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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 09:42

Apocalypse veut dire Révélation

Dieu se révèle par l'Apocalypse.

En effet, le livre aux sept sceaux est la Bible, mais la clé pour lever les sceaux est dans l'Apocalypse. Le problème vient de ce que cette clé est codée, et que comprendre l'Apocalypse est un vrai problème.

Qui peut prétendre comprendre l'Apocalypse ? Personne, puisque l'Agneau est seul digne de lever les sceaux !

L'Agneau, le Verbe est seul capable de lever les sceaux, mais il veut avoir besoin des hommes pour les lever. C'est pourquoi le Seigneur choisit, depuis toujours, des scribes qui comprennent un peu, et de plus en plus, l'Apocalypse.

Le chapitre dix neuf de l'Apocalypse est une clé tellement importante pour comprendre un peu les Ecritures qu'il faut le décortiquer mot à mot, avant d'aller plus loin.

Long et laborieux !  

 

Le Jugement de la grande prostituée

"J'entendis comme la grande rumeur d'une foule immense qui dans le ciel disait : Amen ! Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu. Car ses jugements sont pleins de vérité et de justice. Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre de sa prostitution, et il a vengé sur elle le sang de ses serviteurs. (Ap 19, 1-2)

La multitude chante la gloire de Dieu, car il s'est vengé de la grande prostituée qui a tué les prophètes.

Il a jugé la grande prostituée ; cela ne veut pas dire qu'il l'a condamnée.

"Les vingt-quatre anciens et les quatre animaux se prosternèrent. Ils adorèrent le Dieu qui siège sur le trône et dirent : Amen. Alléluia ! (Ap 19, 4)

Jean voit les quatre vivants et les vingt-quatre anciens se prosterner devant la gloire de Dieu, comme Ezéchiel les avait vus se prosterner avant lui (Ez 1-28).

Même vision que l'ange-scribe Hénok rapporte sous deux noms différents : Ezéchiel et Jean.

 

Manifestation du Règne de Dieu

"Alors sortit du trône une voix qui disait : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs. Vous qui le craignez, petits et grands ! Et j'entendis comme une rumeur d'une foule immense, comme la rumeur des océans, et comme le grondement de puissants tonnerres. Ils disaient Alléluia ! Car le Seigneur, le Dieu tout-puissant, a manifesté son règne !" ( Ap 19, 5-6)

Suite de la même vision de la gloire de Dieu.  Dieu manifeste sa gloire et inauguré son Règne.

 

Les noces de l'Agneau avec la prostituée qu'il a préparée

"Réjouissons-nos, soyons dans l'allégresse et rendons-lui gloire, car voici les noces de l'agneau.

Son épouse s'est préparée, il lui a été donné de se vêtir d'un lin resplendissant et pur. (Ap 19, 7-8)

L'Agneau a préparé son épouse. La prostituée avait été laissée nue, humiliée par ses amants d'un jour. L'Agneau l'a séduite (cf. art 514) et l'a revêtue du "vêtement de noces "(Mt 22, 12). Il l'a couvert de sa propre personne comme l'a compris Paul : "Revêtez le Seigneur Jésus-Christ." (Rm. 13, 14).

L'épouse prostituée, à la fois Jérusalem et Babylone (cf. art. 514) c'est à dire l'humanité entière, une fois revêtue de l'Epoux, est prête pour ses noces avec l'Agneau.

L'Agneau a redonné à l'humanité la dignité qu'elle avait perdue en se rendant adultère avec dieux idoles. Il la séduit, la ramène à lui pour pouvoir l'aimer et en être aimé comme au premier jour.

C'est ce que disait  Esaïe, bien avant Jean : "Pousse des acclamation (Es 54, 1), Car celui qui t'a faite, c'est ton époux: le Seigneur , le tout-puissant, c'est son nom… c'est celui qui te rachète, il s'appelle le Dieu de toute la terre. Car telle une femme abandonnée dont l'esprit est accablé, le Seigneur t'a rappelée : La femme des jeunes années… un bref instant je l'avais abandonnée, mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler" (Es 54, 5-7)

 

Le Seigneur adopte les enfants de la prostituée

Le Seigneur réhabilite l'humanité ; il l'épouse et assurera la paix à tous ses enfants : "Tous tes fils seront disciples du Seigneur, et grande sera la paix de tes fils" (Es 54, 12).

 

Les invités au festin des noces

"Un ange me dit : Ecris ! Heureux sont les invités au festin  des noces de l'agneau ! (Ap 19,1)

L'Ange qui donne des ordres au scribe est l'Envoyé de Dieu ; il parle à son scribe Jean-Hénok.

Tous les anges, que sont devenus les fils de la prostituée en mourant, sont les invités des noces de l'Agneau : ils inaugurent, dans la paix, le Règne de Dieu.

 

Ceci est Parole de Dieu

"Puis il me dit : Ce sont les paroles mêmes de Dieu." (Ap 19, 9)

Celui qui parle dit la Parole de Dieu est Dieu. l'Ange qui parle est le Verbe de Dieu : il est Dieu (cf. art.249).  C'est pourquoi Jean se prosterne aux pieds de l'Ange-Dieu : "Alors je me prosternai à ses pieds pour l'adorer" (Ap 19, 10).

Ce verset (Ap 19, 10) est la conclusion des noces de l'Agneau. Jean a compris que l'Ange qui lui parle est le Verbe de Dieu et se prosterne devant lui.

La suite de ce même verset (Ap 19, 10 ) est dans la continuité, mais tellement chargée d'enseignement qu'il faut un grand article pour essayer de la comprendre un petit peu.

Alors, sans attendre la semaine prochaine, j'enchaîne.

 

 

 


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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 06:33

 

De la certitude au doute

"Elle est tombée Babylone la grande (Ap 18, 2)… Car elle a abreuvé toutes les nations du vin de sa fureur de prostitution. (Ap 18, 3)

Malheur ! Malheur ! Ô grande cité, Babylone cité puissante. Il a suffit d'une heure pour que tu sois jugée." (Ap 18,10)

Texte clair. Babylone est la grande prostituée !

Pas si sûr ! Dans les versets précédents, un ange a invité Jean à assister au jugement de la grande prostituée en disant : " Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui réside au bord des océans" (Ap 17, 1).

L'ange annonce le jugement, pas la condamnation ; et il situe la grande prostituée au bord des océans.

Babylone ne réside pas au bord des océans !  La grande prostituée n'est pas Babylone.

Alors la grande cité serait-elle Jérusalem ?

Jérusalem n'est pas non plus  au bord de l'océan ! La grande prostituée n'est pas Jérusalem !

Quelle est alors la grande cité prostituée ?

 

La prostituée de l'Apocalypse, une clé codée

La grande prostituée est une clé de l'apocalypse qui permet de lever des sceaux de la Bible, le livre aux sept sceaux (cf.art. 276). Cette clé est codée. Il faut - nous en avons maintenant l'habitude - chercher le code dans la Bible.

L'ange explique à Jean un peu plus loin : "Les eaux que tu as vues, là où réside la prostituée, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues" (Ap 17, 15).

L'ange précise que la prostituée est l'ensemble des peuples, foules, nations et langues qui vivent non seulement au bord de l'océan, mais au bord de toutes les eaux, c'est à dire l'humanité entière. Cette prostituée est la clé décodée de l'Apocalypse : elle va nous permettre de comprendre les prostituées de la Bible et particulièrement le livre d'Osée.

La prostituée, clé pour décoder Osée

"Le Seigneur dit à Osée : Va, prends une femme  se livrant à la prostitution et des enfants de prostitution, car le pays ne fait que se prostituer en se détournant du Seigneur. Il alla prendre Gomer, fille de Divlaïm." (Os 1, 2)

La grande prostituée est Gomer.

 

Gomer et ses enfants

Osée épousa Gomer ; ils eurent un fils auquel le Seigneur imposa le nom : "Isréël."

Suivit une fille auquel le Seigneur imposa le nom de "Lo-Rouhama - c'est à dire non aimée."

Suivit un fils auquel le Seigneur imposa le nom de "Lo-Amni - c'est à dire : celui qui n'est pas mon peuple."

Les enfants de la prostituée ne sont pas aimés du Seigneur : "non aimée" et "pas mon peuple". Le Seigneur dit pourquoi il ne les aime pas : "Vous n'êtes pas mon peuple et je n'existe pas pour vous." (Os 1, 8).

 

Procès de Gomer

Le Seigneur fit un procès à Gomer.

Il dit : "Elle n'est pas ma femme, et moi, je ne suis pas son mari. Qu'elle éloigne de son visage les signes de sa prostitution, et d'entre ses seins les marques de son adultère. Sinon, je la déshabillerai et la mettrai nue… Ses enfants, je ne les aimerai pas, car ses enfants sont des enfants de prostitution." (Os 1,1, 5-2, 1-6)

Le Seigneur donne la raison de son désamour pour Gomer : " Elle courait après ses amants, et moi, elle m'oubliait"(Os 2,15). Il n'aimera pas non plus ses enfants pour être "enfants de prostituée".

La grand décision de Dieu

Alors Dieu décide de séduire Gomer et d'adopter ses enfants. "Eh bien, moi, je vais la séduire, je  la conduirai au désert et je parlerai à son cœur." (Os 2, 16)

Au désert, les  tentations sont rares, et Gomer répondra à l'amour de Dieu "comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle monta d'Egypte. Et il adviendra ce jour-là - oracle du Seigneur - que tu m'appelleras mon mari et tu ne m'appellera plus mon Baal… Je te fiancerai à moi pour toujours, je te fiancerai à moi par la justice et le droit, l'amour et la tendresse… Je répondrai à l'attente des cieux et eux répondront à l'attente de la terre… Et j'aimerai Lo-Rouhama, et je dirai à Lo-Amni : Tu es mon peuple. Et lui, il dira : "Mon Dieu." (Os 1,16, 25)  (id 17).

Il faut transposer.

La prostituée est Babylone  + Jérusalem

Le Seigneur n'aime pas l'humanité qui se détache de lui : il n'aime ni Babylone, ni Jérusalem. Il décide de séduire l'humanité entière, de l'aimer, de la fiancer à lui pour toujours, de lui dire : "Tu est mon peuple". Alors l'humanité entière l'appellera : "Mon mari" et  dira : "Mon Dieu"

La prostituée est l'ensemble " des peuples, des foules, des nations et des langues" : c'est Jérusalem + Babylone, "Mon peuple " + "Pas mon peuple".

 

La femme assise sur la bête écarlate

L'ensemble de tous ces peuples est symbolisé dans la vision de Jean par une femme :"Je vis une femme assise sur  une bête écarlate… qui avait sept têtes et dix cornes … Elle tenait dans la main une coupe d'or pleine d'abomination : les souillures de sa prostitution."(Ap 17, 3-4)

Cette femme est Babylone puisque son nom est marqué sur son front : "Sur son front un nom était écrit, mystérieux : Babylone mère des prostitutions et des abomination de la terre."(Ap 17, 5)

Le nom de Jérusalem n'est pas écrit sur son front. Pour le trouver, il faut chercher à comprendre les précisions données dans le texte. La bête écarlate, nous le connaissons : c'est Alexandre le grand. Et Jean précise sa vision : "Et je vis la femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus" (Ap 17,6).

Cette femme ivre de sang n'est pas Babylone., car Jean ne comprend pas et reste abasourdi : "A sa vue, je restai confondu"(Ap 17, 6). Alors l'ange va lui expliquer : " Je te dirai les mystère de la femme et de la bête aux sept têtes, et aux dix cornes qui la porte. La bête que tu as vu était, mais elle n'est plus. Elle va monter de l'abîme et s'en aller à sa perdition.  Et les habitants de la terre… s'étonneront en voyant la bête, car elle était, n'est plus, mais reviendra" (Ap 17, 7-9). Il reviendra et l'ange va expliquer comment.

Ce qui suit n'est pas facile à comprendre : il faut l'aide de la sagesse divine (Ap 17, 9).

"Les sept têtes sont les sept montagnes où réside la femme" (Ap 17, 9). Les sept têtes sont les sept collines de Jérusalem. La grande prostituée est donc aussi Jérusalem.

 

La Prostituée est la femme aux sept têtes et dix cornes

L'ange poursuit ses explications : "Ce sont aussi sept rois. Cinq d'entre eux sont tombés, le sixième règne, le septième n'est pas encore venu, mais quand il viendra, il ne demeurera que peu de temps. La bête qui était et qui n'est plus est elle-même un huitième roi, Elle est du nombre des sept et s'en va à sa perdition"( Ap 17, 9-11)

L'ange ne donne pas à Jean le nom des huit rois, mais dit que le huitième est Alexandre qui n'est plus, mais qu'il reviendra comme le huitième roi.

Langage codé, mais facilement décodé en se reportant au tableau chronologique de la TOB. Il suffit de compter jusqu'à huit en partant d'Alexandre. Ci-dessous le résumé du tableau :

Alexandre est le premier roi, mort à Babylone en 323.

Le n°2 s'appelle Séleucus 1 Nicator (311-280)

Le n°3 s'appelle Antiochus 1 Soter (281- 261)

Le n°4 s'appelle Antiochus 2 Théos (261- 246)

Le n°5 s'appelle Seleucus 2 Callinicos (246- 225)

Le n°6 s'appelle Anthiochus 3 le grand (223-187)

Le n°7 s'appelle Séleucus 4 Philopator (187-175)

Le n°8 s'appelle Antiochus 4 Epiphane (175-164)      

Le huitième roi, Antiochus 4 Epiphane est "la bête qui était et qui n'est plus est elle-même un huitième roi".

Epiphane est Alexandre qui revient sous un autre nom Anthiochus Epiphane, l'Anti-Christ dont Jean  parle dans ses épîtres. (1J 4, 3).

 

L'Agneau vainqueur

"Les dix cornes que tu as vues sont dix rois… ils n'ont qu'un seul dessein : mettre au service de la bête leur puissance et leur pouvoir. Ils combattront l'agneau et l'agneau les vaincra, car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois." (Ap 17, 12-17)

Tous les rois ennemis d'Israël sont au service du mal, mais l'Agneau sera vainqueur des rois, de la bête et du mal.

 

Punition de la prostituée

"Et les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, elles l'a rendront solitaire et nue. Elles mangeront ses chairs."(Ap 17, 16)

Le Seigneur se sert des rois ennemis de son peuple pour le châtier : "Car Dieu a mis au cœur de réaliser son dessein : mettre leur royauté au service de la bête jusqu'à l'accomplissement des paroles de Dieu"(Ap 17, 17).

Le Seigneur donne pouvoir à la bête et aux rois ennemis pour châtier la prostituée, mais seulement "jusqu'à l'accomplissement des paroles de Dieu", c'est à dire jusqu'à l'incarnation du Verbe de Dieu.

" La femme que tu as vue, c'est la grande cité qui règne sur les rois de la terre." (Ap 17, 18)

La prostituée est à la fois Babylone et Jérusalem : elles règnent toutes les deux sur les rois.

Découverte, cette nouvelle clé de l'Apocalypse va permettre de lever quelques sceaux du livre d'Osée.

 

Osée doit aimer aussi  la femme adultère

" Va encore, aime une femme aimée par un autre et se livrant à l'adultère." (Os 3, 1)

Le Seigneur a ordonné à Osée d'épouser une prostituée. Maintenant il l'envoie aimer l'adultère !

Il explique pourquoi : "Tel est l'amour du Seigneur pour les fils d'Israël" (Os 3, 2).

Le Seigneur se comportera comme Osée : il aimera "Son  peuple" et "Pas son peuple", Jérusalem et Babylone.

Toutes deux se sont prostituées en délaissant le Seigneur et se sont tournées vers les femmes étrangères et ont épousé leurs Baals.

Le Seigneur épousera  l'humanité prostituée et adultère.

 

Le procès du Seigneur contre son peuple et ses prêtres

"Le Seigneur est en procès avec les habitants du pays, car il n'y a ni sincérité, ni amour, ni connaissance de Dieu." (Os 4, 1)

Les habitants du pays, les habitants de la terre sont déloyaux envers Dieu, ne l'aiment pas et ne cherchent pas à le connaître. Il n'y a aucune exception et nul n'a le droit de se défendre : " Attention, Que personne n'ait l'audace de se défendre, que personne ne conteste, ni ton peuple ni toi, prêtre, n'ose plaider…. Mon peuple sera réduit eu silence faute de connaissance, puisque tu as repoussé la connaissance, je te repousserai et tu ne seras plus mon prêtre : tu as oublié l'instruction de ton Dieu... Tous, tant qu'ils sont, ont péché contre moi - je vais changer leur gloire en infamie." (Os 4, 4-7)

Les prêtres ont repoussé la connaissance et ont privé le peuple de la connaissance de Dieu. Peuple et prêtres ont oublié de s'instruire auprès de Dieu. Dieu va transformer la gloire de Jérusalem et de ses prêtres en infamie.  

"Un même sort atteindra le peuple et le prêtre." (Os 4, 9)

Pas d'exception pour les prêtres :  "Mon peuple consulte son arbre et c'est sa branche qui répond." (Os 4,12)

Quand le peuple pose des questions à Dieu, les prêtres répondent à sa place ; ils ne font pas connaître Dieu ; ils se font connaître eux-mêmes ; ils se prennent pour Dieu.

 

Dieu attend le retour de son peuple

"Je m'en irai, je retournerai chez moi, jusqu'à ce qu'ils s'avouent coupables et qu'ils recherchent ma face." (Os 5, 15)

Le Seigneur se retire : il ne se montre plus, et les hommes vivent comme si Dieu n'existait pas.

Le Seigneur ne se montrera de nouveau que lorsque les hommes comprendront leur culpabilité, et le rechercheront. Alors, il se laissera connaître et ils pourront le reconnaître.

Ce n'est pas l'homme qui attend le retour de Dieu, c'est Dieu qui attend le retour des hommes.

 

Le temps de la connaissance, pas celui des holocaustes

Aujourd'hui, le Seigneur attend : il veut entendre son peuple et ses prêtres dire : "Efforçons-nous de connaître le Seigneur" (Os 6, 3).

Connaître le Seigneur ! C'est le sens de l'Apocalypse : Révélation. C'est le sens que l'Apocalypse donne au livre d'Osée : "La connaissance de Dieu, je la préfère aux holocaustes" (Os 6,6). Dieu n'aime ni les holocaustes, ni les sacrifices : ce qu'il veut de l'homme, c'est l'amour : "C'est l'amour qui me plait, pas les sacrifices" (Os 6,6). Holocaustes et sacrifices sont même, occasions de pécher : "Voici que ces autels sont devenus pour lui une occasion de pécher" (Os 8, 11). Le peuple sacrifie aux idoles, il se prostitue, s'éloigne davantage de Dieu et lui déplait. Le Seigneur n'y trouve pas son plaisir et le lui dit : "Il est repoussant, ton veau, Samarie !" (Os.8,5)"En guise de sacrifice ils sacrifient de la chair et la mangent, mais le Seigneur n'y trouve pas de plaisir" (Os.8, 13). Dieu attend l'homme, mais sa patience à des limites.

Après le temps de la patience vient le temps du châtiment.

 

Le temps du châtiment

"Le temps du châtiment est arrivé, le temps des comptes est arrivé." (Os 9, 7)

Le Seigneur envoie son prophète avertir son peuple, mais "on lui tend un piège… on l'attaque jusque dans la maison de son Dieu" (Os 9,8). Alors,"Dieu se souviendra de leur crime, il fera le compte de leurs péchés."(Os 9, 9)

Suivent deux exemples horribles pour le lecteur non averti.

Le premier est le rappel de Baal-Péhor  (Nb 25, 1-18). Le prêtre Pinhas poursuit la prostituée jusque dans l'alcôve et tue, sous les yeux de Moïse, la prostituée et son amant d'un jour (cf. art.307).

Le second (Juges ch. 19 à 21) est moins connu. C'est l'histoire sordide d'une concubine maltraitée par son conjoint ; elle se termine par une guerre fratricide entre Israël et l'une de ses tribus, celle de Benjamin. Elle n'est pas connue, car personne n'ose la raconter, faute de l'avoir comprise.

Il est impossible de la résumer en quelques phrases, mais elle n'est tolérable que pour le lecteur qui a connaissance des clés suivantes :

1- Le Seigneur donne la mort terrestre pour donner la vie éternelle, et tous les moyens lui sont bons.

2- Prostituées et adultères ne sont pas des modèles ; ceux qui les punissent non plus.

3- Tous les  hommes, malgré leurs péchés et leurs violences, sont aimés du Seigneur. Ils font partie de l'humanité qu'épousera l'Agneau.

Avant que ces sceaux de la Bible n'aient été levés, la Bible était mystère incompréhensible et insupportable. Désormais, elle est connaissance compréhensible et pleine d'espérance.

 

En Dieu seul est le salut

Israël a péché, le Seigneur a sévi, lui a mis, genoux à terre. Il dit : "Te voilà détruit, Israël ; moi seul peut te porter secours" (Os 13, 9).

Et le Seigneur explique comment il procédera : "Sur celle qui enfante vont survenir les douleurs ; lui, c'est un fils qui ne sais pas s'y prendre : venu à terme, il ne se présente pas à la sortie du sein maternel"(Os 13, 13).

Langage codé ! La Vierge va enfanter dans la douleur, mais restera vierge, car l'enfant sortira sans se présenter à la sortie du sein maternel. Homme parfait avec un corps esprit, Ange avec une apparence de corps, Jésus sortira du sein maternel en le laissant vierge. Un apocryphe, le Protévangile de Jacques, l'explique. (cf. art.218 et 270).

Le Christ fait homme vaincra la mort et Osée le prophétise en disant : "Mort, où sont tes calamités ? Séjour des morts, où est ton fléau ?" (Os 13, 14)

Malgré le péché d'Israël, "un vent d'est viendra, un vent du Seigneur montant du désert." (Os 13,15). L'esprit de Dieu soufflera, sans qu'on ne sache d'où il vient, comme Jésus l'a enseigné à Nicodème (Jn 3, 8).

Le fruit du cyprès toujours vert

"Je suis, moi, comme le cyprès toujours vert, c'est de moi que procède ton fruit."(Os 14, 9)

Ce verset du Seigneur est tellement important qu'il ajoute : "Qui est assez sage pour discerner ces choses et assez intelligent pour les connaître ? "Osée 14, 10). Et il ne donne pas de réponse !

La même question est posée par un ange à Jean-Henok dans l'Apocalypse : " Qui est digne d'ouvrir le livre et d'en rompre les sceaux ? (Ap.5, 2). Cette fois, "Les quatre animaux et les vingt quatre anciens"donnent la réponse et la raison :  "Ils chantaient un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le livre et d'en rompre les sceaux, car tu as été immolé (Ap 5,8-9). Des "myriades de myriades et des milliers de milliers " d'anges confirment en chantant : "Il est digne, l'agneau immolé, de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange" (Ap 5, 11-12).  

Seul l'Agneau peut lever les sceaux de la Bible, mais Dieu veut avoir besoin des hommes : il choisit des serviteurs ordinaires pour être ses scribes. (cf. art. 310). Ils leur donne "de discerner ces choses" et les scribes écrivent ce qu'ils ont compris, dans la mesure où le Seigneur leur en donne les moyens.

Alors que comprendre de ce verset si important : "Je suis, moi, comme le cyprès toujours vert, c'est de moi que procède ton fruit."(Os 14, 9) ?

Le fruit est le fruit du père, mais aussi de la mère.

 

Dieu, le Père du fruit, est mâle

Le Seigneur, Dieu le Père, est le "cyprès toujours vert" : il est le Vivant, toujours Vivant. Il est le Dieu Esprit. C'est parce qu'il est Père et Esprit qu'il est mâle.

L'esprit est mâle et la chair est femelle.

Clé importante qui va permettre de comprendre que la mère peut être mâle ou femelle.

 

La mère du fruit est mâle ou femelle !

Suivant que la mère est esprit ou charnelle, elle est mâle ou femelle.

Eve est une femme charnelle, Marie est une femme charnelle, mais l'une et l'autre sont "l'ange Eve-Marie "(cf. art. 309). "Le  Grand Esprit invisible" évoque à maintes reprises,  la "Vierge mâle", la Vierge Esprit.

Eve est, à la fois, Sophia (cf. art.323) esprit mâle , et Barbélô (cf. art.322) chair femelle.

   

Jésus, le fruit est femelle, mâle et androgyne

"Fils de l'homme" par Adam, le charnel et par Eve-Barbélô  la charnelle, Jésus est chair donc femelle.

"Fils de Dieu" par Eve-Sophia la spirituelle,  et par le Seigneur (Gn 4,1)). Jésus est esprit donc mâle.

"Fils de Dieu par" l'Ange Marie (cf. art.270) et Dieu esprit (Lc 1,35), Jésus est Esprit, donc mâle.

"Le Livre sacré du grand Esprit invisible" évoque à maintes reprise, le "triple mâle".

Femelle et mâle, Jésus le Verbe fait chair est donc androgyne.

"L'Hypostase des Archontes" (terme dans lequel hypostase veut dire, dépôt ou lie, et archontes, les autorités), évoque "l'Androgyne" en parlant de Jésus.

 

Du doute à la certitude

Nous avons commencé cet article dans le doute sur l'identité de la grande prostituée ; nous le terminons dans la certitude : Dieu est Amour : il aime tous les hommes.

Dieu a envoyé son Verbe, esprit mâle épouser sa créature charnelle, femelle.

En abandonnant sur la croix, son enveloppe charnelle, l'Agneau immolé a épousé l'humanité entière, charnelle et femelle, prostituée et adultère. En épousant sa créature charnelle, l'Agneau en a changé la nature : d'un corps créé chair et femelle, il a fait un corps mâle et spirituel.

A l'heure de sa mort, l'homme à son tour, abandonnera son corps charnel et femelle ; son corps, devenu esprit mâle le jour des noces de l'Agneau, rejoindra le ciel, "demeure de Dieu avec les hommes"(Ap 2, 3).

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 06:18

 

"Ce jour-là vous servira de mémorial. Vous ferez ce pèlerinage pour fêter le Seigneur. D'âge  en âge, vous le ferez- loi immuable - vous le ferez." (Ex 12, 14)

Ce jour-là est "au premier mois, le quatorzième jour du mois, au soir (Ex 12, 18). Depuis l'exode, les juifs respectent cette loi immuable. Ils célèbrent la Pâque, le quatorzième jour du premier mois.

 

Clé de lecture

Dans l'Apocalypse, livre de la révélation du Seigneur, se trouve la clé chiffrée qui permet de lever les sceaux de la Bible, le livre aux sept sceaux (cf. art. 276).

La colère de Dieu de l'Apocalypse est la clé qui permet de dé-cacher ce qui est caché dans l'Exode (cf. art. 511).

La clé de la colère divine cachée dans les plaies d'Egypte permet de comprendre le livre de l'Exode et la Pâque du Seigneur.

Les chiffres sont des dates, des dates précises.

 

Le premier mois, le mois des épis

"Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Egypte : Ce mois sera pour vous le premier des mois, c'est lui que vous mettrez au début de l'année" (Ex 12, 1-2 ).

Plus loin l'auteur, l'ange Hénok,  précise : "C'est aujourd'hui que vous sortez, au mois des épis"(Ex 13, 4). 

Au moment où Hénok écrit ceci, personne ne connaît le calendrier juif, institué beaucoup plus tard, par Hillel II :  "Le patriarche Hillel II, est crédité d’avoir établi en 359 les règles de calcul du calendrier juif ".  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_h%C3%A9bra%C3%Afque. " (cf. art 417)

Le seul calendrier connu alors est celui qu'Hénok a institué en observant les passages du soleil et de la lune dans le zodiaque (cf. art. 407, 408 et 418). Il a été envoyé  sur terre pour l'expliquer à son fils Métoushela (cf. art. 403).

Le mois des épis est le mois de la formation des épis : mars-avril, période de l'équinoxe de printemps.

 

Le dix de ce mois

"Le dix de ce mois que l'on prenne une bête par famille… une bête mâle sans défaut âgée d'un an. Vous la prendrez parmi les agneaux ou les chevreaux." (Ex 12, 3-6)

Le dix de ce mois est le jour du choix de l'agneau.

 

Le quatorze de ce mois

"Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois. Toute l'assemblée de la communauté d'Israël l'égorgera au crépuscule. On prendra du sang ; on en mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons d'Israël. On mangera la chair cette nuit-là… la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque du Seigneur." (Ex 12, 6-11)

La nuit du quatorzième jour est la Pâque du Seigneur. Ce jour, on égorge l'Agneau. Ce jour, on mange l'agneau.

 

Cette nuit-là

"Je traverserai le pays d'Egypte cette nuit-là. Je frapperai tout premier-né au pays d'Egypte, de l'homme au bétail. Et je ferai justice de tous les dieux d'Egypte. C'est moi le Seigneur, Le sang vous servira de signe… et le fléau destructeur ne vous atteindra pas." (Ex 12, 12- 13)

Cette nuit-là, le Seigneur frappe les premiers-né égyptiens et protège par le sang de l'agneau les premiers-nés d'Israël.

"Ce jour-là vous servira de mémorial. Vous ferez ce pèlerinage pour fêter le Seigneur. D'âge  en âge, vous le ferez - loi immuable - vous le ferez." (Ex 12, 14)

Le quatorze du premier mois servira de mémorial d'âge en âge. Loi immuable !

Cette nuit-là est la Pâque du Seigneur.

"Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, vous ferez disparaître le levain de vos maisons… Au premier jour, vous ferez une réunion sacrée. Au septième jour, il en sera de même. Ces jours-là, on ne fera aucun travail… Vous observerez la fête de pains sans levain … ce jour, d'âge en âge- loi immuable. Au premier mois, le quatorzième jour du mois au soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu'au vingt et unième jour au soir." ( Ex 12, 15-18)

La Fête des pains et la Pâque se fête le même jour, le quatorzième jour du premier mois.

 

Problème de calendrier

La difficulté vient de ce que cette chronologie est établie en calendrier universel. Le jour y commence à dix-huit heures en calendrier grégorien.

Cela veut dire qu'en calendrier grégorien, Jésus est mort un jour à 15 heures et que la fête de la Pâque juive et des pains sans levain est commémorée le lendemain puisqu'après dix-huit heures en grégorien.

En réalité, c'est plus compliqué.

En effet la Pâque juive commémorent deux événements qui ne sont pas concomitants : le passage du Seigneur et la fête des pains. Le Seigneur est passé au milieu de la nuit  et les pains ont été mangé le soir du même jour : "Au premier mois, le quatorzième jour du mois au soir, vous mangerez des pains sans levain".

En transcrivant d'un calendrier à l'autre, le passage du Seigneur ne tombe pas le même jour que la consommation des pains : il y a donc deux jours chômés successifs, et en conséquence, trois jours et trois nuits entre la mort de Jésus et la découverte du tombeau vide. Jésus l'avait annoncé : "Détruisez ce temple, en trois jours je le relèverai" (Jn 2, 19)

D'autre part, le premier jour des pains est fêté le soir. En conséquence, la journée est chômée depuis le matin. Mais en passant d'un calendrier à l'autre le matin et le soir ne sont plus dans la même journée. De ce fait, il y a une journée entière supplémentaire entre la mort de Jésus et la fête des pains chômée. Cela donne le temps d'ensevelir et d'enterrer dignement Jésus.

C'est compliqué et il faut visualiser.

 

Représentation graphique de la semaine sainte dans les deux calendriers

 

 

                                                               Premier jour

                                                               des pains

 

 

 

mercredi               jeudi                     vendredi             samedi               dimanche

    13                        14                            15                         16                      17

 

 

 

 

 

 

    J 12               J 13                        J 14                         J 15                J 16

                                                                                                                             

 

         Mort                             Passage                        Sabbat              Tombeau

      de Jésus                          du Seigneur                                           vide

 

 (Le tableau ne passe pas dans son intégralité ; me le demander par mail ; je l'enverrai en pièces jointes)


Explications

 

Quel que soit le calendrier utilisé, la semaine ne commence le lundi qu'une année sur sept. On ne peut donc respecter une date immuable que par rapport au mois.

L'année de la mort de Jésus, on peut préciser le jour de la semaine et le quantième du jour de la semaine en grégorien.

 

La semaine sainte vécue par Jésus est exprimée dans ce tableau, en semaine grégorienne dans les lignes supérieures, et en jour du premier mois universel dans les lignes inférieures.

 

Les journées ont la même durée en haut et en bas, mais sont divisées en 24 heures en haut et 18 heures en bas.

La journée en haut commence à minuit, et à 18 heures en bas. D'ou le décalage d'un tiers de journée universelle entre les traits qui les représentent. Ils sont volontairement dissociés les uns des autres par souci de clarté.

 

Pour comprendre, il faut regarder les deux flèches passant, toutes deux, en bas par J 14 : elles indiquent le passage du Seigneur et la fête des pains. Le passage du Seigneur eut lieu au milieu de la nuit et les pains consommés le soir de la journée universelle.

Le milieu de la nuit est le début du vendredi 14 et doit donc être chômé.

 

Le jeudi 14 ne l'est donc pas, et 27 heures séparent donc la mort de Jésus du commencement du sabbat, temps dont disposèrent les saintes femmes et Nicodème pour régler les problèmes de la mise au tombeau.

 

La mort de Jésus ne coïncide pas avec la Pâque juive ; elle l'a précède de peu, mais c'est la Pâque du Seigneur.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 06:35

 

 

La colère de Dieu

"Et j'entendis une grande voix qui du temple disait aux anges : Allez et répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu." (Ap 16,1)

Le Livre aux sept sceaux est la Bible (cf. art. 276).

La clé qui permet de lever les sceaux est cachée dans l'Apocalypse (cf. art. 511).

Les sept coupes de la colère de Dieu de l'Apocalypse cachent la clé qui explique la colère de Dieu dans la Bible, et d'abord dans l'Exode :

"Tout premier-né mourra dans le pays d'Egypte, du premier-né du Pharaon, qui doit s'asseoir sur son trône au premier-né de la servante qui est à la meule et à tout premier-né du bétail" (Ex 11, 5).

Les sept coupes de la colère divine expliquent la mort des enfants d'Egypte, l'ennemie d'Israël (cf. art.511).

Elles expliquent aussi la colère de Dieu contre Israël.

 

Les prémices dans l'Apocalypse

" Et  je vis : L'agneau était debout sur la montagne de Sion, et avec lui, 144.000 qui portent son nom et le nom de son Père écrits sur leur front… Ils chantaient un cantique nouveau, devant le trône, devant les quatre animaux et les anciens… Ils ont été rachetés d'entre les hommes comme prémices pour Dieu et pour l'Agneau." (Ap 14, 1-5)

Les 144.000 rachetés sont les prémices, les premiers fruits rachetés par les vainqueurs de la bêtes. Ils sont marqués au nom de l'Agneau et de son Père. 666 est la marque de l'homme, de l'Agneau Jésus,  mais aussi celle de son Père. 666, le chiffre de Kesbel, est le serment du Dieu-Trinité (cf. art. 508).

Les 144 000 prémices seront suivis par "la foule immense que nul ne peut dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et langue" (Ap 7, 9)... vêtus de robes blanches (id 13) qui..." viennent de la grande épreuve (id 14) et "ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau" (id 14)

Jésus, le vainqueur de la bête, a racheté les douze tribus d'Israël, c'est à dire la totalité du peuple choisi. Israël, le premier des peuples de Dieu constitue les prémices.

 

Les prémices sont les premiers fruits

Dieu se réserve les premiers fruits : "Le Seigneur adressa la parole à Moïse : Consacre-moi tout premiers-nés, ouvrant le sein maternel, parmi les fils d'Israël, parmi les hommes comme parmi le bétail. Il est à moi" (Ex 13, 1-2). Telle est la première loi de Moïse : les premiers-nés appartiennent à Dieu, aussi bien les premier-nés des hommes que ceux des bêtes.

Cette loi précède le décalogue. Les tables de la loi sont pour plus tard.

 

Les prémices dans l'Exode

Les Egyptiens traitaient le peuple de Dieu en esclave et refusait de lui donner sa liberté. Dans sa colère, le Seigneur extermina tous les premiers-nés égyptiens, il prit ses prémices : "A minuit, le Seigneur frappa tout premier-né au pays d'Egypte" (Ex 12, 29).

A peine le Seigneur eût-il exterminé les premiers-nés égyptiens qu'il demanda pour lui les premiers-nés d'Israël : "Le Seigneur adressa la parole à Moïse : Consacre-moi tout premier-né, ouvrant le sein maternel, parmi les fils d'Israël, parmi les hommes comme parmi le bétail. Il est à moi" (Ex 13, 1-2).

Tout premier-né de son peuple ou de "pas son peuple" (Os 1,16, 25) est au Seigneur ; ce sont ses prémices. Il en dispose  selon sa volonté. 

 

Les prémices dans la Bible

Respectueux des ordres du Seigneur, les juifs ont toujours présenté leurs premiers-nés au temple pour l'offrir au Seigneur en prémices. Ils ont toujours offert les plus beaux animaux pour les offrir au Seigneur.

Marie et Joseph, en bons juifs ont présenté Jésus au temple.

Le Seigneur réserva parfois un sort exceptionnel aux prémices. C'est notamment le cas des premiers-nés des femmes stériles qui priaient le Seigneur de lever leur honte.

La stérilité, en  effet était cause de mépris et couvrait la femme de honte : elle n'avait pas d'enfant et donc aucun espoir de compter le Messie dans sa descendance.

Bien des femmes juives ont imploré le Seigneur de leur donner un enfant et ont promis de le consacrer au Seigneur : de l'offrir en prémices.

Samuel, fils d'Anne, prémices offertes aux Seigneur

Samuel est le portrait type des prémices consacrées aux Seigneur par la volonté des parents.

Elqana, un éphratien (habitant de Bethléem), avait deux femmes. Anne et Peninna. "Pennina avait des enfants, Anne n'en avait pas" (1Sa 1, 2).

Elqana aimait Anne, Peninna la méprisait à cause de sa stérilité. Anne implora le Seigneur de lui donner un fils et s'engagea à le lui consacrer. Elle fut exaucée et eut un fils, Samuel.  Après l'avoir sevré, elle"le fit entrer dans la maison du Seigneur à Silo, et l'enfant devint servant" (1 Sa 1, 24). Alors Anne pria et dit : "J'ai le cœur joyeux grâce au Seigneur… Le Seigneur fait mourir et il fait vivre" (id 2, 1 et 6).

Par la suite Samuel donna l'onction royale à Saül et à David.

 

Marie, fille d'Anne, prémices offertes au Seigneur

Cette Anne est un ange et réapparaît dans le Protévangile de Jacques, apocryphe qui nous dévoile le nom des grands-parents de Jésus (cf. art. 272) : Joachim et Anne.

Marie, enfant d'Anne et de Joachim, est comme Samuel, fils d'Anne et d'Elqana,  prémices offertes au Seigneur, par une mère initialement stérile. Elle pria le Seigneur et lui promis de lui consacrer son premier-né : "Aussi vrai que vit le Seigneur Dieu, je ferai don de mon enfant, garçon ou fille, au Seigneur mon Dieu et il le servira tous les jours de sa vie. " (Prot Jacques  4, 1)

Ce même ange Anne réapparaît dans l'Evangile canonique de Luc, mais en langage caché : "Il y avait là (au temple) une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel de la tribu d'Azer, demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre vingt quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem " (Lc 2, 36-38).

Anne a offert Marie en prémices au Seigneur. Marie est devenue la Mère de Dieu.

Ismaël et Isaac, fils d'Abraham, prémices offertes au Seigneur

Abraham avait deux femmes : Saraï était stérile, Hagar ne l'était pas. C'est à lui, le père, que furent demandés en prémices, ses deux fils premiers-nés : Ismaël, fils d'Hagar, et Isaac, fils de Sara.

Abraham sacrifia Ismael, le fils de la servante, au caprices de Sara, la femme légitime : "Chasse la servante et son fils" (Gn 21, 10) ordonna Sara à Abraham. "Cette parole fâcha beaucoup Abraham" (Gn 16, 11). Il ne céda que sous la pression du Seigneur lui-même : "Ne te fâche pas à propos du garçon et  de ta servante. Ecoute tout ce que te dit Sara" (Gn 21,12). 

Abraham sacrifia ensuite Isaac à la demande directe du Seigneur. Ce fils devait pourtant lui assurer la multitude comme descendance. Contre toute logique, Abraham fit pourtant confiance au Seigneur : c'est ça la foi d'Abraham, la confiance envers et contre tout : la confiance,  pas la croyance (cf. art. 413).

Il fut récompensé ; l'Ange arrêta son bras et ce geste a une double signification :

1- Le Seigneur refuse les sacrifices humains

2- Le Seigneur exige la confiance et ne la déçoit jamais.

Le Seigneur a exigé les prémices d'Abraham ; il lui a demandé ses deux enfants. Abraham les lui a donnés.

Le Seigneur fit de chacun le père d'une multitude.

 

Joseph, premier-né de Rachel, prémices offertes au Seigneur

Jacob fut berné par son beau-père Laban (Gn 29, 1-35). Il travailla sept ans pour épouser Rachel qu'il aimait ; Laban le trompa et lui donna Léa qu'il n'aimait pas ; Jacob dut travailler sept ans de plus pour obtenir Rachel.

Elle était stérile, et pour satisfaire la jalousie réciproque des deux sœurs, Jacob coucha avec leurs servantes. Il eut ainsi dix fils et une fille, avant que Dieu se souvienne de Rachel (Gn 30, 22-24). Elle eut un fils premier-né : Joseph. Le Seigneur le prit comme prémices en le faisant vendre par ses frères.

Pire ! Ses parents le croyaient mort.

Joseph fut enlevé à ses parents, mais arraché à ses parents.

Ensuite, il sauva la famille de la famine et reconstitua l'unité d'Israël.

Jésus, fils de Marie, prémices offertes au Seigneur

"Huit jours plus tard, quand  vint le moment de circoncire l'enfant, on l'appela du nom de Jésus, comme l'ange l'avait appelé avant sa conception. (Lc 2, 21)

Jésus fut circoncis huit jours après sa naissance : "Puis, quand vint le jour où suivant la loi de Moïse, ils devaient être purifiés, ils l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur - ainsi qu'il est écrit : Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur "(Lc 2, 22-23).

Marie monta au temple pour sa purification et amena Jésus pour l'offrir en prémices.

En bons juifs, Joseph et Marie ont appliqué la première loi que le Seigneur donna à Moïse : " Consacre-moi tout premier-né, ouvrant le sein maternel, parmi les fils d'Israël, parmi les hommes comme parmi le bétail. Il est à moi" (Ex 13, 1-2).

 

Une fête de famille  ! Les retrouvailles

"Or, il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon (Lc 2, 25)… Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Azer. Elle était fort avancée en âge ; après avoir vécu sept ans avec son mari, elle était restée veuve et avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. " (Lc 2, 36).

Luc confirme en langage codé la présence d'Anne, la grand-mère de Jésus à la présentation de son petit-fils au temple.

En langage plus codé encore, il annonce aussi la présence du grand-père, l'ange Joachim- Elqana-Syméon : "Il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël et l'Esprit-Saint était sur lui. Il lui avait été révélé par l'Esprit-Saint qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint alors au temple poussé par l'Esprit ; et quand les parents de l'enfant Jésus l'amenèrent pour faire ce que la loi prescrivait à son sujet, il le prit dans ses bras et bénit Dieu en ces termes : Maintenant, Maître, c'est en paix, comme tu l'as dit, que tu renvoies ton serviteur. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé face à tous les peuples : lumière pour la révélation aux païens et gloire d'Israël ton peuple."(Lc 2, 25-32)

Tout est révélé par Joseph, la Lumière créatrice, le sort du peuple de Dieu et le sort du "pas peuple de Dieu" (cf. art.225), la gloire de Dieu et de ses auxiliaires (Ez 1, 1), la confirmation des apocryphes…

De quoi étonner les parents !

Joachim prophétisa l'avenir de son petit-fils : "Il est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe contesté" (Lc 2, 34).

Il annonça aussi à Marie le sort que Dieu le Père réservait aux prémices Jésus : Dieu le Père offrirait le Fils de Marie, son propre Fils, Fils de l'homme et Fils de Dieu, en prémices pour le salut du monde : "Et toi-même, un glaive te transpercera l'âme  ; ainsi sera dévoilés les débats de bien des cœurs."(Lc 2, 35).

 

Les prémices aujourd'hui

Aujourd'hui, c'est pour tous les hommes de tous les temps, le temps des prémices, le temps pendant lequel ils sont hommes sur terre.

Au temps du Christ, le rite des prémices étaient liés à la purification de la mère et de l'enfant et avaient lieu huit jours après la circoncision. Deux cérémonies différentes séparées de huit jours pour ne pas tomber un jour chômé. Quinze jours après la naissance, l'enfant circoncis était offert en prémices au temple. Joseph et Marie présentèrent Jésus au temple en prémices.

Les juifs, aujourd'hui en 2011, ont gardé la circoncision, huit jours après la Pâque et la fête des épis, cinquante jours après la Pâque, Le jour de la circoncision, est offert le prépuce en prémices et le jour de la fête des épis le Seigneur prend tous les fruits pour les mettre dans son grenier, le paradis. L'enfant circoncis entre dans la communauté juive.

Les catholiques aujourd'hui, suivant les instructions de Pierre et Paul (Actes 11, 1,17)ne procèdent plus à la circoncision. Le baptême, fait du baptisés un membre de l'Eglise,

Le rite du baptême ne mentionne aucune offrande de l'enfant au Seigneur. Il est bien question d'offrande, mais au bénéfice de l'Eglise : l'administration d'un sacrement est gratuite et les frais ne peuvent être honorés par une redevance.

Le baptême remplace la circoncision pour intégrer l'enfant dans la communauté religieuse, mais rien ne remplace les prémices. C'est dû à l'erreur des hommes  (cf. art. 224 et 225), à l'égarement des prêtres : "Aux générations humaines il a été dit : Voici Dieu a reçu votre sacrifice des mains des prêtres - prêtre, c'est à dire un ministre de l'égarement"(Ev Judas 40) (cf. art. 510).

Au temps d'Ezéchiel, personne ne pratiquait plus l'offrande du premier-né au Seigneur. Alors le Seigneur envoya Ezéchiel chez les hommes révoltés leur dire : "Fils d'homme, je t'envoie vers les fils d'Israël, vers des gens révoltés, des gens qui se sont révoltés contre moi, eux et leurs pères, jusqu'à aujourd'hui… Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu. Alors, qu'ils écoutent ou qu'ils ne t'écoutent pas - car c'est une engeance de rebelles - ils sauront qu'il y a un prophète au milieu d'eux." (Ez 2, 2-5)

Le Seigneur envoya Ezéchiel pour être le "prophète guetteur", et prévenir les responsables des dangers qui menacent  le peuple de Dieu (Ez  3, 17 et 33, 1-9) (cf. art. 519).

Le message d'Ezéchiel est valable pour tous les hommes de tous les temps.

Alors, aujourd'hui en 2011, les hommes n'offrent plus les prémices au Seigneur. Le Seigneur, sans prévenir, les exigent ; il arrache les premiers-nés à leurs parents, incapables de comprendre ce qui leur arrive ; les parents désemparés se révoltent. Ils sont d'autant plus désemparés et révoltés qu'ils sont "bons" catholiques pratiquants.

L'Eglise leur a appris que Dieu était bon. Ils ne peuvent croire à un Dieu méchant, ni l'accuser d'être méchant. Alors ils cherchent un diable responsable : ils ne croient plus en Dieu, mais au diable !

Ils ont raison ; Dieu est bon ; il donne la mort sur terre et donne la vie éternelle au ciel. Le Seigneur est un tueur, par amour (cf. art. 308).

 

Le Seigneur veut le bonheur de l'homme dès cette terre

L'homme est affronté à des événements parfois catastrophiques et souvent très injustes. Il n'a pratiquement aucune possibilité d'y changer quoi que ce soit. Comment ne serait-il pas malheureux et amer ?

Certes, il ne peut changer l'événement, mais il a un comportement libre vis à vis de l'événement : il peut manifester sa colère ou faire confiance au responsable de l'événement : mettre sa confiance en Dieu.

C'est le message du Livre de Job.

Par jeu avec le diable (Jb 1,11), le Seigneur envoie à l'homme Job, des misères plus catastrophiques les unes que les autres (Jb 1, 13-19 et 2, 7). Job souffre, discute, ergote, mais se déclare innocent (Jb 6 ,10  27, 5).

Ses amis veulent lui prouver sa culpabilité ; Job confirme sa confiance à l'auteur des catastrophes : (id 9, 2) ; il ne comprend pas, mais espère : "C'est bien dans ma chair que je contemplerai Dieu… Mes yeux le verront" (Jb 19, 26-27).

Dès cette terre le Seigneur lui redonne tout ce qu'il lui avait pris(Jb 42, 10-16).

Dieu ne joue pas à rendre l'homme malheureux. Tout ce qu'il fait a un sens, mais nous ne sommes pas en mesure de comprendre : "Dieu ! Que tes projets sont difficiles pour moi" (Ps 139, 17).

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 07:07
La grande cuve de la colère de Dieu

"Sur la nuée siégeait comme un fils d'homme. Il avait sur la tête une couronne d'or et dans la main une faucille tranchante." (Ap 14, 14)

Le "Fils de l'homme" a sur la tête la couronne d'or du roi du Royaume d'un autre monde. Il a dans la main la faucille tranchante pour moissonner et vendanger les fruits mûrs.

"L'ange jeta sa faucille sur la terre il vendangea la vigne de la terre et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu."(Ap 14, 19)

Dieu cueille les fruits mûrs ; le raisin mûr est jeté dans la cuve de la colère de Dieu ; il devient le sang que devront boire Pharaon et son peuple, le sang que versera Jésus sur la croix, le sang que nous devrons boire en sa mémoire, le sang de la colère de Dieu !

 

L'autre signe grand et merveilleux

"Je vis dans le ciel un autre signe, grand et merveilleux : sept anges tenaient sept fléaux, les derniers, car en eux s'accomplit la colère de Dieu. Je vis comme une mer de cristal mêlée de feu. Debout sur la mer de cristal, les vainqueurs de la bête, de son image et du chiffre de son nom, tenaient les harpes de Dieu" (Ap 15, 2)

Les sept anges tiennent les derniers fléaux de la colère, mais ne les mettront pas en action avant que Jean ne voit les vainqueurs  glorieux de la bête.

Après les derniers fléaux, le monde sera un monde nouveau, sans fléaux. Les vainqueurs sont Jésus et ses auxiliaires, ceux dont Ezéchiel a décrit la glorieuse arrivée dans l'autre monde, le monde nouveau (Ez, 1 et suivants). Ils chanteront la gloire de Dieu sur ses harpes.

 

Du neuf dans l'Apocalypse

Le "Fils de l'homme" et ses auxiliaires, les quatre vivants et les quatre-vingts anciens sont les vainqueurs de la bête Alexandre, de son image Hérode, et de leur chiffre 666 (cf. art. 508).

666 ! Le chiffre de la bête est le chiffre de Jésus, Dieu fait chair. Jésus, le Verbe incarné, a marqué de son sceau la bête Alexandre, le dragon Hérode et le faux prophète. Il en est le maître.

Du neuf qui fait chanter de joie Moïse et tout le peuple de Dieu.

 

Le cantique de Moïse

"Ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu et le cantique de l'agneau. Grandes et admirables sont tes œuvres… Qui ne craindrait, Seigneur, et qui ne glorifierait ton nom ? Car toi seul est saint. Toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi" (Ap 15, 3-4).

Les anges de l'Apocalypse chantent le cantique que chantait dans l'Exode Moïse après que les armées de Pharaon furent englouties par les eaux de la mer qui se refermaient sur eux : "Je veux chanter le Seigneur, Il a fait un coup d'éclat. Cheval et cavalier, en mer il les jeta… Il a été pour moi le salut" (Ex 15,1-2)

Coup d'éclat spectaculaire du Seigneur ! Eclat de colère du Seigneur envers le Pharaon, ses chevaux et ses cavaliers !

"Tu fis souffler ton vent, la mer les recouvrit… Tu étendis ta droite, la terre les avale… Les peuples ont entendu : ils frémissent" (Ex 15, 10-14)

Tous les peuples ont entendus et frémissent.

"Tous les habitants de Canaan sont ébranlés… Sous la grandeur de ton bras, ils se taisent, pétrifiés tant que passe ton peuple" (Ex 15, 15- 16)

Les habitants de Canaan, laissent entrer Israël : ils lui cède la terre qui lui a été promise.

"Tes mains ont fondé, Seigneur, un sanctuaire. Le Seigneur règne à tout jamais (Ex 15, 17-18)

Le Seigneur règne pour toujours sur Jérusalem et son temple que bâtira Salomon.

 

Le temple

Le sanctuaire, le temple, est justement la vision suivante de Jean dans l'Apocalypse : "Le temple qui abritait le tabernacle du Seigneur s'ouvrit dans le ciel, et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple… L'un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d'or remplies de la colère de Dieu… et le temple fut rempli de fumée à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance. Et personne ne pouvait entrer dans le temple jusqu'à l'accomplissement des sept fléaux des sept anges" (Ap 15, 5-8).

Le temple est la maison  où habite la gloire de Dieu : "Et voici que la gloire du Seigneur remplit la maison" ( Ez 43, 5).

Le temple de Jérusalem est la maison de la gloire du Seigneur. Mais le nouveau temple de la gloire de Dieu est le ciel, "demeure de Dieu avec des hommes" (Ap, 21, 3)(cf. art. 275).

Avant de créer la terre, le Roi-Trinité habitait le ciel ; le ciel était un Royaume avec un Roi Trinité sans sujet. En envoyant son Verbe Lumière créatrice, créer la lumière créature (cf. art. 210 et 211), Dieu Créateur donne des sujets libres à son Royaume. Il peut les aimer et en être aimé librement. 

 

Déclenchement de la colère de Dieu

Dieu créa l'homme à son image : libre. Libre de l'aimer ou de ne pas l'aimer, de suivre sa loi ou de ne pas la suivre. Quand l'homme s'éloigne trop de Dieu, il déclenche sa colère. Dieu se met en colère pour que l'homme revienne à lui. Il répand sa colère sur le monde : "Et j'entendis une grande voix qui du temple disait aux anges : Allez et répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu." (Ap 16,1)

Des sujets devenus parfaits, des anges messagers, sont envoyés sur terre pour annoncer aux sujets imparfaits, qu'en s'écartant de Dieu, ils déclenchent sa colère.

 

Les sept anges et les sept coupes de la colère

Le livre aux sept sceaux est la Bible (cf. art. 276). L'Apocalypse n'est que le moyen de dé-cacher ce qui est caché dans la Bible. Le problème est que l'Apocalypse est une clé chiffrée. Il faut donc la déchiffrer avant de pouvoir comprendre la Bible. Pour déchiffrer l'Apocalypse, il faut d'abord en trouver la clé.

Elle est dans les Ecritures. Cette fois, elle est dans le Livre de l'Exode, dans le passage concernant les plaies d'Egypte. La clé de l'Apocalypse découverte dans le Livre de l'Exode permettra ensuite de lever les sceaux du Livre de l'Exode lui-même.

Le caché est de plus en plus difficile à dé-cacher, mais le dé-caché le plus difficile à dé-cacher contient les messages divins les plus importants.

Les coupes de la colère de Dieu sont les plaies d'Egypte : clé de lecture de l'Apocalypse cachée dans l'Exode !

 

Sept anges, sept coupes pour dix plaies

Il y a sept coupes de la colère de Dieu pour dix plaies inspirées par la colère de Dieu.

L'ordre des coupes de l'Apocalypse ne correspond pas à l'ordre des plaies de l'Exode. Des ordres bien désordonnés ! Pour s'y retrouver, il faut y mettre un peu d'ordre.

Priorité à l'ordre des coupes, en ayant en tête un rapport possible avec les plaies en désordre.

 

Les sept coupes de la colère de Dieu

Chacun des sept anges répandit sa coupe. Dans l'ordre :

- le premier sur la terre,

- le deuxième sur la mer,

- le troisième sur les fleuves et les sources,

- le quatrième sur le soleil,

- le cinquième sur le trône de Dieu,

- le sixième sur le fleuve Euphrate,

- le septième dans les airs.

 

Chaque coupe a un effet particulier.

Dans l'ordre :

- la première coupe charge d'ulcères ceux, sur la terre, qui étaient marqués du signe de la bête

- la deuxième transforme l'eau de la mer en sang d'un mort

- la troisième transforme l'eau des fleuve et l'eau des sources à boire en sang

- la quatrième  brûle les hommes ; ils blasphèment

- la cinquième plonge les hommes dans les ténèbres ; ils blasphèment

- la sixième assèche le fleuve et facilite l'arrivée des rois ennemis venus d'Orient, la bête Alexandre, le dragon, Hérode, et le faux prophète, dont on  ne connaît pas encore le nom. (Ap 16, 1-17). Des grenouilles sortent de leur bouche. Les rois se rassemblent à Harmaguedôn, près du mont Carmel, au pays d'Israël.

- Le septième ange entend, venant du trône, une voix qui dit : "C'en est fait (Ap 17,18)".

 

Ce que j'ai compris

- Les ulcères sont pour ceux qui sont marqués du signe de la bête 666, chiffre aussi du vainqueur de la bête.

- L'eau se transforme en sang : sang de la colère que devront boire les égyptiens, sang du Christ en croix, sang que les disciples doivent boire en mémorial dans l'eucharistie.

- Les anges sont les auxiliaires choisis et envoyés par le Seigneur : ils manifestent la colère de Dieu pour que les hommes reconnaissent qu'il est le Seigneur et reviennent à lui. Ils ne reviennent pas, ils blasphèment.

- La bête Alexandre, le dragon Hérode et le faux prophète crachent des grenouilles. Les grenouilles sont la deuxième plaie d'Egypte.

- Les cinq premiers anges châtient les ennemis d'Israël.

- Le sixième se sert des rois ennemis pour châtier Israël.

- Le septième annonce la fin des temps en disant  : "C'en est fait". Jésus sur la croix dit de même : "Tout est achevé" (Jn 19, 30).

- Dieu châtie les ennemis de son peuple ; il châtie aussi son peuple ; il se sert des rois ennemis pour châtier son peuple. Dieu châtie tout le monde, et tous les moyens lui sont bons, pour châtier.

- les grenouilles sont les esprits impurs, "les esprits de démons"(Ap 16, 14), esprits du mal qui est en l'homme, esprits capables de faire beaucoup de mal.

- La colère de Dieu cesse quand Jésus sur la croix dit : "Tout est achevé".

 

Les plaies d'Egypte dans le désordre

A chaque coupe dans l'ordre correspond une plaie dans le désordre :

La première coupe, celle des ulcères correspond aux furoncles de la sixième plaie (Ex 9,8).

La deuxième et la troisième coupe, celles des eaux de la mer, du fleuve et des sources transformées en sang correspondent  à la  première plaie (Ex 7, 20).

La cinquième coupe, celle des ténèbres correspond à la neuvième plaie (Ex 10,21).

La sixième, celle des grenouilles correspond à la deuxième plaie(Ex 7, 26).

La septième, celle des grêlons correspond à la septième  plaie (Ex9, 22).

Tout ceci est le "dé-cachement " de la clé de l'Apocalypse, trouvée dans l'exode. Il va permettre de lever les sceaux de l'Exode, de dé-cacher ce qui est caché dans l'Exode.

 

L'Exode dé-cachée

Il y a du neuf dans l'Exode. Du neuf important et précis !

La dixième plaie de l'Exode, la plus terrible, n'est pas évoquée dans l'Apocalypse, la mort des premiers-nés : "Tout premier-né mourra dans le pays d'Egypte, du premier-né du Pharaon, qui doit s'asseoir sur son trône au premier-né de la servante qui est à la meule et à tout premier-né du bétail." (Ex 11, 5).

La colère de Dieu exprimée dans l'Apocalypse est la clé qui permet de comprendre la colère de Dieu exprimée contre le Pharaon.

Cette colère s'exprime par la mort des enfants premiers-nés et par la mort des chevaux et des cavaliers dans la mer des joncs.

Coup d'éclat du Seigneur ! La Pâque du Seigneur est son coup d'éclat ! Eclat de colère !

 

Le sort de ceux qui portent la marque 666

"Malheur, ! Malheur ! Babylone, cité puissante, il a suffit d'une heure pour que tu sois jugée." (Ap 18,10)

Malheur à la ville du péché, la ville où est morte la bête Alexandre le grand. Il a suffit d'un heure pour juger Babylone, la bête et tous ceux qui sont marqués de son chiffre, 666.

"Réjouis-toi de sa ruine, ciel ! Et vous aussi, les saints, les apôtres et les prophètes, car Dieu, en la jugeant, vous a fait justice."(Ap 18,20)

Justice est rendue. Le ciel et les saints peuvent se réjouir du jugement de Dieu qui a apaisé sa colère.

 

Comprendre !

Le ciel et les saints peuvent se réjouir parce que tout n'est pas encore compris. Il faut comprendre 666 !

"Celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est  six cent soixante-six." (Ap 13, 18)

Pour comprendre la joie du ciel et des saints, il faut comprendre que le chiffre 666 de la bête est aussi le chiffre du Fils de l'homme, du Verbe incarné.

Le Verbe a marqué la bête de son chiffre 666.

Quand la bête Alexandre s'est présentée pour le jugement, et quand tous ceux qui sont marqués de son chiffre, 666 se sont présentés pour le jugement au moment de leur mort, le Juge suprême, Dieu le Père, a reconnu le chiffre de son Fils, le Fils d'homme, mort sur la croix.

Alexandre et tous ceux qu'il a marqué de son signe sont entrés au ciel dans le sillage de Jésus, vainqueur du péché et de la mort. Il a donné "le bon droit" au ciel, à Alexandre et aux siens, ceux  qui n'y avaient pas droit.

Jésus donne à tous les hommes au moment de leur mort, le "bon droit" au ciel auquel aucun n'a droit.

Par sa croix, Jésus a apaisé la colère de Dieu.

Cette clé cachée dans l'Apocalypse, permet de comprendre l'Exode, mais aussi de comprendre autrement toute la Bible : Ancien Testament, Nouveau Testament et tous les Apocryphes.

Comprendre la Bible canonique et apocryphe ! Du travail pour des générations de scribes ! Jusqu'à la fin du monde.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 06:28

 

Apocalypse, définition,  étymologie

"Emprunté au latin apocalypsis (« révélation »), lui même emprunté au grec ancien ἀποκάλυψις, apokálupsis (« découvert »), et non pas « révélation de Dieu » comme cela est communément admis. Provenant du verbe grec καλύπτω, kalúptô (« cacher »), précédé du préfixe de privation ἀπό ápó. Littéralement donc « dé-caché », et donc par extrapolation, « dévoilé au yeux », « retrait du voile », « le voile est levé ». Ce n’est que bien plus tard que les écritures religieuses assimileront le mot pour l'associer au jugement dernier et donc à la découverte de la vérité de Dieu".

http://fr.wiktionary.org/wiki/apocalypse

 

Au sens premier, Apocalypse veut dire "dé-caché" : « le voile est levé ».

On l'utilise au quotidien, pour désigner une catastrophe évoquant la fin du monde.

Quand on parle aujourd'hui de la Libye ou du Japon, on parle d'Apocalypse de fin du monde. On ne pense évidemment pas que Dieu se dé-cache, qu'il lève le voile, qu'il se révèle dans les tsunamis et les dictatures.

Et pourtant !

Dieu se dé-cache, lève le voile, se révèle vraiment aujourd'hui en Libye, au Japon et ailleurs. Apparemment,  pas sous son plus beau jour. Il casse beaucoup et  tue beaucoup.

Triste révélation ! Triste Dieu !

Oui ! Par le déferlement des éléments et par les dictateurs, Dieu se révèle casseur et tueur.

 

Dieu n'est pas un tueur, il est le tueur

Dieu a donné la vie à l'homme et la lui enlève. Il l'a fait naître ; il le fait mourir.

Dieu donne la mort ; Dieu tue ; Dieu est un tueur (cf. art. 308).

Dieu n'est pas un tueur ; il est le tueur, le seul tueur, le seul maître de la vie et de la mort.

Dieu est le seul responsable de la mort, de toutes les morts.

Tous les moyens lui sont bons pour tuer tous les hommes ; les éléments et les dictateurs ; les volcans, les tremblements de terre, les tsunamis, les bombes atomiques, la guerre, la famine, le meurtre, le suicide…

Il se sert du père pour tuer le fils et du fils pour tuer le père ; il est parricide ; il est infanticide ; il est avorteur ; il est  "euthanasiateur".

Dieu le Père a tué son Fils. Il n'y a pas d'autre responsable de la mort du "Fils de l'homme" que Dieu le Père et il ne faut pas en chercher d'autres. Ni les juifs ni les romains, ni Hérode ni Pilate, ne sont responsables de la mort de Jésus sur la croix. Seul Dieu le Père !

 

Dieu infanticide, mais pas déicide

Dieu le Père a tué son Fils Jésus, le Fils de l'homme (cf. art.234) ; il est infanticide, mais pas déicide.

Dieu ne tue pas Dieu. Personne ne tue Dieu. Dieu le Père a tué le Fils de l'homme, mais le Fils de Dieu n'est pas mort (cf. art 235). Dieu le fils est retourné vers Dieu le Père, et a ramené avec lui,  tous les hommes qui s'étaient séparés de lui.

Personne ne tue Dieu. Ceux qui le disent mort sont des bavards prétentieux. Ils se vantent en parole, mais en acte, que peuvent-ils faire ? Ont-ils jamais tué Dieu ? L'ont-ils jamais rencontré ?

 

Dieu est un casseur

Le Seigneur est un casseur, un vandale. Il tue ses créatures et casse leurs œuvres. Par les volcans, les tremblements de terre, les tsunamis, et par ce qui se passe dans nos familles ; il détruit les maisons, les cultures, les villes et les foyers.

L'horreur ! L'apocalypse !

Pourtant, l'homme ne fait qu'obéir à ses lois : "Remplissez la terre et dominez-la" (Gn 1,28).

 

Alors pourquoi  Dieu casse-t-il ? Pourquoi tue-t-il ?

Le Seigneur répond. Dans les Ecritures, comme toujours.

Il répond dans l'Apocalypse, dans les deux sens du terme. Il répond dans les Ecritures. Il se révèle à la fois comme auteur des catastrophes et dé-cache ce qu'il a caché aux hommes jusqu'à ce jour.

L'auteur des catastrophes et de la mort, c'est lui :

Les sauterelles de l'Apocalypse, équipées pour le combat (Ap 9, 2-10) (cf. art. 505), c'est lui.

Le décortiqueur de la vision de Joël, c'est lui (Jl 1, 2-4) (cf. art. 422).

Celui qui envoie la bête et le dragon de l'Apocalypse, celui qui envoie Alexandre le grand s'attaquer à son peuple, et Hérode le grand  s'attaquer à son Fils, c'est lui.

L'auteur des plaies d'Egypte, (Ex ch 6à12), c'est lui.

C'est lui qui envoie Moïse tuer à Péor (Nb 25, 1-10) et à Coré (Nb 16, 1-30) (cf. art 307).

Le tueur des premiers-nés égyptiens (Ex11, 5), c'est lui.

Pourquoi cet acharnement divin à détruire et à tuer?

Hénok  donne la réponse dans le livre de la Sagesse, dont il est aussi l'auteur :

"Les âmes des justes sont dans la main de Dieu et nul ne les atteindra plus. Aux yeux des insensés, ils passèrent pour morts, et leur départ sembla un désastre, leur éloignement une catastrophe.

Pourtant, ils sont dans la paix. Même si, selon les hommes, ils ont été châtiés, leur espérance était pleine d'immortalité. Après de légères corrections, ils recevront de grands bienfaits. Dieu les a éprouvés et les a trouvés dignes de lui ; comme l'or au creuset, il les a épurés, comme l'offrande d'un holocauste, il les a accueillis.

Au temps de l'intervention de Dieu, ils resplendiront, ils courront comme des étincelles à travers le chaume. Ils jugeront les nations et domineront sur les peuples, et le Seigneur sera leur roi pour toujours.

Ceux qui se confient en lui comprendront la vérité, ceux qui restent  fermes dans l'amour demeureront auprès de lui, car il y a grâce et miséricorde pour ses élus."(Sg 3, 1-9)

Quand Hénok parle clairement, tout commentaire devient inutile.

Dieu corrige l'homme et le fait vivre.

 

Le Christ vainqueur de la mort et de la deuxième mort

En mourant sur la croix, Jésus est vainqueur de la mort : les hommes n'ont plus à craindre la mort : "Heureux et saints ceux qui auront part à la première résurrection. Sur eux, la seconde mort n'a pas d'emprise"(Ap 20, 6).

Jésus sauve tous les hommes, ils n'ont rien à craindre de la deuxième mort. La deuxième mort est la mort de la mort : "La mer rendit ses morts, la mort et l'Hadès rendirent leurs morts… Alors la mort et l'Hadès  furent précipités dans l'étang de feu. L'étang de feu, voilà la seconde mort."(Ap 20, 13-14)

 

La mort est un cadeau

Dieu donne la mort comme un cadeau, car la mort est le passage obligé vers la Vie Eternelle.

 

L'erreur des hommes

Alors les hommes qui craignent la mort, le diable et l'enfer se trompent, et ceux qui leur font craindre la mort, le diable et l'enfer se trompent.

Oui ! Jésus l'a dit : "Quand il viendra (l'Esprit de Vérité), il dénoncera l'erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation. Il montrera où est le péché, car on ne croit pas en moi. Il montrera où est le bon droit, car je m'en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus. Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné." (Jn 16, 8-11) (cf. art. 225).

Jésus va plus loin encore dans l'Evangile apocryphe de Judas. Il parle de l'égarement des hommes et dit : "Aux générations humaines il a été dit : Voici Dieu a reçu votre sacrifice des mains des prêtres - prêtre, c'est à dire un ministre de l'égarement"(Ev Judas 40).

Le prêtre peut être un ministre de l'égarement !

Brûlante actualité

Au moment où j'écris ces lignes, le monde entier a vu, presqu'en direct à la télévision, en un seul jour, des centaines de maisons détruites et  des milliers d'hommes morts au Japon.

Manifestation de la colère des éléments ! Manifestation de la colère de Dieu par les éléments !

Dieu se manifeste aujourd'hui aux hommes dans le même but qu'au temps d'Ezéchiel : il disait : "Alors, ils reconnaîtront  que je suis le Seigneur".

Pas plus qu'au temps d'Ezéchiel le monde ne veut reconnaître qu'il est le Seigneur.

Chaque homme le reconnaîtra le jour de sa mort. 

Pour les morts du Japon, comme pour tous les morts de tous les temps, le royaume des cieux est arrivé. Inutile de prier pour eux ! Ce sont eux qui prient pour ceux qui restent. Dieu le dit à Hénok dans le Livre d'Enoch : "Alors s'adressant à moi, il me parla ainsi : Écoute, écoute sans crainte, ô juste Enoch, ô scribe de justice, approche, et écoute ma voix. Va, dis aux vigilants du ciel qui t'ont envoyé pour me prier pour eux. Vous deviez prier pour les hommes (325) et non pas les hommes pour vous"  (Enoch 15,1).

 

L'avertissement de Jonas

Jonas reçut une parole du Seigneur : "Lève-toi  ! Va dire à Ninive, la grande ville  et profère contre elle un oracle parce que la méchanceté de ses habitants est montée jusqu'à moi". Après y avoir mis de la mauvaise volonté, Jonas arrive à Ninive "en proférant cet oracle : Encore quarante jours et Ninive sera mise sens dessus-dessous, que déjà  ses habitants croyaient en Dieu. Ils proclamaient un jeûne et se revêtirent de sacs, des plus grands au plus petits. La nouvelle arriva au roi de Ninive. Il se leva de son trône… proclama l'état d'alerte et fit annoncer dans Ninive : Interdiction est faite aux hommes et aux bêtes… de goûter à quoi que ce soit… de boire de l'eau ; Hommes et femmes … invoqueront le Dieu avec force… Qui sait ! Peut-être Dieu se ravisera-t-il, reviendra-t-il sur sa décision et retirera-t-il sa menace ; ainsi, nous ne périrons pas.

Dieu vit leur réaction ; ils revenaient de leur mauvais chemin. Aussi revint-il sur sa décision de leur faire le mal qu'il avait annoncé. Il ne le fit pas."(Jo 1, 1 - 3, 10)

Les habitants de Ninive ont compris : ils retournèrent vers le Seigneur et furent sauvés. Seul Jonas ne comprit pas. Il ne comprit pas que son sort n'avait aucune importance, que seul était important le message qu'il devait transmettre.

Le monde a tout vu à la télévision, mais il n'a pas compris, et personne ne se tourne vers le Seigneur ! Il est encore temps, et "Qui sait ! Peut-être Dieu se ravisera- t-il, reviendra-t-il sur sa décision et retirera-t-il sa menace."

 

Le signe de Jonas

Cette génération, la nôtre comme toute les générations terrestres, est mauvaise, il ne lui sera pas donné d'autre signe que celui de Jonas (Mt 12, 38-42).

Le signe de Jonas, ce sont les trois jours qui séparent la mort de Jésus de la découverte du tombeau vide. 

La colère de Dieu que vit Jean dans l'Apocalypse fut apaisée par le sacrifice du "Fils de l'homme", le signe de Jonas. L'Esprit fait trouver ceux qui cherchent. Ceux qui ont trouvé doivent le faire savoir à ceux qui n'ont pas encore trouvé. C'est le devoir de tous les scribes.

 

La supplique d'Abraham

En quittant le chêne de Mamré, Le Seigneur dit à Abraham : Vais-je cacher à Abraham ce que je fais ? ( Gn  18, 17)… La plainte contre Sodome et Gomorrhe est si forte que je vais descendre pour voir s'ils ont agi en tout comme la plainte en est venue jusqu'à moi" (Gn 17, 21).

Abraham sentant monter le colère de Dieu, implora pour Sodome et Gomorrhe : "Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le coupable ?" (id 23). Comme le Seigneur accepte l'argument et accepte d'épargner la cité s'il s'y trouve cinquante justes, Abraham marchande jusqu'à dix.

Aurait-il marchandé jusqu'à un, Le Seigneur aurait détruit la ville : il n'aurait pas trouvé un seul juste dans la cité. Le Christ à qui les apôtres posaient la question : "Qui donc peut être sauvé ? ", répondit : "Aux hommes, c'est impossible " ( Mt 19, 25 et 26).

Seul, Jésus en mourant sur la croix rend les hommes justes.

Aucun homme n'a droit au salut : tous méritent l'apocalypse de Sodome et Gomorrhe. Tous obtiendront le salut par le bon droit, acquis par Jésus en croix.

Ils n'en auront  le bénéfice qu'à leur mort. En attendant ils vivront l'apocalypse. A leur mort, ils comprendront qu'il est le Seigneur : "Alors, vous reconnaîtrez que je suis le Seigneur" (Ez 13,23).

 

L'Apocalypse, c'est aujourd'hui

L'apocalypse catastrophe est aujourd'hui pour tous les hommes de tous les temps. Il y a toujours eu des tremblements de terre ; nombreux sont ceux signalés et datés dans les Ecritures. Il y a toujours eu des dictatures : celles d'Alexandre le grand est particulièrement commentée dans les Ecritures, codée il est vrai (cf. art 507). Hier, la catastrophe apocalyptique, c'était le déluge, Sodome et Gomorrhe, aujourd'hui, c'est le tsunami, c'est le Japon, la Libye et le reste. Le dictateur n'est plus Alexandre, Staline ou Hitler ; aujourd'hui il porte pour nom Khadafi, et bien d'autres.

L'Apocalypse est aussi révélation pour tous les hommes de tous les temps. Du premier au dernier livre de la Bible canonique, Dieu se révèle un peu plus chaque jour, au fur et à mesure qu'Hénok, sous le nom des différents prophètes, vient enrichir les Ecritures. Les hommes évoluent et l'Esprit dé-cache pour eux ce qui était caché, au fur et à mesure de leur capacité à comprendre.

Jésus, l'Agneau, est seul capable de lever les sceaux de la Bible, mais il veut avoir besoin des hommes de tous les temps pour être ses auxiliaires et lever, avec lui,  les sceaux. Aujourd'hui, il a choisi pour auxiliaires tous les hommes qui ont découvert les documents apocryphes d'Egypte et  de la Mer Morte, cachés  depuis des siècles, Il a choisi comme auxiliaires tous ceux qui ont reconstitué les lambeaux des parchemins de l'Evangile de Judas, tous ceux qui l'ont traduit en diverses langues, tous ceux qui en cherchent le sens. Et ils sont nombreux. Pour vous en convaincre, tapez sur Google  : "Evangile de Judas",  il y a, à l'heure où j'écris, 343 000 résultats en langue française ! En tapant "Livre d'Enoch", 286 000 ! En tapant "Judas Hénok", il y en a encore 47 500).

 

La fin du monde

La fin du monde pour chaque homme est sa propre mort. Elle est proche. Pour chacun des hommes, le Royaume des cieux est proche et vient comme un voleur, sans prévenir.

Au ciel n'existe que l'éternel présent. Sur terre, il existe trois temps : le passé, le présent et le futur. Le passé est nécessaire aux hommes pour préparer le futur, mais l'homme vit au présent ; il ne peut retenir le passé, et le futur ne lui appartient pas ; il appartient à Dieu.

L'Apocalypse se vit au présent ; l'Apocalypse, c'est aujourd'hui.

La fin du monde est proche et n'est pas la catastrophe apocalyptique : elle est délivrance et passage à la Vie Eternelle. Pour ceux qui restent par contre, elle est souvent catastrophe apocalyptique, et incompréhension.

Comment ceux qui restent pourraient-ils comprendre l'incompréhensible et croire l'incroyable.

Plus difficile encore pour les croyants puisque les Eglises enseignent le diable et l'enfer.

Plus difficile encore pour les catholiques romains, puisque ce qu'enseigne l'Eglise catholique romaine est seule vérité et qu'elle ne peut se tromper, qu'elle est seule à donner le seul baptême qui sauve.

Comment les parents catholiques peuvent-il croire au salut de leur enfant qu'ils n'ont pas fait baptiser ? Pour eux, c'est l'enfer !

 

Ce qui est visible et ce qui ne l'est pas

La mort est visible, parfois spectaculaire, parfois apocalyptique et médiatisée par de nombreux témoins et témoignages. Celle de Jésus le fut particulièrement.

La résurrection est invisible. Le passage vers le ciel est invisible. Personne n'a jamais témoigné de l'arrivée au ciel de Jésus, de l'Ange Jésus ou du Fils de Dieu Jésus.

Personne sauf Hénok ! Lui a tout vu du haut du ciel et il a été envoyé par le Père pour témoigner (Enoch15, 1).

Il témoigne, sous le nom d'Ezéchiel et en langage codé, de la montée glorieuse de Jésus vers le Père, entouré de la multitude des anges et assisté des quatre vivants et des vingt-quatre anciens (Ezéchiel 1, 1 et suivants).

Le retour du Seigneur sera aussi discret que sa résurrection. Les seuls témoins de la résurrection sont les larrons  (cf. art. 243). Ils étaient les témoins de la mort, ils étaient les témoins de l'Ascension - l'un visible, l'autre invisible - ils sont les témoins de l'Apocalypse (Ap 11, 3-4)) .

Le Seigneur reviendra comme il est parti, discrètement comme un ange.  Il se manifestera à chaque homme à l'heure de sa mort qui est pour lui la fin de ce monde et le passage dans l'autre, dans le Royaume.

 

Ne pas se tromper

Ce qui se passe aujourd'hui n'explique pas l'Apocalypse ; l'Apocalypse explique ce qui se passe aujourd'hui.

L'Apocalypse n'est que la clé qui permet de tout comprendre : les Ecritures d'hier (cf. art. 276), le présent et le futur.

Ce qui se passe aujourd'hui est déjà dans les Ecritures : c'est annoncé par Hénok qui, à la porte du ciel, a vu ce qui se passe dans le monde depuis sa création jusqu'à sa fin. Il est le scribe-prophète, l'envoyé de Dieu, qui l'a annoncé sous le nom de tous les prophètes. Il a écrit toute l'histoire du peuple de Dieu, en langage codé. L'Apocalypse est le chiffre du code : 666, le chiffre de Dieu fait homme (cf. art. 508)

La mort des hommes est seulement la mue qui permet à la chenille de devenir papillon et de s'envoler vers "un ciel nouveau et une terre nouvelle" (Ap 21, 1).

 

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 06:40

 

 

J'ai eu un songe.

 

Je conduisais une voiture sans frein.

Pas drôle !

Pourtant, je ne paniquais pas, et réussissais à me faufiler dans la circulation en jouant sur le volant et le changement de vitesse.

Il me faudra aller au garage, pensais-je.

Je me réveillai.

 

J'ai l'habitude des songes et en quelques minutes j'avais décodé.

Je pensai au "Salaire de la peur " et m'identifiai au chauffeur du camion rempli de dynamite en plein désert.

 

Ce n'est pas une voiture, ni un camion plein d'explosif que je conduis, c'est un autobus, chargé d'explosif, avec des gens dedans ; je ne traverse pas le désert,  je conduis en pleine agglomération.

 

Je n'ai pas peur ! Mes mains sont fermes sur le volant et ma tête attentive ; il y a un pilote dans l'autobus ; il dirige mes mains et mon cerveau. 

 

Un fois encore, le Seigneur me dit : "Aie  confiance en moi."

 

Alors, je demande un rendez-vous au garage pour révision.

 

Mon garage, c'est l'Eglise. Comme j'ai deux paroisses, j'ai deux curés, deux évêques et un pape. C'est donc à mes deux curés, à mes deux évêques et au pape que j'envoie cet article, avec le précédent.

Aujourd'hui même ! Et par lettre recommandée avec A.R. !

 

Ce n'est pas une lettre ouverte puisque je n'en publie pas le texte ; elle pourrait le devenir, si mon garagiste persistait à refuser le rendez-vous.

 

Aujourd'hui, le Seigneur a décollé la langue de mon palais.

 

Je suis catholique, je m'adresse donc au pape.

Si j'étais juif, je m'adresserais à mon rabin.

Si j'étais protestant, je m'adresserais à mon pasteur.

Si j'étais musulman, je m'adresserais à mon imam.

Si j'étais athée… je me poserais des questions.

 

Alors, aujourd'hui, je signe : L'hérétique qui pratique.

 

A la semaine prochaine

Le laboureur te salue.

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 03:00

 "Nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom.

C'est le moment d'avoir du discernement  : celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est  six cent soixante-six." (Ap 13, 17-18)

 

Celui qui a l'intelligence

"Celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête."

Attention ! L'intelligence, c'est comprendre. Celui qui comprend n'est pas plus intelligent que les autres ; il n'est pas capable de comprendre ce que les autres ne comprennent pas. Seul l'Agneau est digne de lever les sceaux (Ap 5, 9 )(cf. art. 504). Seul l'agneau  a l'intelligence. Mais pour rendre son message intelligible, l'Agneau veut avoir besoin des hommes, de ceux qui sont parfaits et de ceux qui ne le sont pas.

Sont parfaits les hommes que Jésus a rendus parfaits par sa croix et qui demeurent déjà auprès du père, les anges (cf. art. 241)

Sont imparfaits les terrestres qui ne deviendront parfaits qu'à leur mort.

 

Les choisis

Le Seigneur choisit pour messagers des anges, les prophètes, et des hommes, les scribes.

Les anges transmettent les messages divins sans les déformer, mais leurs messages sont codés ; les scribes écrivent en clair ce qu'ils comprennent, mais ne comprennent pas toujours bien. Ils se trompent quand ils écrivent leur propre pensée, ils ne se trompent pas quand ils écrivent la pensée de Dieu.

Mais qui connaît la pensée de Dieu ? Sinon Dieu !

Le Seigneur est infiniment libre, et choisit comme scribes des hommes libres, mais infiniment moins libres que lui (cf. art. 215). Quels qu'ils soient, les scribes choisis, sont des homme à intelligence limitée.

Sont-ils choisis  ? Ou se croient-ils choisis ?  Ils ne le savent pas toujours eux-mêmes, mais celui qui est choisi, l'est pour transmettre un message de Dieu et ne peut le garder pour lui.

Le scribe choisi est un serviteur, un serviteur ordinaire qui ne fait que son devoir.

 

Le discernement

"C'est le moment d'avoir du discernement"

Cette parole s'adresse à celui qui lit ce que le scribe a écrit.

Le lecteur doit discerner, c'est à dire au sens étymologique, faire le tour de la question et séparer le vrai du faux. Il doit reconnaître le vrai scribe du faux, et dans ce qu'écrit le vrai scribe, il doit séparer ce qui vient de Dieu et ce qui vient de l'homme. Il doit faire la différence entre la Parole de Dieu et la parole de l'homme qui la transcrit, entre la Pensée de Dieu et la pensée du scribe.

Comme le scribe, le lecteur peut se tromper. Le lecteur, quel qu'il soit ne peut juger le scribe qu'après avoir lu ce qu'il a écrit.

Pas facile !

 

Le message

La seule façon de ne pas se tromper est de s'en remettre à l'Esprit-Saint. Lui ne se trompe jamais.

Le Saint-Esprit inspire le scribe et le lecteur et se sert du scribe pour inspirer le lecteur. Il inspire le lecteur pour  comprendre ce qu'il a inspiré lui-même au scribe.

Le scribe n'est que le moyen utilisé par l'Esprit pour interpeller le lecteur.

L'important n'est pas le scribe, mais ce qu'il a écrit. L'important est le message, celui qui l'envoie, celui qui le lit et ce qu'il en fait.

 

La puissance de la bête

"Nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom".

Le chiffre de la bête est le chiffre d'Alexandre le grand (cf. art. 507) : Hérode veut en faire adorer l'image et imposer sa marque.

Jean l'exprime en ces termes : Hérode est la bête venant de la terre, elle "fait adorer par ses habitants la première bête" (Ap 13, 12), Alexandre, et "il lui fut même donné d'animer l'image de sorte qu'elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n'adore pas l'image de la bête" (Ap 13, 15).

Celui qui ne porte pas la marque de la bête Alexandre ou le chiffre de son nom sera exclu de tout commerce : il sera exclu de la société, exclu du monde.

 

Le chiffre de la bête est 666

"Qu'il interprète le chiffre de la bête "

Que celui qui a l'intelligence interprète le chiffre de la bête ! L'intelligent doit interpréter le signe d'Alexandre, le chiffre qui permet de faire partie du monde.

Jean donne le chiffre de la bête : 666. Le chiffre de la bête Alexandre est 666. Reste à l'interpréter !

Là est le piège.

Celui qui comprend que l'homme est Alexandre va chercher la signification de 666 dans la vie d'Alexandre et dans les dates. Celui-là fait fausse route.

666 n'est pas un chiffre, mais un nombre. La liste des chiffres s'arrête à 9, et, à partir de 2 chiffres n'existent que des nombres.

Le chiffre n'est pas un nombre, mais un symbole, un clé qu'il faut trouver pour déchiffrer.

 

666 est un chiffre d'homme

"Celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est  six cent soixante-six."

Le 6 est un symbole, le symbole d'un homme. De quel homme ?

Nous savons que le 7 est le symbole de Dieu. Le 3 est symbole de la Trinité, le quatre celui de la totalité :  les 4 coins de l'univers représentent la totalité de l'univers. Le 7 (3+4) représente Dieu présent partout.

Pour insister sur la perfection, on pourrait donner le chiffre de Dieu en le répétant trois fois, comme le font les anges : ils  chantent : "Saint ! Saint ! Saint est le Seigneur !". Le chiffre de Dieu est 777.

Le 6 est juste en dessous du 7. Le 6 est le symbole de ce qui est juste en dessous de la perfection divine. Le 6 est le symbole de la créature la plus parfaite, de la plus belle image de Dieu.

La plus belle image de Dieu, l'homme parfait est Jésus, l'Ange Jésus. Le 6 est le symbole de l'homme parfait et le 666 le symbole de la perfection de la perfection de l'Ange Jésus (cf. art. 249).

 

666 ! Chiffre de l'homme Alexandre ou de l'homme Jésus ?

"Nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom".

La bête Hérode marque les hommes du chiffre de la bête Alexandre, et ce chiffre est en même temps le chiffre de l'homme. L'homme Alexandre, la bête ? Ou l'homme Jésus, l'Ange ?

Hérode ! Marquer les hommes du chiffre de Jésus ! Un non-sens !

Non ! Et voici le sens.

Jésus, Ange et Dieu, se sert de la bête Alexandre et de ses cornes, que sont les rois ennemis, pour châtier et purifier son peuple, pour le passer au creuset purificateur.

Par Nabuchodonosor, Dieu purifiait son peuple. Purifié par l'exil, Israël restaura le temple et reprit le culte dû au  Seigneur.

Par Alexandre et par Hérode, Dieu ramène vers lui son peuple ; il le ramène vers son temple pour y être servi. Ezéchiel l'a dit et redit dans ne nombreuses prophéties : "Alors, ils reconnaîtront  que je suis le Seigneur."

Les nombreux oracles  sont valables pour tous les temps, notamment pour aujourd'hui. Les rois sont remplacés par des dictateurs, mais le résultat est le même : Dictatures et guerres ramènent finalement à Dieu.

 

La guerre tue. Certes ! Dieu est un tueur ! Oui, le Seigneur tue tous les hommes selon sa volonté, par l'âge, la guerre ou les tremblements de terre. Aujourd'hui même, la terre tremble au Japon. Dieu donne la mort à tous les hommes, mais il la donne comme un cadeau, car la mort est la porte de la Vie éternelle. (cf. art. 308).

 

Hénok l'a dit

Hénok a annoncé le chiffre du Seigneur, sous un autre nom. Hénok donne au chiffre du Seigneur le nom de "Nombre de Kesbel" (Enoch 68, 19).

Le chiffre 666 devient nombre de Kesbel, mais le nombre de Kesbel  n'est pas plus un nombre que 666 n'est un chiffre.

Chiffre du Seigneur et Nombre de Kesbel sont tous deux des clés de déchiffrage. Le chiffre 666 comme le Nombre de Kesbel est un serment du Seigneur : "Ceci est le nombre de Kesbel, le principal serment que le Tout-Puissant, du sein de sa gloire, a révélé aux saints"(Enoch 68, 19).

 

Contexte du serment

Le nombre de Kesbel est défini au chapitre 68 du Livre d'Enoch. Il est précédé par la troisième parabole de la sagesse (cf. art 405). En ce temps-là, Noé vint vers les limites de la terre pour rencontrer son aïeul Hénok en poste à la porte du ciel (Enoch ch.64). Hénok lui annonce le déluge (Enoch ch. 65), pour punir les corps et les âmes des géants  (Enoch ch. 66), et lui annoncer : " De toi sortira une semence de vie qui renouvellera la terre (Enoch 66, 3).

Les géants sont les anges déchus descendus du ciel, ayant acquis un côté charnel par l'intermédiaire d'Eve (cf. art. 305). Ils ont fauté avec les filles des hommes qu'ils trouvaient belles et furent anéantis par le déluge.

Au début du chapitre 68, Hénoch rappelle la culpabilité des géants et tout ce qu'ils apprirent de mauvais aux hommes : la séduction, le péché, le crime, la guerre, la fausse sagesse, les dangers de la presse, de la science et "les moyens infâmes de tuer un enfant dans le sein de sa mère, ces arts qui se pratiquent par la morsure des serpents" (Enoch 68, 18).

Hénok annonce à Noé que de lui sortira la source de Vie : Jésus le Fils de l'homme.

Le verset suivant, commence ainsi : "Ceci est le nombre de Kesbel, le principal serment que le Tout-Puissant, au sein de sa gloire a réservé aux saints"(Enoch 68, 19).

 

Le nombre de Kesbel est un serment

Le nombre de Kesbel n'est pas composé de chiffres. Il n'est ni un chiffre, ni un nombre. C'est un serment du Tout-Puissant.

Voici comment Hénok définit le "nombre de Kesbel", avec explications intercalées

"Son nom est Beka. Celui-ci demanda à saint Michel de lui montrer le nom secret, afin d'en avoir l'intelligence, et afin de rappeler dans la mémoire le serment redoutable de Dieu ; et de faire trembler, à ce nom et à ce serment, ceux qui ont révélé aux hommes tous les secrets dangereux. Tel est, en effet, l'office magique de ce serment ; il est redoutable et sans merci.

Et il mit ce serment d'Aka entre les mains de saint Michel."(Enoch 68, 20-22)

 

Qui est Aka ? Qui est Beka ?

La réponse est dans le texte : Il mit ce serment d'Aka entre les mains de saint Michel."( id, 21-22)

Aka est Dieu puisque le "serment d'Aka"est "le serment redoutable de Dieu".

Béka est Saint Michel puisque Aka, Dieu, "demanda à saint Michel de lui montrer le nom secret, afin d'en avoir l'intelligence". Il faut bien comprendre : c'est Aka, Dieu, qui montre à Saint Michel le nom secret pour que Michel en ait l'intelligence, et non pas le contraire. La phrase est ambiguë, à double sens : elle est codée et il y a là un nouveau piège.

Michel - l'Evangile de Judas nous l'a fait comprendre - Michel est Pierre. (cf. art. 314) (cf. art. 324)

"Ceux qui ont révélé aux hommes tous les secrets dangereux", - le début du chapitre les décrivent - sont les  géants, "qui apprirent aux hommes la séduction, le péché, le crime, la guerre, la fausse sagesse, les dangers de la presse, de la science et "les moyens infâmes de tuer un enfant dans le sein de sa mère, ces arts qui se pratiquent par la morsure des serpents" (Enoch 68, 18) (cf. ci-dessus).

Suite du texte

"Voici les effets de ce serment :

Par sa vertu magique, le ciel a été suspendu avant la création du monde. 

Par lui, la terre s'est élevée sur les eaux ; et des parties cachées des collines les sources limpides jaillissent depuis la création du monde jusqu'en éternité.

Par ce serment, la mer a été fixée dans ses limites, et sur ses fondements. Il a placé des grains de sable pour l'arrêter au temps de sa fureur ; et jamais elle ne pourra dépasser cette limite. Par ce serment redoutable, l'abîme a été creusée, et il conserve sa place à jamais."(id 23-27)

Toute la création de la mer et de la terre décrite dans la Genèse est la réalisation du serment du Seigneur.

"Par ce serment, le soleil et la lune accomplissent chacun leur course périodique, sans jamais s'écarter de la voie qui leur a été tracée."(Enoch 68, 28)

C'est la suite de la création, création des luminaires du jour et de la nuit, avec en plus, la description de la marche du soleil, de la lune, du vent, et des éléments décrits dans le livre d'Enoch et commenté dans les cahiers hérétiques n°4.

"Par ce serment, les étoiles suivent leur éternelle route. Et quand elles sont appelées par leurs noms, elles répondent : Me voici !"(id)

L'Evangile de Judas explique que les hommes en mourant deviennent anges dans l'éon du paradis et étoiles dans l'éon du firmament. Ainsi les étoiles sont des anges et peuvent répondre "Me voici !", quand on les appellent par leurs noms (Ev Judas 42) (cf. art. 325).

"Par ce même serment, les vents président aux eaux ; tous ont chacun leurs esprits, qui établissent entre eux une heureuse harmonie.

Là se gardent les trésors des tonnerres et l'éclat de la foudre. Là sont conservés les trésors de la grêle et de la glace, les trésors de la neige, de la pluie et de la rosée". (id 28-33) (cf. art.403)

"Tous ces anges conserveront et béniront le nom du Seigneur des esprits. Ils le célébreront par toute espèce de louange, et le Seigneur des esprits les soutiendra, les encouragera dans ces actions de grâces, et ils loueront, célébreront et exalteront le nom du Seigneur des esprits dans les siècles des siècles".

Ceci est la description de la Gloire de Dieu au ciel, gloire décrite par Ezéchiel ( Ez ch 1) (cf. art.414). Description aussi du ciel défini dans  l'Apocalypse comme la "Demeure de Dieu avec les hommes" (Ap 21, 3).

"Et ce serment a été confirmé sur eux, et leurs routes ont été tracées, et rien ne peut les empêcher de les suivre" (Enoch 68, 29-33).

La route est tracée ; c'est le serment confirmé pour les hommes. Rien ne peut les empêcher de devenir des anges (cf, art. 241).

Le sens de 666, le nombre de Kesbel

Le nombre de Kesbel est un nombre au sens du Livre des Nombres qui, avant dêtre une énumération est le serment de fidélité du Seigneur.

666 est le chiffre scellé dans la Bible canonique. Pour le déchiffrer, il faut aller chercher la clé dans les apocryphes.

Les apocryphes ne sont plus cachés depuis qu'ils ont été récemment découverts.

La Bible restera mystère tant qu'on refusera d'aller chercher la clé de la connaissance dans les apocryphes et que l'on ne reviendra pas sur la condamnation de la Gnose !

666 est "le principal serment que le Tout-Puissant, du sein de sa gloire, a révélé aux saints"(Enoch 68, 19).

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

 

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 06:34


 

La vision de Jean

Jean vit le grand dragon rouge se poster sur le sable de la mer (Ap 12, 18).

De la mer Jean vit alors monter une bête qui ressemblait à un léopard avec des pattes d'ours et une gueule de lion. Ensuite il vit monter de la terre une autre bête qui avait deux cornes comme un agneau mais qui parlait comme un dragon (Ap 13, 1-11).

Daniel nous a aidé à comprendre la Bible (cf. art.266). Il va encore nous aider à comprendre les visions de Jean.

 

Un seul visionnaire

L'ange Hénok, enlevé de terre par le Seigneur a tout vu et tout compris de ce qui passe sur terre (cf. art. 403). Il a vu Dieu, et Dieu l'a envoyé sur terre pour le révéler à son fils Matoushéla et  à sa descendance. Sous son nom, ou sous le nom d'un prophète, il l'envoie de nouveau chaque fois qu'il veut se révéler davantage aux hommes. Il l'a envoyé sous le nom de Daniel au temps de Nabuchodonosor et de Belshassar ; il l'a envoyé sous le nom de Jean au temps de l'incarnation du Verbe.

Hénok ne pouvait montrer aux hommes Dieu invisible à leurs yeux. Alors il le révèle par des visions que les hommes interprètent comme ils peuvent. Daniel vit des bêtes ; Jean aussi ; leurs visions sont complémentaires.

Comme Hénok posa des questions auxquelles répondit l'Ange Uriel (cf. art. 403), de même Daniel posa des questions auxquelles les anges répondirent. Jean ne posa pas de question et nous n'avons aucune aide pour comprendre ses visions. Daniel va nous aider à comprendre Jean.

Les anges répondirent à Daniel, mais dans un langage aussi ambigu que celui des visions. Il faudra donc expliquer les explications !

Daniel eut deux visions : celles des quatre bêtes et celle du Bélier et du Bouc. Jean en eut trois : celle du grand Dragon rouge, celle de la bête venant de la mer et celle de la bête venant de la terre. 

Autant de bêtes à comprendre et à expliquer, car Daniel ne comprit rien et en fut troublé :"J'étais terrifié à cause de la vision, et personne ne le comprenait."(Dn 8, 27).

Il ne pouvait rien comprendre. L'ange le lui dit : " La vision est pour le temps de la fin " (Dn 8, 17).

 

Vision des quatre bêtes de Daniel

" En l'an premier de Belshassar" (Dn 7, 1), Daniel eut la vision de quatre bêtes monstrueuses, un lion avec des ailes d'aigles qu'on lui arracha, un ours qui dévorait trois côtes et se tenait debout comme un homme, un léopard avec quatre ailes, et une quatrième sans nom, plus redoutable encore : "Elle mangeait, déchiquetait et foulait le reste aux pieds… elle avait dix cornes… Entre elles s'éleva une autre petite corne… Et voilà que sur cette corne il y avait des yeux, comme des yeux d'hommes, et une bouche qui disait des choses monstrueuses. " (Dn 7, 1-8)

Daniel s'approcha d'un ange et lui demanda " ce qu'il y avait de certain dans tout cela."(Dn 7,16).

L'ange répondit en trois  temps :

- "Quant à ces bêtes qui sont au nombre de quatre : quatre rois se lèveront de la terre (id 17-18).

- "Quant à la quatrième bête : un quatrième royaume adviendra sur la terre, qui différera de tous les royaumes, dévorera toute la terre, la piétinera et la déchiquettera." (id 23)

- "Quant aux dix cornes : de ce royaume-là se lèveront dix rois ; puis un autre se lèvera après eux. Celui-là diffèrera des autres ; il abattra trois rois ; il profèrera des paroles contre le Très-Haut  ; il se proposera de changer le calendrier et la Loi, et les Saints seront livrés en sa main durant un période, deux périodes et une demi-période."

 

Explication de l'explication

- "Quatre rois se lèveront de la terre". Ces rois sont contemporains de Belshassar et s'appelle : Alexandre, Darius, Pharaon et un quatrième diffère des autres.

- Le quatrième diffère des autres : il dévorera la terre et la piétinera; Il n'est pas contemporain de Belshassar, et l'ange l'explique dans un troisième temps :

- "Quant aux dix cornes : de ce royaume là se lèveront dix rois ; puis un autre se lèvera après eux."

Ce roi, le quatrième roi, se lèvera après les dix successeurs d'Alexandre le grand, donc après Alexandre Ballas, le dixième sur la liste établie par la TOB. Ce roi ne peut donc pas être Antiochus IV Epiphane puisqu'il est le septième de la liste.

Ce quatrième roi ne ressemble pas aux autres, il abattra trois rois,  "profèrera des paroles contre le Très-Haut et se proposera de changer le calendrier".

Qui répond à ces critères ? Hérode le grand !

Il  abattit des rois, il blasphéma contre le Seigneur et  il voulut imposer le calendrier Julien.

Il n'est écrit nulle part qu'il voulut changer de calendrier mais tout le laisse supposer. En effet, Jules César a donné son nom au calendrier qui fut utilisé à Rome dès - 45. Dans les années suivantes, Hérode vient à Rome et se fait nommer roi de Judée en l'an -37.  Arrivé à Jérusalem en roi imposé à un pays occupé, il est normal qu'il fasse respecter les lois romaines et cherche à imposer le nouveau calendrier utilisé à Rome.

"La Loi, et les Saints seront livrés en sa main durant un période, deux périodes et une demi-période."

Comment expliquer ce verset ?

Aujourd'hui, je ne le sais pas.

  

Suite de la vision des quatre bêtes

"Je regardais lorsque des trônes furent installés et un vieillard s'assit : son vêtement était blanc comme la neige… son trône était en flamme et avec des roues de feu ardent… Je regardais lorsque la bête fut tuée et son corps abattu… Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu'avec les nuées du ciel venait comme un fils d'homme; il arriva jusqu'au vieillard, et on le fit approcher en sa présence. Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté ; les gens de tout peuple, nations et langue le servaient." (Ap 7, 9-14)

Un de ceux qui était là, un ange expliqua à Daniel :

"Puis le tribunal siègera, et on fera cesser sa souveraineté, pour l'anéantir et le perdre définitivement. Quant à la royauté, la souveraineté et la grandeur de tous les royaumes, …  elles ont été données au peuple des Saints du Très-Haut. Sa Royauté est une royauté éternelle ; toutes les souverainetés le serviront et lui obéiront." (Dn 7, 22-27) 

 

Explication de l'explication

Le Tribunal du vieillard sur son trône de feu avec les roues de feu est celui de la vision d'Ezéchiel : Dieu le Père. (Ez 1,1 et suivants).

Hérode est perdu . "La bête fut tuée et son corps abattu". Le corps de la bête est abattu ; Daniel ne parle pas de son âme, mais l'ange en parle : "Toutes les souverainetés le serviront et lui obéiront". La souveraineté fut retirée à Hérode, mais toutes les souveraineté, celle d'Hérode incluse, obéiront et serviront celui qui vient de la nuée "comme un fils d'homme", le "Fils de l'homme". Cette souveraineté est donnée "au peuple des Saints du Très-Haut", c'est à dire aux anges qui ont rejoint le Père par avec le Fils de l'homme mourant sur la croix et dont l'Esprit rejoint le Père, accompagné par tous les hommes devenus ange-esprit en mourant.

Tous les hommes, bons et mauvais, tous les rois, bons et mauvais, retrouveront le Père au ciel pour le servir.

Voilà pour la première vision de Daniel. Passons à la deuxième.

La deuxième vision de Daniel

" En l'an trois de Belshassar" (Dn 8, 1), Daniel était à Suse la citadelle, près de la rivière Oulaï.  Il vit un Bélier puissant, mais un bouc vint se battre avec lui et le battre. Daniel ne comprenait rien; Il entendit alors "la voix  d'un homme au milieu de l'Oulaï qui criait et disait : Gabriel, fais comprendre la vision à celui-ci… Il me dit : Comprends, fils d'homme, car la vision est pour le temps de la fin… Je vais te faire comprendre ce qui arrivera au terme de la colère, car la fin est pour une date déterminée (Daniel 8, 15-18 ).

 Et la voix expliqua à Daniel sa vision. Il ne comprit pas davantage l'explication que la vision : elle était codée, comme l'était la vision elle-même.

Il faut, comme pour la précédente vision de Daniel décoder la vision et l'explication.

 

La vision du bélier et du bouc

Daniel eut la vision du bélier et du bouc.

"Il y avait un bélier debout devant la rivière. Il avait deux cornes. Les deux cornes étaient hautes, l'une plus que l'autre, et la plus haute s'élevait en dernier lieu. Je vis le bélier frapper vers  l'ouest, vers le nord et vers le midi ; aucune bête n'était capable de tenir devant lui. "  ni de délivrer de son pouvoir. (Dn 8, 3-4)

La voix de l'apparence d'homme donna l'explication : "Le bélier à deux cornes que tu as vu : ce sont les rois de Médie et de Perse".

 

Explication de l'explication

Au temps de Belshassar, à la fin de l'exil, en l'an - 538, le roi de Perse, régnant à Babylone, est Cyrus (551- 529).

Le nom du roi de Médie n'est pas connu, mais il cesse de régner en - 550  ; avec lui se termine le royaume des Mèdes.

 

Suite de la Vision

"Voici qu'un Bouc vint de l'occident, parcourant la terre sans même toucher terre ; ce Bouc avait une corne remarquable entre les yeux. Il vint jusqu'au bélier aux deux cornes que j'avais vu debout devant la rivière, et il courut sur lui dans l'ardeur de sa force… Il se mit en rage contre lui. Il frappa le Bélier et brisa ses deux cornes, et le Bélier n'eut pas la force de se tenir devant lui.  Il le jeta par terre et le piétina, et il n'y eut personne pour délivrer le Bélier de son pouvoir." (Dn 8, 5-7)

La voix de l'apparence d'homme donna l'explication : "Le Bouc velu : c'est le roi de Grèce. La grande corne qu'il avait entre les yeux : c'est le premier roi. Une fois brisée, les quatre qui s'élevèrent à la place sont les quatre royaumes qui s'élèveront de cette maison sans en avoir la force. (Dn 8, 21-22)

 

Explication de l'explication

Le Bouc est Alexandre qui vint de Macédoine à toute allure. Il attaqua Darius et brisa ses deux cornes : les rois des perses et le roi des Mèdes. Personne ne put les délivrer.

Les quatre cornes qui remplacèrent la corne brisée sont les quatre généraux d'Alexandre qui devinrent rois à sa place "sans en avoir la force".

 

Suite de la vision

"De l'une d'elle sortit une corne toute petite qui grandit tant et plus vers le midi, vers l'Orient et vers le pays magnifique. Elle grandit jusqu'à l'armée du ciel ; elle fit tomber par terre une partie de cette armée et des étoiles qu'elle piétina. Elle grandit jusqu'au Prince de cette armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et bouleversa les fondations se son sanctuaire. L'armée fut livrée, en plus du sacrifice perpétuel, avec perversité. La corne jeta la vérité par terre, et dans ce qu'elle entreprit, elle réussit."

La voix de l'apparence d'homme donna l'explication : "Au terme de leur règne, quand les pervers auront mis le comble à leur perversité, il s'élèvera un roi impudent et expert en astuces. Sa puissance ira croissant… Il opèrera des destructions prodigieuses et réussira dans tout ce qu'il entreprendra ; il détruira les puissants, c'est à dire le peuple des Saints… Il s'élèvera contre le Prince des princes, mais sera brisé sans l'intervention d'aucune main." (Dn 8, 23-25)

 

Explication de l'explication

Le roi impudent est Hérode le grand. Son histoire est relatée avec grande précision par Flavius Josèphe.  On peut le consulter sur le lien : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Flajose/intro.htm#GUERRE .

On comprendra les astuces d'Hérode pour gagner le pouvoir : convoqué à son procès pour meurtre, il en sortit roi (Antiquités juives Livre 14, ch.9, § 3-4 et ch.14 §2-5)

On comprendra ses destructions et ses victoires sur les rois en lisant le chapitre 15 du Livre 14 des Antiquités Juives;

On comprendra  sa lutte avec les Saints d'Israël en lisant le chapitre 16 du Livre 14 des Antiquités

On comprendra comment il mourut "sans l'intervention d'aucune main"en lisant le chapitre 7 du Livre 17.

 

Fin de la vision

"Un saint dit à celui qui parlait : Jusques à quand cette vision du sacrifice perpétuel, de la perversité dévastatrice, du sanctuaire livré et de l'armée foulée au pieds ? Il me dit : Jusqu'à deux mille trois cent soirs et matins ; puis le sanctuaire sera rétabli dans ses droits." (Dn 8,13-14)

La voix de l'apparence d'homme donna l'explication : "Quant à la vision des soirs et matins telle qu'elle a été dite, c'est la vérité. Pour toi garde secrète la vision, car elle se rapporte à des jours lointains."(Dn 8,26)

 

Explication de l'explication

J'ai compris que Daniel ne pouvait comprendre ce qui était pour les jours lointains.

J'ai compris qu'il y aurait un terme à la perversité et aux misères du temple.

J'ai compris qu'il me faudrait attendre pour connaître la vérité sur les deux mille trois cent soirs et matins. Chaque fois que j'y pense, la main gauche me picote (cf. le truc de l'article 423)

Ayant un peu compris les visions de Daniel, nous pouvons aborder celles de Jean dans l'Apocalypse.

 

Vision de Jean dans l'Apocalypse

Jean eut trois visions de bêtes.

Jean vit d'abord le grand dragon rouge se poster sur le sable de la mer ( Ap 12, 18). Nous savons que c'est Hérode le grand (cf. art.506).

 Il vit ensuite une bête monter de la mer ( Ap 13,1) et une bête monter de la terre (Ap 13, 11).

Aucun ange pour expliquer à Jean ses visions, mais la clé de lecture est dans le livre de Daniel.

Daniel est Jean sont deux noms différents de l'ange Hénok. Sous le nom de Daniel ou sous celui de Jean, il révèle progressivement dans le temps ce qu'il a vu du ciel, Sa qualité d'ange lui permet d'intervenir sur terre sans tenir compte du temps terrestre, il ignore le mot anachronisme. Il nous faudra l'ignorer aussi.

 

La bête qui monte de la mer

"La bête que je vis ressemblait à un léopard, ses pattes étaient comme celle d'un ours, et sa gueule comme la gueule d'un lion Et le dragon lui conféra sa puissance, son trône et un pouvoir immense. L'une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie. Emerveillée, la terre entière suivit la bête." (Ap 13, 2-3)

Une seule bête chez Jean remplace les quatre bêtes de Daniel. Elle ressemble, à la fois, au léopard, à l'ours et au lion de Daniel ; elle vient de la mer avec un pouvoir immense ; la terre est à ses pieds. La bête de l'Apocalypse, c'est Alexandre le grand.

"Et l'on adora le dragon parce qu'il avait donné le pouvoir à la bête". On adora le dragon Hérode parce qu'il avait donné le pouvoir à la bête Alexandre. Il n'y a pas plus d'anachronisme pour les images que pour les anges.

"Et l'on adora la bête en disant : Qui est comparable à la bête et qui peut la combattre ? Il lui fut donnée une bouche pour proférer arrogances et blasphèmes, et il lui fut donné pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. ( Ap 13, 5).

Tout le monde adora Alexandre et il lui fut donné le pouvoir pendant quarante deux mois. 42 mois, c'est trois ans et demi : le temps qui sépare l'arrivée d'Alexandre en Asie en hiver -33 de la mort de Darius en été -30, compte tenu que dans le calendrier universel d'Hénok, l'année commence au neuvième mois de l'année précédente. Cela explique le décalage d'un an dans les dates.

"Elle ouvrit la bouche en blasphème contre dieu, pour blasphémer son nom, son tabernacle et ceux dont la demeure est dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, et il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple langue et nation. Ils l'adoreront, tous ceux qui habitent la terre, tous ceux dont le nom n'est pas écrit, depuis la fondation du monde, dans le livre de l'agneau immolé." Ap 13, 6-8)

Nous retrouvons Alexandre de la vision de Daniel : il a blasphémé ; il fit la guerre à Israël ; il fut adoré par beaucoup.

 

La bête qui monte de la terre

"Alors je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait deux cornes comme un agneau, mais elle parlait comme un dragon. Tout le pouvoir de la première bête, elle l'exerce sous son regard. Elle fait adorer par la terre et ses habitants la première bête dont la plaie mortelle a été guérie. Elle accomplit de grands prodiges, jusqu'à faire descendre, aux yeux de tous un feu sur la terre. Elle séduit les habitants de la terre par les prodiges qui lui est donnés d'accomplir sous le regard de la bête… Il lui fut donné d'animer l'image de la bête, de sorte qu'elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n'adorerait pas l'image de la bête. A tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte pas la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom." (Ap 1311-17)

Cette bête, l'agneau issu du bélier de Daniel, a deux cornes comme son ancêtre. Elle parle comme le dragon Hérode. Elle en a hérité tout le pouvoir, celui d'Alexandre.

Cela semble compliqué. C'est simple, car il n'y a que deux bêtes : Alexandre, le bête qui vient de la mer et Hérode à la fois grand dragon rouge et bête qui vient de la terre.

 

Personne ne pouvait comprendre

Daniel ne pouvait comprendre et devait garder ces visions secrètes. Pourquoi les dévoiler à des personnes qui ne peuvent les comprendre puisqu'elles s'adressent au temps de la fin (Dn 8, 26). Le temps de la fin est quand Jésus dit suer la croix : "Tout est achevé (Jean 19, 20)

Jean aurait du comprendre puisqu'il écrit son Apocalypse après la mort de Jésus. Jean a compris, et le dévoile dans un langage que nous ne comprenons pas faute d'avoir la clé du chiffre.

Le chiffre est dans l'Apocalypse : "C'est un chiffre d'homme : et son chiffre est six cents soixante-six".

Le chiffre est chiffré !


A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 06:46
La reine du Cosmos

"Un grand signe apparut dans le ciel : une femme vêtue de Soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles." (Ap 12, 1)

Cette femme est une reine, la reine du cosmos. Vêtue du soleil, à ses pieds la lune et sur la tête la couronne de reine formée de douze étoiles. Reine divine reconnue de tous.

"Elle était enceinte et criait dans les douleurs de l'enfantement." (id 2)

La Reine du cosmos est sur le point d'enfanter : la Vierge va devenir mère.

 

Le grand dragon rouge

"Alors, un autre signe apparut dans le ciel : c'était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes, et, sur ses têtes, sept  diadèmes." (id 3)

 Dragon, symbole du mal ; rouge feu, symbole du sang  ; sept têtes, symbole de Dieu ; dix cornes, symbole des rois. Le dragon est un roi sanguinaire, puissant venant de Dieu.

Au moment où Marie va enfanter, le roi puissant s'appelle Hérode, Hérode le grand, fils d'Antipater.

Sa puissance était grande : "Sa queue  qui balayait le tiers des étoiles du ciel les précipita sur la terre"(id, 4).

Pour comprendre cette phrase, il faut se reporter à la vision d'Hénok-Daniel du bélier et du bouc.(cf. art. 266) : "Le bouc était en pleine vigueur (Dn 8, 8).  Le bouc est Alexandre le grand (Dn 8,21) (cf art 266)

Le dragon a dix cornes qui représentent dix générations de roi. "de l'une d'elle sortit une corne toute petite qui grandit tant et plus vers le midi, l'orient, et le pays magnifique. Elle grandit  jusqu'à l'armée du ciel ; elle fit tomber par terre une partie de cette armée, lui enleva le sacrifice perpétuel avec perversité et bouleversa les fondations de son sanctuaire"(Dn 9-11).

Cette corne toute petite, c'est Hérode : il grandit au point qu'on le nomme Alexandre le grand : il étendit son royaume vers l'Egypte, l'Orient, la Judée et Jérusalem, le pays magnifique. Il bouleversa le temple et fit arrêter le culte. L'armée du ciel, est l'assemblée des serviteurs de Dieu qui suit le culte : elle en fut empêchée par Hérode.

Hérode le grand est le grand dragon rouge. L'Apocalypse est l'histoire des juifs.

 

L'enfantement de Jésus, les Saints innocents

Jean décrit alors la naissance de Jésus en ces termes : "Le dragon se posta devant la femme qui devait enfanter afin de dévorer l'enfant dès sa naissance" (Ap 12, 4)

Toute l'histoire des mages et des saints innocents est dans ce verset.

Hérode voulait tuer celui qui allait devenir le Roi des Juifs. Comme les mages repartirent "par un autre chemin", Hérode, "le grand dragon rouge feu", fit égorger tous les enfants de moins de deux ans.

 

L'an un du calendrier d'Hénok

"Elle mit au monde un fils, un enfant mâle" (id 5)

La naissance de Jésus est le nœud de l'histoire du monde. La date de cette naissance est une clé sans laquelle on ne peut comprendre la précision historique de l'Apocalypse et de toute la Bible.

Personne ne sait la date de naissance de Jésus… sauf Hénok.

Jésus est né à l'équinoxe d'automne, le soir à 18 heures de l'année un, quand le soleil disparût à l'ouest et que la lune apparût à l'est, quand le soleil quitta l'alignement de la vierge et des poissons pour entrer dans le signe de la balance (cf. art. 420).

Les astrophysiciens ont tous les éléments pour faire la transposition en calendrier grégorien.

Si c'est compliqué, cela n'est pas la faute d'Hénok, ce n'est pas de la faute de la science. C'est la faute de ceux qui pensent : "Pourquoi chercher la vérité quand le mystère permet de tout imaginer ? " Ils préfèrent le mystère à la connaissance ; ils lcondamnent la connaissance ; ils condamnent le calendrier de 364 jours ; ils condamnent la Gnose !

 

Le bon berger

"C'est lui qui doit mener paître toutes les nations" (id 5)

L'enfant sera le bon berger de toutes les nations.

 

L'enlèvement de l'enfant

"Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône" (id 6)

Hénok, de la lignée humaine d'Eve et d'Adam, fut choisi et enlevé pour rejoindre le Seigneur dans sa gloire. De même, Jésus, le "Fils de l'homme" et de Marie fut élevé sur la croix et son Esprit a rejoint le Père dans la gloire (Ez 1, 1-28). 

 

La fuite en Egypte

"Alors la femme s'enfuit au désert où Dieu lui avait préparé une place pour qu'elle y soit nourrie mille deux cents soixante jours."( id, 6)

Marie et son enfant menacés par Hérode, s'enfuirent au désert pour y être nourris, loin du dragon rouge. Ils attendaient sa mort. Elle survint au bout de 1260 jours.

 

Les 1260 jours

Les 1260 jours, sont les 42 mois (Ap 11,2) qui séparent le départ de Joseph, Marie et l'enfant pour l'Egypte de leur retour après la mort d'Hérode : "Après la mort d'Hérode, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Egypte et lui dit : Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d'Israël ; en effet, ils sont morts ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant"(Mt 2, 19).

Hérode est mort en l'an -4 du calendrier grégorien : "An 4, fin mars, début avril, mort d'Hérode à Jéricho" (cf. chronologie de la TOB qui a oublié le -). La TOB mentionne aussi date de la naissance de Jésus, mais avec une incertitude : "Vers 7-6 Naissance  de Jésus ?"

Pourquoi cette incertitude ?

Pour comprendre, il faut retourner aux sources, à Flavius Josèphe.

 

Flavius Josèphe

Toute l'histoire des juifs et sa chronologie repose sur un historien romain d'origine juive, Flavius Josèphe, né en 37 et mort en 100. Ses œuvres sont parvenues jusqu'à nous, notamment  la " Guerre des juifs" et les "Antiquités judaïques". Pour les consulter, il suffit d'utiliser le lien :

  http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Flajose/intro.htm#GUERRE .

Le tableau chronologique de la TOB est le résumé de ce que les historiens ont établi aujourd'hui avec les moyens les plus modernes. Ils connaissent bien Flavius Josèphe, et le reconnaissent comme l'un des leurs. Ses œuvres leur ont servi de base pour établir l'histoire de cette période.

 

La fin des 1260 jours est la mort d'Hérode

La date exacte de la mort d'Hérode ne pose aucun problème. Flavius Josèphe donne tous renseignements avec une précision astronomique. Au Livre 17 des Antiquités judaïques, chapitre 6, § 167. on  lit :

 [167] Ainsi Hérode destitua Matthias du grand pontificat ; quant à l’autre Matthias, le promoteur de la sédition, et certains de ses compagnons, il les fit brûler vifs. Cette même nuit il y eut éclipse de lune[79].

La note précise : [79] La date de cette éclipse a été fixée du 12 au 13 mars, 4 av. J.-C. (Ginzel, Specieller Kanon etc., p. 195.)

Quelques jours avant sa mort, Hérode destitua le grand-prêtre et fit brûler le promoteur d'une sédition contre lui.

C'est ce jour-là qu'eut lieu une éclipse que les astronomes situent dans la nuit du 12 au 13 mars - 4. Voici une date certaine. Hérode est mort quelques jours après, dans la deuxième quinzaine de mars ou début avril de l'année grégorienne -4.

Ces 1260 jours vont nous permettre d'établir l'année de naissance de Jésus

L'année de naissance de Jésus

Les mages, en rentrant "par un autre chemin"(Mt 2, 12), déclenchèrent la colère d'Hérode, la mort des saints innocents et la fuite en Egypte de Marie et de Jésus. Le début des 1260 jours n'est pas la naissance de Jésus. La naissance est antérieure de quelques semaines.

Hénok a permis d'établir la  date de naissance de Jésus. Dans l'article 420, j'ai écrit : "L'année de la naissance de Jésus commence à l'équinoxe d'automne, quand le jour est égal à la nuit. Jésus est né dans l'année qui commence à l'équinoxe d'automne, le soir à 18 heures quand le soleil disparaît à l'ouest et que la lune apparaît à l'est.

Les astronomes peuvent retrouver avec leurs lunettes et leur calculette l'heure, le jour, l'année de la naissance de Jésus. Les forts en math peuvent le faire aussi en appliquant les précisions que l'ange Hénok est venu leur apporter sous le nom de Méton et d'Euctenon (cf. art. 417)."

Le moment de la naissance de Jésus est précis, mais l'année n'est pas encore précisée. Un astronome ou un fort en math pourrait le faire, mais ne l'a pas encore fait.

Nul n'est besoin d'attendre son bon-vouloir, la réponse est dans ces 1260 jours.

1260 jours, c'est exactement trois ans et demi (1260 / 30 = 3,5).

Jésus est né à l'équinoxe d'automne de l'année x ; Hérode est mort dans la deuxième quinzaine de mars -4. Entre les deux trois ans et demi. 3,5 ans après l'équinoxe de printemps -4  mène à l'équinoxe d'automne -7.

Jésus est né à l'équinoxe d'automne -7.

Les astrophysiciens et les forts en math n'ont plus à chercher. Il leur suffit de vérifier qu'à l'équinoxe d'automne de l'année grégorienne 7 avant J.C., le soleil quitta l'alignement vierge-poisson et entra dans le signe de la balance, et qu'à 18 heurse, la pleine lune laissait poindre le premier quartier (cf. art. 420).

 Ils ne devront pas oublier dans leurs calculs que le premier mois de l'année en calendrier universel est le neuvième de l'année précédente en calendrier julien ou grégorien.

                                          Représentation graphique

 


 

                            Naissance Jésus       Mort Hérode      

          3,5 ans            3, 5 ans

 
   

 

 

       Equinoxe           Equinoxe           Equinoxe  

    de printemps        d'automne         d'automne

          an -7                  an -4                an 1 

                                                                                

                                             

Le combat de Michel et du dragon

"Il y eut un combat dans le ciel : Michaël et ses anges combattirent contre le dragon et le dragon aussi combattait avec ses anges, mais il n'eut pas le dessus ; il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. Il fut précipité, le grand dragon, l'antique serpent, celui qu'on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde"(Ap 12,9).

C'est le combat du serpent avec Eve au paradis terrestre. Le serpent n'eut pas le dessus. Michaël et ses anges sont les chérubins que le Seigneur a placé à l'orient du jardin d'Eden : "Ayant chassé l'homme, il posta les chérubins à l'orient du jardin d'Eden avec la flamme de l'épée foudroyante" (Gn 3, 24).

Quant aux anges du dragon, ce sont les géants, les anges venus du ciel, mais anges-esprits déchus, précipités aux enfers après le déluge où ils furent engloutis.

 

Les auxiliaires vainqueurs par le sang du Christ

"Et j'entendis une voix force qui disait : Voici le temps du salut, de la puissance et du règne de notre Dieu, et de l'autorité de son Christ ; car il a été précipité l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu, jours et nuits. Mais eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole dont ils ont rendu témoignage." (Ap 10-11)

Le temps du salut est la mort du Fils de l'homme sur la croix. Dès lors, les apôtres sont vainqueurs des accusateurs romains qui les martyrisèrent à Jérusalem, à Massada, à Rome et ailleurs. 

Ils sont vainqueurs par la mort du Christ et par le témoignage qu'ils portent du salut par la croix dans le monde.

"Soyez dans la joie, vous les cieux et vous qui y avez votre demeure."(id 12)

La croix réjouit les anges, non à cause du sang répandu par le Fils de l'homme, mais à cause du retour de son Esprit au ciel.

 

La vengeance du Dragon

"Quand le dragon fut précipité sur la terre, il se lança à la poursuite de la femme qui avait mis au monde l'enfant mâle."(Ap 12, 13)

Le dragon n'est pas mort ; le mal n'est pas mort ; il est sur terre où il fut précipité. Il poursuit Marie et son Fils. C'est pourquoi Jean écrit  : " Malheur à vous, la terre et la mer, car le diable est descendu vers vous, emporté vers vous, sachant que peu de temps lui reste"(id 12, 12). 

Il lui reste le temps qui le sépare de la mort de Jésus disant : "Tout est achevé" (Jn 19,30).

En attendant, le diable poursuit Marie au désert avec son Fils.

(Ne cherchez pas une chronologie logique. Les anges vivent dans le temps céleste qui est l'éternel présent. Ils interviennent et disparaissent sur terre quand bon leur semble.)

 

Le grand aigle

"Mais les deux ailes du grand aigles furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert où elle devait être nourrie, loin du serpent, un temps, deux temps et la moitié d'un temps." (Ap 12,14)

Le grand aigle qui surveille le monde, qui vole si haut qu'on ne voit pas est une image de la providence divine. Elle est libre, et voit, du haut du ciel, avant et dans l'intérêt des hommes. Eux, sur terre ne voient rien venir.

Le grand aigle vient au secours de Marie et lui donne ses ailes lui permettant de fuir au désert, pour "un temps, deux temps et la moitié d'un temps". 

 

Un temps, deux temps et la moitié d'un temps

Les 1260 jours qui séparent la naissance de Jésus de la mort d'Hérode font exactement 3 ans et demi.

3, 5 est la moitié de sept : 3, 5 est un demi-temps ou une demi-période.

La période est 7, deux périodes font 14. le total 7 + 14 fait 21.

Que s'est-il passé 21 ans avant la mort d'Hérode le grand ? Quelque chose qui concerne le temple ?

Oui ! La naissance de son fils, Hérode Antipas, responsable de la mort des saints innocents et de la fuite en Egypte.

Le Temple de Dieu est Jésus (Jn 2, 19). Jésus et sa mère furent  menacés, depuis la naissance d'Hérode Antipas pendant une période, deux périodes et une demi-période. Ensuite, la providence divine les protégea. Selon la volonté divine, la terre s'ouvrit pour les protéger.

"Alors le serpent vomit comme un fleuve d'eau derrière la femme pour la faire emporter par les flots. Mais la terre vint au secours de la femme : la terre s'ouvrit et engloutit le fleuve vomi par le dragon." (Ap 12, 15-16)

 

Le combat contre le mal n'est pas fini

"Dans sa fureur contre la femme, le dragon porta le combat contre le reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus."(Ap 12,17)

Le dragon combat contre la descendance de Marie, comme le serpent combattit contre la descendance d'Eve.

Tout homme, descendant d'Adam et d'Eve-Marie la charnelle, aura à lutter contre le mal s'il veut observer la loi et témoigner de Jésus.

"Puis il se posta sur le sable de la mer." (Ap 12, 18)

Le serpent, le dragon venait de la terre. Il se pose désormais sur le sable de la mer : encore sur terre, mais déjà dans la mer.

De la mer et de la terre sortiront les bêtes que vit Jean dans l'Apocalypse.

 

A la semaine prochaine.

Le laboureur te salue.

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