"Je m'avançai vers les confins de la terre ; là, je vis de grandes bêtes, d'apparences diverses, des oiseaux différents de formes et d'aspect, et doués de voix différentes. A l'orient, lieu où se trouvaient ces bêtes, j'aperçus les limites de la terre, et l'endroit où le ciel finissait. Les portes du ciel étaient ouvertes et j'en vis sortir les étoiles. Alors je les comptais à mesure qu'elles sortaient, et j'en notais exactement le nombre. Je pris note également de leurs noms, de leurs courses périodiques, et de leurs vicissitudes, à mesure que l'ange Uriel, qui était avec moi, me les expliquait. Car il me les montra toutes, et de toutes il me donna connaissance. Il me fit connaître leurs noms, leurs rangs et leurs diverses influences."(Enoch 32, 1-4)
Pour descendre du ciel sur la terre, les étoiles du firmament passent par la porte de l'orient.
Hénok, enlevé de terre, est arrivé au ciel par la porte d'orient : elle était ouverte. Il en a vu sortir les étoiles, les a compté et en a noté le nombre. L'ange Uriel lui a expliqué tout ce qui concerne ces étoiles : leurs noms, leurs trajectoires respectives ; la périodicité de leurs passages, leur rang et l'influence qu'elles exercent les unes sur les autres.
Judas, dans son Evangile, a appris aux hommes qu'en mourant, ils changeaient d'éon et souvent de nom, Sous les noms différents, ils deviennent des étoiles dans l'éon firmament, et des anges dans l'éon paradis (cf. art. 314).
Hénok, monté au ciel, a vu et compté les étoiles qui sortent par la porte d'orient ; Enoch, redescendu sur terre pour écrire son Livre, explique ce qu'il a vu, sans pouvoir le montrer. Alors, il nous le fait connaître par une succession de visions, en langage chiffré. Ses premières visions décrivent les étoiles et les anges passant par la porte d'orient. Tous les anges envoyés sur terre par la Seigneur passent par cette porte ; ils descendent du paradis, comme les étoiles tombent du ciel, et sont porteurs de messages que le Seigneur veut faire parvenir aux hommes. Ces anges sont les prophètes qui transmettent aux hommes la Parole de Dieu.
C'est clair ! Mais que viennent faire ici ces grandes bêtes d'apparences diverses ?
La porte du septentrion
"Puis je me dirigeai vers le septentrion, aux limites de la terre… Je vis les portes du ciel ouvertes, il y en avait trois distinctes entre elles. Par elle s'échappaient les vents du nord, père du froid, de la grêle et de glace. D'une de ces portes, les vents soufflaient légèrement ; mais par les deux autres, les vents soufflaient avec violence et leur souffle se répandait sur la terre." (id 33, 1-4)
Les trois portes, côté nord, ne sont pas identiques. Deux soufflent le grand vent froid de l'hiver et la troisième laisse passer la brise légère de l'Esprit, "le bruissement d'un souffle tenu", celui que ressentit Elie en plein désarroi, envoyé par le Seigneur oindre Jéhu et Elisée (1 R 19, 12-13).
Les portes de l'occident
"Puis je me tournai du côté de l'occident. Je vis trois portes… de la même grandeur."(id 34, 1-2)
Les portes du sud
"Ensuite je me dirigeai du côté du sud vers les confins de la terre. Il y avait également trois portes par où s'échappaient la rosée, la pluie et le vent."(id 35, 1)
Par le sud arrive l'été et la rosée.
La porte de l'orient
"Puis je me dirigeai vers l'orient, aux confins de la terre, où je vis trois portes du ciel tournées du côté de l'orient, et dont, et dont l'ouverture étaient plus petite. Par ces petites portes sortaient les étoiles du ciel, qui suivaient leur invariable vers l'occident ; et cette route brillante était visible en tout temps…. Je louai le Seigneur qui avait formé ces corps lumineux et resplendissants afin de révéler aux intelligences angéliques et humaines, la magnificence de ses œuvres afin qu'ils célébrassent les uns et les autres, les merveilles de sa puissance, qu'ils glorifiassent les labeurs divins de ses mains, et afin qu'ils le louassent à tout jamais." (id 35, 2-3)
Hénok revient vers cette porte d'orient où passent les prophètes. Il insiste cette fois sur la différence de ces portes par où passent invariablement les étoiles du ciel allant vers l'occident, et les prophètes descendant sur terre. C'est une route brillante, toujours visible, qui révèle aux anges et aux hommes la beauté des œuvres du Seigneur. Les étoiles apportent la lumière aux yeux humains, les prophètes la lumière à leur intelligence.
Anges qui ont vu le Seigneur et hommes qui ne l'ont jamais vu peuvent ainsi louer le Seigneur à tout jamais.
Ces portes étroites représentent la "porte étroite" (Lc 13, 22-24), où Jésus attend à leur mort, tous les hommes pour en faire des anges dans le paradis. Là, dans la demeure de Dieu et des hommes (cf. art 275), tous les hommes devenus anges (cf. art.314), verront le paradis ouvert, comme Jésus l' a promis à Nathanaël et à Philippe (Jn 1, 50-51).
Les portes du paradis délimitent un espace clos
Les portes du ciel séparent l'éon paradis de l'éon firmament. Elles font communiquer un espace clos, le paradis, "la Jérusalem nouvelle", avec le firmament qui l'entoure, de la même façon que les portes du temple séparent le temple de la ville de Jérusalem.
Le paradis est la demeure du Seigneur et des hommes devenus anges en mourant.
Jean l'a dit dans son Apocalypse : "Et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. Et j'ai entendu la voix puissante qui venait du trône divin : elle disait : Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux." (Ap. 21, 1-3)
C'était écrit
L'article 275 de ce blog, publié le 15 01 2010 s'intitule : "Jésus, demeure de Dieu avec les hommes". Je le relis aujourd'hui 31 Août 2010, sept mois et demi après, en réécrivant complètement ce présent article préalablement rédigé autrement. Je dois le publier vendredi ! Je ne me souviens plus de ce que j ai écrit en janvier, et m'étonne. Je reconnais l'Esprit qui m'a amené à comprendre et à écrire des choses difficiles à l'époque, et qui aujourd'hui deviennent plus faciles.
Nouvelles clés de lecture
Pour comprendre la demeure de Dieu avec les hommes, je disposais alors, de deux clés de lecture : la croix et les anges. Aujourd'hui, Judas et Enoch apportent deux clés supplémentaires. Judas donne la clé des éons : " En mourant les hommes deviennent des étoiles au firmament et des anges au paradis". Enoch donne la clé des portes du ciel : "Les portes du ciel séparent le paradis du firmament et de la terre comme les portes du temple séparent le temple de Jérusalem." La demeure de Dieu avec les hommes est le temple sur la terre, le paradis au ciel.
Au paradis, tout est esprit ; la demeure de Dieu et des hommes est esprit. La demeure de Dieu, le temple, c'est Jésus lui-même. Il l'a dit : "Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai" (Jn 2, 19).
Révélation progressive
Le Seigneur se révèle de façon progressive. Nombreux sont les hommes, les anges et les prophètes qui apportent leur pierre à la compréhension du temple, demeure de Dieu avec les hommes. Ils ont été nommés dans l'ordre, avec parfois leur nom dans l'article 275. Ils sont : l'auteur anonyme de la Genèse, l'auteur de l'Exode, l'auteur du Livre des nombres, Samuel, l'auteur du deuxième livre de Samuel, l'auteur du premier Livre des Chroniques, Nathan, Ezéchiel, Zacharie, Daniel, et Jean, auteur de l'Evangile et de l'Apocalypse.
Enoch, auteur de la Bible, le "Livre aux sept sceaux"
En réalité, un seul prophète a expliqué les éons, les portes du ciel et la demeure de Dieu avec les hommes : Hénok ! Celui qui observait le passage des étoiles à la porte de l'orient, et auquel l'ange Uriel donnait un nom différent à chacun de ses passages. Un seul prophète a écrit la Bible, Enoch ! Celui que le Seigneur choisit comme scribe de Justice ! "Ecoute, écoute sans crainte, ô juste Enoch, ô scribe de justice, approche et écoute ma voix. (Enoch 15, 1).
Comment pourrais-je avoir inventé toutes ces "histoires" ?
Ancien, Nouveau Testament et Apocryphes sont un seul et unique Livre où le Seigneur se révèle de façon cohérente, mais chiffrée. Le scribe Hénok, choisi par le Seigneur, a écrit la Parole de Dieu, "le Livre aux sept sceaux". Seul l'Agneau est digne d'ouvrir le livre aux sept sceaux (Ap 5, 1-10) ; seul son Esprit guide les hommes vers la Vérité (Jn 16, 12-13) ; seule compte sa Volonté "sur la terre comme au ciel".
Au fait ! Avez-vous compris, sans l'aide de l'Esprit, ce que venaient faire les bêtes, d'aspect différent, mentionnés en début de cet article ?
Si oui, Bravo !
Si non, demandez à l'Esprit son assistance, et lisez l'Apocalypse.
Et si vous n'avez pas encore découvert le rapport entre les portes du ciel et la Gloire de Dieu, cherchez-le dans le Livre qu'Enoch a écrit sous le nom d'Ezéchiel. Et demandez l'assistance de l'Esprit :
"La trentième année, le quatrième mois, le cinq du mois, j'étais au milieu des déportés, près du fleuve Kebar. La vingt-cinquième année de notre déportation, au début de l'année, le dix du mois, quatorze ans après la chute de la ville, le même jour exactement, la main du Seigneur fut sur moi. Il m'emmena là-bas ; et voici un homme ; son aspect était comme l'aspect du bronze. Il avait à la main comme un cordeau de lin ainsi qu'une canne à mesurer. Il se tenait à la porte. L'homme me dit : Fils d'homme, regarde de tous tes yeux; écoute de toutes tes oreilles ; applique ton attention à tout ce que je vais te faire voir ; car c'est pour te le faire voir qu'on t'a amené ici. Tu raconteras à la maison d'Israël tout ce que tu vas voir." (Ez 40, 1-4)
Quel rapport entre Ezéchiel, la gloire de Dieu et les portes ?
Ezéchiel va la donner.
C'était écrit
Le vendredi 05 02 2010, à 6 heures 45, j'étais éveillé, et pensais à l'article que j'aurais dû publier le matin même. Il n'était pas au point, et j'avais prévu un article provisoire pour prévenir le lecteur fidèle. L'article initial devait s'intituler : "Les quatre vivants au milieu de la gloire". Il n'est toujours pas paru, toujours pas au point ! Il donnait la réponse trouvée dans Ezéchiel. La voici :
"Il me conduisit vers la porte, la porte qui est tournée en direction de l'orient. Et Voici, la gloire du Dieu d'Israël arrivait depuis l'orient." ( Ez 43, 1).
A la semaine prochaine.
Le laboureur te salue.
