brebis rebelles sont ensuite soumises au carnage des "lions, des tigres des loups et des renards"( id 88, 90). Et le Seigneur "regardait d'un oeil satisfait ces brebis qu'on dévorait, qu'on exterminait"(id 94).

Le Seigneur est bien un tueur (cf. art.308), et pour tuer, il se sert de ses auxiliaires, les pasteurs. Il en choisit soixante-dix pour conduire ses brebis, et leur dit : "Celles que je vous dirai d'exterminer, vous les exterminerez" (id 96) ! Et les pasteurs en exterminèrent plus que le Seigneur n'avait dit.  Le Seigneur commanda alors à Hénok de surveiller les pasteurs et de compter les brebis exterminées. Hénok dit : "Je vis comment ces pasteurs gouvernaient le troupeau… Ils commencèrent à tuer plus de brebis qu'ils n'en devaient faire périr. … et ils abandonnèrent les brebis à la à la puissance des lions… et les sangliers se jetèrent sur elles, brûlèrent la tour consacrée au Seigneur et détruisirent la bergerie. "(id 88, 100-102).

C'est la destruction du Temple, et Hénok notait tout dans un livre (id, 107). Il remit le livre au Seigneur qui le signa (id, 109).

 

Reconstruction du temple

"Et voici que trois de ces brebis revenues de captivité, retournèrent et commencèrent à relever ce qui était détruit (id 88, 111) .
Ces trois brebis sont Zorobabel et Josué : Aggée nous l'a dit : "Rebâtissez ma maison… Et le Seigneur réveilla l'esprit de Zorobabel, le gouverneur de Juda … et de Josué, le grand prêtre, et l'esprit de  tout le reste du peuple : ils vinrent et se mirent à l'œuvre dans la maison du Seigneur." (Ag 1, 8-14) (cf. art. 269). Le troisième est  Hénok : c'est lui qui le dit : (vcir ci-dessous). Les sangliers continuent à tuer les brebis, et les brebis continuent la restauration "de la haute tour", c'est à dire du temple. Les brebis étaient aveuglées et les pasteurs aussi. "Et les pasteurs les livraient et les faisaient périr en grand nombre... Alors celui qui écrivait le livre, monta et le remit au Seigneur des brebis. Mais en même temps il pria pour elles en portant témoignage contre les pasteurs qui les avaient fait périr. Et après avoir déposé le livre, il s'en alla. (id, 88, 116-118)

Hénok est le troisième homme revenu de captivité, celui qui écrit ; il témoigne contre les pasteurs, en déposant son livre.

Les pasteurs tueurs

" Alors les brebis furent confiées à d'autres pasteurs"( Enoch 89, 1). Ces nouveaux pasteurs ne protégèrent pas davantage les brebis, et elles furent dévorées par les chiens, les aigles et les vautours, jusqu'à ce qu'une grande corne poussa sur la tête d'une de ces brebis : "Voici enfin qu'une grande corne poussa sur la tête d'une de ces brebis… Les yeux de toutes les autres furent ouverts et les bœufs se précipitèrent sur elles… Alors les corbeaux luttèrent avec elles. Cherchant à briser la corne, mais leurs efforts étaient inutiles"(id 89, 13,18).

Cette brebis à grande corne est le Christ. Il est au milieu des brebis et les anges l'accompagnent.

"Alors  je vis venir l'homme qui avait inscrit les noms des pasteurs, qui était monté en présence du Seigneur des brebis. Il vint se  porter au secours du bœuf " (id 89, 21-22).

Hénok, au ciel  se voit lui-même, sur terre ; il vient porter secours au bœuf, l'Ange Jésus.

 

Condamnation

"Alors je vis l'homme qui écrivait par l'ordre du Seigneur prendre le livre de la destruction accomplie par les douze derniers pasteurs, et il prouva qu'ils avaient fait périr plus de monde que ceux qui l'avaient précédé" (id 89, 25).

Hénok, avec le livre qu'il a écrit, vient  apporter la preuve de la culpabilité des pasteurs.

"Et Hénok vit un trône élevé…  sur lequel siégeait le Seigneur des esprits qui prit tous les livres, et les ouvrit.

Le Seigneur prend la Bible où Enoch a tout écrit.

"Alors le Seigneur des esprits appela les sept premiers hommes blancs  et leur ordonna d'amener la première étoile, qui avaient précédé toutes les autres, dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, qui enfin était tombée la première."(id,89, 32)

Cette fois, ce sont les hommes, les sept premiers, d'Adam à Hénok qui amène la première étoile tombée du ciel. Quelle est cet étoile ? 

Jésus a dit à Judas : "Lève les yeux, et vois la nuée, et la lumière qui s'y déploie, et les étoiles qui l'entourent ! L'étoile qui est en tête de cortège est ton étoile !"(Ev Judas, 57)

Judas serait-il l'homme "dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux" ? Non : Il est l'apparence de l'homme "dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux". Judas est un ange, l'ange Caïn-Judas qu'est devenu l'homme Juda, fils de Jacob, en mourant (cf. art. 303).

"Et il dit à l'homme qui écrivait en sa présence et qui était l'un des sept hommes blancs  : Prends ces soixante-dix pasteurs… qui ont fait périr beaucoup plus de brebis que je ne leur avais ordonné, et elles furent reconnues coupables… On les  jeta dans un lieu profond et rempli de flamme." (id, 33)

Les étoiles furent jugées et envoyées dans les bas-fonds enflammés.

"Ensuite… les soixante-dix pasteurs furent jugés et reconnus coupables ; ils furent également précipités dans l'abîme enflammé."(Enoch 89, 33)

Pour les pasteurs, même condamnation que pour les géants : l'abîme enflammé !

"C'est là qu'étaient conduites les brebis aveugles, qui avaient été jugées coupables  ; toutes étaient précipitées dans ce gouffre (id 35).

 

La géhenne

"Lieu profond et rempli de flamme", "l'abîme enflammé", "gouffre" !  Enfin la voilà l'explication de la Géhenne, annoncée par Jérémie : "Eh bien, des jours viennent - oracle du Seigneur - où l'on ne dira plus le Tafeth ni le ravin de Ben-Hinnom, mais le ravin de la Tuerie, et faute de place, le Tafeth lui-même deviendra un charnier. Il y aura dans ce peuple une grande hécatombe qui servira de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre, et plus personne pour les chasser. (Jr 7,32-33)

Le Tafeth est lieu-dit où se trouve la Géhenne : Jérémie le confirme exactement dans les mêmes termes en disant : "Eh bien, des jours viennent - oracle du Seigneur - où l'on ne dira plus le Tafeth ni le ravin de Ben-Hinnom, mais le ravin de la Tuerie. En ce lieu…"( Jr 19, 6)

La Géhenne est le lieu de la Tuerie, le charnier, le bas-fond enflammé où sont jetés les condamnés.

 

Hénok enlevé dans le nouveau temple

"Et je vis aussi le Seigneur des brebis s'élever une maison plus grande et plus haute que la première, et la bâtir au même endroit que la première." (Enoch 89, 39)

Après l'exil, le temple est reconstruit au même endroit.

" Alors les trois hommes qui étaient revêtus de blanc, et qui me prenant par la main m'avaient fait monter, m'enlevèrent" (id 89, 41).

Alors Hénok fut enlevé par les trois hommes revenus de captivité. Hénock. Enlevé ? Oui, mais pas à Jérusalem ! Hénok a été enlevé pour le ciel.

Certes, mais Hénok a aussi été enlevé vers Jérusalem. Sous le nom d'Ezéchiel !

"Une ressemblance, comme l'aspect d'un homme… me saisit par une mèche de cheveux ; puis l'Esprit me souleva entre ciel et terre ; en vision divine, il m'emmena à Jérusalem, à l'entrée de la porte intérieure, celle qui est tournée vers le nord" (Ez 8, 2-3).

Hénok et Ezéchiel sont bien une seule et même personne : l'ange Hénok'Ezéchiel.

Le Verbe sauveur des brebis

"Les brebis étaient toutes blanches… Et toutes celles qui avaient péri ou qu'on avait exterminées, toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel se réunirent dans cette maison."(Enoch 89, 42)

Les brebis rentrent au bercail… et les bêtes sauvages aussi !

"Et voici que naquit un veau blanc dont les cornes étaient blanches, et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel l'adoraient et l'imploraient incessamment. Alors je vis leur nature à tous se transformer, et ils devenaient des veaux blancs"(id 46).

Le veau blanc aux cornes blanches est Jésus, et il transforme la nature de tous les êtres. Des hommes, il fait des anges, des veaux blancs.

"Et le premier d'entre eux fut fait Verbe, et le Verbe devint un grand animal, et il portait des cornes noires" (id 47).

Le premier veau blanc est le Verbe, le veau blanc aux cornes blanches : Il devint un grand animal aux cornes noires, noires des péchés de toutes les bêtes sauvages et des brebis infidèles.

Le Verbe incarné s'est chargé de tous les péchés du monde.

"Alors, je fus réveillé."(id 49)

La vision est terminée.

"Voici ce qui a été écrit par Enoch : il écrivit ce traité de la sagesse pour tous les hommes appelés à gouverner ou à juger les autres hommes." (id 91,1)

Enoch précise les destinataires du message, mais il ajoute :

 Que votre esprit ne s'afflige point pour ce qui peut vous arriver, car le Très-Saint et le Très-haut a marqué à chacun son temps"(id 91, 2)

A chacun son temps. Il y le temps des géants et des prêtres fornicateurs. mais il y a aussi le temps de la rédemption où les mêmes prêtres, les apôtres, sont aussi les auxiliaires du Seigneurs pour assurer le salut du monde.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

 

 

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 07:00

 

Qu'est-ce qu'un prophète ?

Le prophète est, dans son sens premier, un homme qui parle au nom de Dieu, et dans un sens second, un homme qui annonce l'avenir. Un prophète est un envoyé du Seigneur pour transmettre aux hommes un message concernant le futur. Il établit les Ecritures.

 

Le scribe est le contraire d'un prophète

Le scribe, dans le judaïsme, est un homme qui copie les Ecritures, et les commente pour le peuple.

 

Le prophète annonce un message nouveau, le scribe commente un message passé. Tout le contraire !

Le prophète a des visions d'avenir, et le scribe explique après coup ce qu'il en comprend.

 

Hénok, prophète et scribe

Hénok est l'ange qu'est devenu Enosh en mourant. Du ciel, il est descendu, envoyé par le Seigneur avec un message qu'il transmettra sans le déformer, parce qu'il est ange parfait.

Au ciel, Hénok a tout vu et tout compris du monde de l'Esprit. Le Seigneur des esprits, lui-même, lui a fait entendre sa voix : "Alors s'adressant à moi, il me parla ainsi : Ecoute, écoute sans crainte, ô juste Enoch, ô scribe de justice, approche et écoute ma voix." (Enoch 15, 1).

Bien informé l'ange Hénok est envoyé par le Seigneur  comme messager, porteur d'un message incompréhensible aux oreilles charnelles des terrestres. C'est pourquoi le Seigneur choisit comme messager, un scribe capable d'expliquer son message : "Le Seigneur me dit : Hénok, scribe de Justice, Va dire aux vigilants du ciel… " (Enoch 12,5). Hénok a une triple mission : aller, dire et expliquer. "Explique toutes ces choses à ton fils Mathusala ; annonce à tous tes enfants…"(Enoch 80,7).

C'est parce il est un ange qu'Enoch peut assumer deux fonctions contradictoires pour les hommes : messager qui concerne le futur et scribe qui concerne le passé. Pour les anges, le temps terrestre n'existe pas. et il n'y a jamais d'anachronisme pour les anges.

 

La connaissance des mystères

L'ange Uriel dit à Hénok : "O Enoch, regarde ce livre qui est descendu des cieux: lis ce qui est contenu et cherche à comprendre tout ce qu'il contient. Alors j'aperçus tout ce qui venait du ciel et je compris tout ce qui était écrit dans le livre. En le lisant, je connus toutes les œuvres des hommes ; toutes les œuvres des enfants de la chair, depuis le commencement jusqu'à la fin." (Enoch 80, 1-2)

Texte plein de mystères ! Texte expliquant tous les mystères ! A condition de le comprendre.

Tout mystère disparaît pour celui qui reconnaît en Enoch un ange. Les anges vivent dans le temps divin, l'éternel présent. Ainsi, en un seul instant, Henok, élevé au ciel, a vu et compris le ciel et la terre que lui explique l'ange Uriel.

En même temps, Hénok voit tout ce qui s'est passé, tout ce qui se passe et tout ce qui se passera sur terre.

En même temps Hénok descend sur terre, écrit tous les livres de la Bible, canoniques et apocryphes.

En même temps, il remonte au ciel, et lit la Bible qu'il a écrite sur la terre, le livre que lui tend l'ange Uriel.

Où est le mystère ? Il n'y a plus de mystère ! A la place du mystère, il y a la connaissance.

 

L'égarement des hommes

Les hommes n'ont pas compris, ne comprennent pas, et n'ont pas envie de comprendre. Ils aiment les mystères qui les bercent et n'ont pas envie de savoir. Normal pour les brebis du troupeau catholique qui croient depuis leur tendre enfance "ce que l'Eglise croit et enseigne" (Acte de foi) ! Moins normal pour les bergers, les hommes qui établissent ce que les brebis doivent croire. Ils sont convaincus d'avoir reçu le monopole de la vérité et du salut : la vérité révélée dans les seuls livres canoniques dont ils ont eux-mêmes établi la liste, et le salut par le seul baptême  valable, celui qu'ils administrent. Ils ont voté l'infaillibilité de leur chef, et proclament hérétique celui qui ose contester.

L'autorité des bergers est légitime : elle leur vient de Jésus sans aucune ambiguïté (Jn 21, 17). Mais le même Jésus a dit : "J'aurais encore beaucoup de chose à vous dire" (Jn 16, 12). Il a aussi parlé de l'erreur des hommes : "car on ne croit pas en moi." (Jn 16, 8-9). On ne croit pas en Jésus Dieu, Homme parfait et Ange du Seigneur, avec un corps parfait, un corps esprit (Ph 3, 17).

Le même Jésus parle, dans l'Evangile de Judas, de " l'égarement des étoiles" (Ev Judas 46).

Les hommes s'égarent en préférant le mystère à la connaissance. Si Dieu se révèle dans les Ecritures, c'est pour se faire connaître, pas pour nous laisser dans le mystère.

Pour l'Eglise, l'enlèvement d'Hénok, n'est qu'un mystère de plus !

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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Du Neuf Dans La Bible

Le MONDE TRINITAIRE - LA REVELATION EVOLUTIVE

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